Le premier tour de l’élection présidentielle en République démocratique du Congo a été fixé au 27 novembre 2011 au terme du premier quinquennat du chef de l’Etat Joseph Kabila selon un communiqué de la Commission électorale indépendante présidé par le très controversé Apollinaire Malumalu.
Au cas où aucun des candidats ne parviendrait à remporter plus de 50% des suffrages au premier tour, un second tour serait organisé le 26 février 2012 en même temps que les législatives provinciales dans les 11 provinces du pays. Le nouveau président de la république prêtera serment le 10 janvier 2012 s’il est élu au premier tour et le 4 avril 2012 s’il passe au second précise la CEI.
Joseph Kabila expert en inconstitutionnalité ne pouvait tout simplement pas se permettre pour une fois de sa vie de faire les choses normalememnt et selon les lois de la république sans chercher à susciter des tensions inutiles sachant très bien qu'un prolongement unilatéral et surtout inconstitutionnel de son mandat actuel provoquerait sans nul doute des troubles majeurs aux dégats incalculables.
La publication du calendrier électoral intervient moins de deux semaines après la création d’une nouvelle Commission Electorale Nationale Indépendante qui n’est pas encore opérationnelle mais qui doit remplacer la triste CEI une institution créée en 2002 à l’issue du dialogue intercongolais.
Joseph Kabila dirige la RDC dépuis janvier 2001. Il doit savoir que gouverner,c'est prévoir. Quel argument peut-il faire valoir pour repousser meme d'un seul jour son mandat actuel ? Qu'est ce qui lui a interdit de publier dès l'installation des institutions de la république issues des élections de 2006 la CENI pour ne pas reveiller les vieux démons des troubles qui se profilent à l'horizon ?
Personne alors personne n'acceptera que Joseph Kabila et son homme à tout faire Appolinaire Malumalu se permettent une nième entorse de la constitution de la Rdc. Aucun texte légal ne permet au président de la république de prolonger son mandat actuel ou futur et surtout de violer la loi des lois sous des pretextes fallacieux.
Je demande au peuple congolais de ne pas laisser à ce conglomérat d'aventuriers l'opportunité de tripoter nos lois, de tordre le cou à nos traditions et de jeter l'huile au feu pour se maintenir au pouvoir. Onze années de pouvoir pour un personnage aussi mystérieux aux origines douteuses sont meme beaucoup trop à admettre.
Il est temps. Il est meme grand temps qu'on l'aide à faire autre chose que tuer nos populations, violer nos soeurs,femmes et filles. De détruire systématiquement ce qui reste encore de notre tissu socio-économique, de briser notre cohesion nationale en montant les populations les unes contre les autres.
mardi 10 août 2010
lundi 9 août 2010
Critiquer les actions d'un politique n'est pas un acharnement !
Je ne vois rien de comparable dans notre Histoire proche ou lointaine à ce qui se passe en ce moment en Rdc. Jamais les conséquences d'une politique n'ont accablé ses auteurs dans un délai aussi court. Les pseudo-libérateurs du 17 mai ne font pas mieux que ce qui se faisait sous la 2ème république.
Qu'un zélateur du régime kabiliste change son fusil d'épaule ne m'étonne guère.Les exemples sont tellement légion dépuis le Marechal Mobutu qu'on manquerait seulement le temps de les énumerer ici. C'est ce que la tradition congolaise perpétue avec Olivier Kamitatu, Antoine Ghonda, Alexis Tambwe Muamba,Lambert Mende Omalanga,Vital Kamerhe et recemment Alain Lubamba.
Toutes ces personnalités politiques et d'autres que je n'ai pas citées ont un point commun. Elles ne rendent jamais compte de leur action à la population et sont très allergiques aux critiques que leur action publique peut légitimement engendrer. Or la démocratie, c'est justement le rapport entre un mandat et le fait de rendre compte à la fin de ce dernier à tous ceux à qui vous l'avez demandé.
Que certains de ces félins politiques estiment qu'on s'acharne sur eux tout simplement par ce qu'on veut savoir ce qu'ils font dépuis qu'ils sont aux affaires est inadmissible. D'ailleurs, ils passent leur temps à parler de la 2ème république et ce, treize ans après la mort du Marechal Mobutu sans pour autant dire ce qu'ils ont déjà fait eux jusque-là.
Moi, je ne me tairai pas et je leur demanderai toujours des comptes par ce que je n'attend rien d'eux encore moins en retour. La Rdc est notre bien à tous. Nul ne détient le diplome de l'amour de la mère patrie pour interdire aux autres le droit de porter un regard sur notre heritage commun.
Qu'un zélateur du régime kabiliste change son fusil d'épaule ne m'étonne guère.Les exemples sont tellement légion dépuis le Marechal Mobutu qu'on manquerait seulement le temps de les énumerer ici. C'est ce que la tradition congolaise perpétue avec Olivier Kamitatu, Antoine Ghonda, Alexis Tambwe Muamba,Lambert Mende Omalanga,Vital Kamerhe et recemment Alain Lubamba.
Toutes ces personnalités politiques et d'autres que je n'ai pas citées ont un point commun. Elles ne rendent jamais compte de leur action à la population et sont très allergiques aux critiques que leur action publique peut légitimement engendrer. Or la démocratie, c'est justement le rapport entre un mandat et le fait de rendre compte à la fin de ce dernier à tous ceux à qui vous l'avez demandé.
Que certains de ces félins politiques estiment qu'on s'acharne sur eux tout simplement par ce qu'on veut savoir ce qu'ils font dépuis qu'ils sont aux affaires est inadmissible. D'ailleurs, ils passent leur temps à parler de la 2ème république et ce, treize ans après la mort du Marechal Mobutu sans pour autant dire ce qu'ils ont déjà fait eux jusque-là.
Moi, je ne me tairai pas et je leur demanderai toujours des comptes par ce que je n'attend rien d'eux encore moins en retour. La Rdc est notre bien à tous. Nul ne détient le diplome de l'amour de la mère patrie pour interdire aux autres le droit de porter un regard sur notre heritage commun.
Sa majesté le roi du Kivu Laurent Nkundabatware Mihigo ne sera t-il jamais extradé ?
Inutile d'aller par le dos de cuillère, Paul Kagame ne veut pas pour l’instant rapatrier à Kinshasa Laurent Nkundabatware Mihigo, ancien président du Congrès national pour la défense du peuple arrêté dépuis le jeudi 22 janvier 2009 à Gisenyi et placé en résidence surveillée à Kigali.
Le Rwanda où la peine capitale n’a plus cours n’envisage pas le rapatriement pour l’instant de Laurent Nkunda étant donné que la RDC n’a pas encore aboli la peine de mort a déclaré en substance la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Rwanda Louise Mushikiwabo interrogée samedi par BBC.
Elle craint que l’ex-général congolais soit exécuté à l’issue d’un procès qui serait organisé et le condamnerait à mort en RDC. Toutefois, les concertations se poursuivent entre les autorités rwandaise et congolaise a-t-elle ajouté. C'est un pays génocidaire qui se permet de donner des leçons d'humanité.
La question des pourparlers entre la RDC et le Rwanda pour une extradition de Laurent Nkunda avait déjà été évoquée à Kinshasa en janvier 2010 par le ministre de la Communication et des Médias. Nous sommes toujours en pourparlers. Car, aussi bien les Rwandais que nous, nous souhaitons vraiment mettre un terme à l’impunité dans cette région, avait affirmé Lambert Mende.
A son avis, l’exil ne serait pas une solution satisfaisante. Nous avons résolu séparément le cas Nkunda comme individu et CNDP comme organisation. Laurent Nkunda a été écarté et le CNDP est en train d’être géré, je crois adéquatement, par le président Kabila notre hôte et son gouvernement avait expliqué en 2009 Paul Kagame à la presse au sortir d’un tête-à-tête avec Joseph Kabila le 11 juillet à Goma.
Pour l’ex-général, le lieu de son procès ne pose pas problème. Laurent Nkunda n’a pas peur d’être jugé à Kinshasa. Il n’a pas peur d’être jugé par la Cour pénale internationale mais il n’y a ni mandat ni accusation de la CPI. Et il est prêt à aller en exil. Il a même identifié trois Etats a déclaré en début d’année son avocat Me Stéphane Bourgon.
Le Rwanda où la peine capitale n’a plus cours n’envisage pas le rapatriement pour l’instant de Laurent Nkunda étant donné que la RDC n’a pas encore aboli la peine de mort a déclaré en substance la ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Rwanda Louise Mushikiwabo interrogée samedi par BBC.
Elle craint que l’ex-général congolais soit exécuté à l’issue d’un procès qui serait organisé et le condamnerait à mort en RDC. Toutefois, les concertations se poursuivent entre les autorités rwandaise et congolaise a-t-elle ajouté. C'est un pays génocidaire qui se permet de donner des leçons d'humanité.
La question des pourparlers entre la RDC et le Rwanda pour une extradition de Laurent Nkunda avait déjà été évoquée à Kinshasa en janvier 2010 par le ministre de la Communication et des Médias. Nous sommes toujours en pourparlers. Car, aussi bien les Rwandais que nous, nous souhaitons vraiment mettre un terme à l’impunité dans cette région, avait affirmé Lambert Mende.
A son avis, l’exil ne serait pas une solution satisfaisante. Nous avons résolu séparément le cas Nkunda comme individu et CNDP comme organisation. Laurent Nkunda a été écarté et le CNDP est en train d’être géré, je crois adéquatement, par le président Kabila notre hôte et son gouvernement avait expliqué en 2009 Paul Kagame à la presse au sortir d’un tête-à-tête avec Joseph Kabila le 11 juillet à Goma.
Pour l’ex-général, le lieu de son procès ne pose pas problème. Laurent Nkunda n’a pas peur d’être jugé à Kinshasa. Il n’a pas peur d’être jugé par la Cour pénale internationale mais il n’y a ni mandat ni accusation de la CPI. Et il est prêt à aller en exil. Il a même identifié trois Etats a déclaré en début d’année son avocat Me Stéphane Bourgon.
Jacob Zuma ménage t-il Paul Kagame ?
Officiellement les relations diplomatiques ne sont pas rompues entre Pretoria et Kigali,les deux pays sont juste en discussion. Le Rwanda qui organise l’élection présidentielle ce lundi 09 aout 2010 se moque volontier de toutes ces critiques et prédit la réélection de Paul Kagame pour un nouveau mandat de sept ans.
Un gros nuage couvre le ciel diplomatique entre Kigali et Pretoria. Le dernier geste de la République sud-africaine, c’est le rappel de son ambassadeur à Kigali. C’est la conséquence de la querelle entre les deux pays au sujet du général Faustin Nyamwasa Kayumba, dissident rwandais qui a trouvé asile en République Sud-africaine.
L’officier rwandais qui s’est exilé en Afrique du Sud a été objet d’un attentat. Pretoria, sans soupçonner officiellement Kigali d’avoir cherché à éliminer physiquement le dissident, a rappelé son ambassadeur et dit à qui veut l’entendre qu’il n’a pas rompu ses relations diplomatiques avec le Rwanda.
De même la RSA ne lie pas le rappel de son ambassadeur à Kigali à l’attentat qui allait coûter la vie au dissident rwandais Faustin Nyamwasa Kayumba. La RSA explique que son ambassadeur est appelé simplement pour consultation. A quel sujet ? C’est ici que les observateurs persistent à trouver un lien avec l’attentat contre le dissident rwandais.
Face à cette insistance, les dirigeants sud-africains sont eux aussi obligés d’insister:" Permettez-moi d’être catégorique. Nous n’avons pas rompu les relations diplomatiques avec le Rwanda", a déclaré le Directeur Afrique au ministère sud-africain des Affaires étrangères Ayanda Ntsaluba.
Pour lui, les deux pays sont en discussion. Une chose est vraie, c’est que si les relations entre les deux pays ne sont pas rompues, le rappel de l’ambassadeur de la Rsa est lié à l’attentat contre le dissident rwandais. C’est sur ce sujet que portent les discussions entre les deux pays.
Pretoria a interpellé plus de cinq personnes supposées impliquées dans cette tentative d’assassinat. Que la décision de rappel de son ambassadeur intervienne après cette interpellation, d’aucuns n’hésitent pas à dire que les autorités sud-africaines auraient des raisons solides d’avoir Kigali dans leur viseur.
Cependant, Pretoria qui se refuse d’accuser Kigali a une raison valable de justifier le rappel de son ambassadeur. Le geste de Pretoria peut s’expliquer dans le cadre de la réciprocité. Car, se rappellera-t-on, c’est Kigali qui avait commencé par rappeler son ambassadeur à Pretoria Gladstone Dumisani Gwadiso au mois de juin dernier.
C’était à la suite de l’attaque le 19 juin 2010 contre le général Kayumba et des déclarations de ce dernier selon lesquelles, c’est le président Paul Kagame qui aurait commandité son assassinat. La décision sud-africaine intervient au moment où le Rwanda entre en élection présidentielle qui commence ce lundi 9 août 2010.
Le président rwandais est rassuré de se succéder à lui-même en dépit des attaques de ses détracteurs qui n’hésitent pas à lui mettre sur le dos notamment la tentative d’assassinat contre l’ancien chef d’Etat-major de l’armée rwandaise. On n’hésite pas non plus à comptabiliser les assassinats et les disparitions comme étant le fait du régime Kagame.
Cependant, personne ne va au-delà des accusations pour démontrer la culpabilité des dirigeants rwandais. Les observateurs sont d’avis qu’effectivement, en dépit de nombreuses critiques, la popularité de Paul Kagame reste intacte. Elle tient au rôle de stabilisation du pays qu’il a joué après le génocide.
Dans une certaine opinion rwandaise, on estime qu’il faut donner à Paul Kagame l’occasion de poursuivre son œuvre pendant sept nouvelles années. Une autre opinion se retient de tenter une sorte de saut vers l’inconnu en élisant une autre personne à la tête de l’Etat.
Cela n’est pas l’avis des politiciens qui estiment que l’alternance doit se faire en vue d’humaniser le pouvoir rwandais. Car, estiment-ils, au nom de la stabilisation, une dictature s’est installée au Rwanda. On se demande cependant si ce qu’on appelle dictature n’est pas ce verrou qui, si on le faisait sauter, ferait que le Rwanda se plonge encore une fois dans l’instabilité politique et sociale.
Quel que soit le langage d’apaisement entre les deux pays, la Rsa et le Rwanda, l’escalade semble lancée. Il suffirait que les personnes inculpées fassent des déclarations, accusant par exemple les autorités rwandaises pour que la réaction de Kigali soit sans complaisance.
Pretoria va-t-il décider de passer l’éponge en vue de préserver les relations diplomatiques entre les deux pays ? En dehors de condamnations comme tout le monde peut le faire, qu’est-ce la République Sud-africaine va-t-elle tenter contre Kigali ?
Il est vrai que Kigali n’est plus l’enfant chéri d’une certaine communauté internationale qui, jadis savait fermer les yeux sur les fautes des dirigeants rwandais. La communauté internationale ne fermera-t-elle pas, encore une fois les yeux dans le cas où Kigali serait impliqué dans la tentative d’assassinat de l’ancien chef d’Etat-major rwandais ?
Un gros nuage couvre le ciel diplomatique entre Kigali et Pretoria. Le dernier geste de la République sud-africaine, c’est le rappel de son ambassadeur à Kigali. C’est la conséquence de la querelle entre les deux pays au sujet du général Faustin Nyamwasa Kayumba, dissident rwandais qui a trouvé asile en République Sud-africaine.
L’officier rwandais qui s’est exilé en Afrique du Sud a été objet d’un attentat. Pretoria, sans soupçonner officiellement Kigali d’avoir cherché à éliminer physiquement le dissident, a rappelé son ambassadeur et dit à qui veut l’entendre qu’il n’a pas rompu ses relations diplomatiques avec le Rwanda.
De même la RSA ne lie pas le rappel de son ambassadeur à Kigali à l’attentat qui allait coûter la vie au dissident rwandais Faustin Nyamwasa Kayumba. La RSA explique que son ambassadeur est appelé simplement pour consultation. A quel sujet ? C’est ici que les observateurs persistent à trouver un lien avec l’attentat contre le dissident rwandais.
Face à cette insistance, les dirigeants sud-africains sont eux aussi obligés d’insister:" Permettez-moi d’être catégorique. Nous n’avons pas rompu les relations diplomatiques avec le Rwanda", a déclaré le Directeur Afrique au ministère sud-africain des Affaires étrangères Ayanda Ntsaluba.
Pour lui, les deux pays sont en discussion. Une chose est vraie, c’est que si les relations entre les deux pays ne sont pas rompues, le rappel de l’ambassadeur de la Rsa est lié à l’attentat contre le dissident rwandais. C’est sur ce sujet que portent les discussions entre les deux pays.
Pretoria a interpellé plus de cinq personnes supposées impliquées dans cette tentative d’assassinat. Que la décision de rappel de son ambassadeur intervienne après cette interpellation, d’aucuns n’hésitent pas à dire que les autorités sud-africaines auraient des raisons solides d’avoir Kigali dans leur viseur.
Cependant, Pretoria qui se refuse d’accuser Kigali a une raison valable de justifier le rappel de son ambassadeur. Le geste de Pretoria peut s’expliquer dans le cadre de la réciprocité. Car, se rappellera-t-on, c’est Kigali qui avait commencé par rappeler son ambassadeur à Pretoria Gladstone Dumisani Gwadiso au mois de juin dernier.
C’était à la suite de l’attaque le 19 juin 2010 contre le général Kayumba et des déclarations de ce dernier selon lesquelles, c’est le président Paul Kagame qui aurait commandité son assassinat. La décision sud-africaine intervient au moment où le Rwanda entre en élection présidentielle qui commence ce lundi 9 août 2010.
Le président rwandais est rassuré de se succéder à lui-même en dépit des attaques de ses détracteurs qui n’hésitent pas à lui mettre sur le dos notamment la tentative d’assassinat contre l’ancien chef d’Etat-major de l’armée rwandaise. On n’hésite pas non plus à comptabiliser les assassinats et les disparitions comme étant le fait du régime Kagame.
Cependant, personne ne va au-delà des accusations pour démontrer la culpabilité des dirigeants rwandais. Les observateurs sont d’avis qu’effectivement, en dépit de nombreuses critiques, la popularité de Paul Kagame reste intacte. Elle tient au rôle de stabilisation du pays qu’il a joué après le génocide.
Dans une certaine opinion rwandaise, on estime qu’il faut donner à Paul Kagame l’occasion de poursuivre son œuvre pendant sept nouvelles années. Une autre opinion se retient de tenter une sorte de saut vers l’inconnu en élisant une autre personne à la tête de l’Etat.
Cela n’est pas l’avis des politiciens qui estiment que l’alternance doit se faire en vue d’humaniser le pouvoir rwandais. Car, estiment-ils, au nom de la stabilisation, une dictature s’est installée au Rwanda. On se demande cependant si ce qu’on appelle dictature n’est pas ce verrou qui, si on le faisait sauter, ferait que le Rwanda se plonge encore une fois dans l’instabilité politique et sociale.
Quel que soit le langage d’apaisement entre les deux pays, la Rsa et le Rwanda, l’escalade semble lancée. Il suffirait que les personnes inculpées fassent des déclarations, accusant par exemple les autorités rwandaises pour que la réaction de Kigali soit sans complaisance.
Pretoria va-t-il décider de passer l’éponge en vue de préserver les relations diplomatiques entre les deux pays ? En dehors de condamnations comme tout le monde peut le faire, qu’est-ce la République Sud-africaine va-t-elle tenter contre Kigali ?
Il est vrai que Kigali n’est plus l’enfant chéri d’une certaine communauté internationale qui, jadis savait fermer les yeux sur les fautes des dirigeants rwandais. La communauté internationale ne fermera-t-elle pas, encore une fois les yeux dans le cas où Kigali serait impliqué dans la tentative d’assassinat de l’ancien chef d’Etat-major rwandais ?
Sept ans de plus des vaches maigres pour l'Est de la RDC !
Paul Kagame sera certainement reélu aujourd'hui avec comme prime à son cynisme un score digne des regimes soviétiques. Dans un pays composé de 3 éthnies Hutu,Tutsi et Ntwa qui non seulement se detestent mutuellement mais aussi se haissent. C'est dans un tel environnement que Paul Kagame réalise des scores dignes de GUINESS RECORD.
Ceci au désespoir de ses propres amis politiques qui en prennent meme pour leurs grades. Déjà aucune outrance ne l'arrête plus. Jamais une seule personne n'avait concentré autant de pouvoirs. Meme Adolph Hitler n'avait pas fait mieux. Cet tyran se donne encore un septannat pour mirux tuer des innocents dans la sous-region.
Notre malheur à nous congolais, c'est cette pérennité à Kigali et à Kinshasa d'une équipe de sanguinaires. Paul Kagame étant le mentor politico-militaire de Joseph Kabila. Constater cette réalité, ce n'est pas céder à la passion politique ni à la haine fallacieuse des Tutsi puisqu'ils sont tous deux issus de la meme matrice idéologique.
Sans m'immiscer dans les affaires intérieures rwandaises, j'aurai vraiment voulu qu'un autre personnage prenne le pouvoir au Rwanda si bien que la chute de Paul Kagame n'aurait rien changé de l'exploitation de nos richesses minières et du depeuplement de nos provinces de l'Est puisqu'il serait de toute façon remplacé par un autre lui-même.
Ceci au désespoir de ses propres amis politiques qui en prennent meme pour leurs grades. Déjà aucune outrance ne l'arrête plus. Jamais une seule personne n'avait concentré autant de pouvoirs. Meme Adolph Hitler n'avait pas fait mieux. Cet tyran se donne encore un septannat pour mirux tuer des innocents dans la sous-region.
Notre malheur à nous congolais, c'est cette pérennité à Kigali et à Kinshasa d'une équipe de sanguinaires. Paul Kagame étant le mentor politico-militaire de Joseph Kabila. Constater cette réalité, ce n'est pas céder à la passion politique ni à la haine fallacieuse des Tutsi puisqu'ils sont tous deux issus de la meme matrice idéologique.
Sans m'immiscer dans les affaires intérieures rwandaises, j'aurai vraiment voulu qu'un autre personnage prenne le pouvoir au Rwanda si bien que la chute de Paul Kagame n'aurait rien changé de l'exploitation de nos richesses minières et du depeuplement de nos provinces de l'Est puisqu'il serait de toute façon remplacé par un autre lui-même.
vendredi 6 août 2010
Le Congo de Joseph Kabila, un pays des fous !
Si vous n'avez pas suivi le début de cette histoire, je me propose volontier de vous faire un résumé. D'un coté,il y a la CEI d'Apollinaire Malu-Malu qui,malgré la promulgation de la loi sur la CENI, ne veut pas mourir. De l'autre coté,il y a le gouvernement de Mr Joseph Kabila qui fait tout pour nous faire perdre et le temps et l'argent.
Ce n'est pas en vain que je dis que Joseph Kabila représente à lui tout seul le principal obstacle à notre développement national. Il n'y a qu'à voir l'improvisation ou mieux un calcul politique criminel avec lequel il mene le dossier "Election 2011" pour se rendre compte de sa mauvaise foi.
Le Vice-premier ministre, ministre de l'intérieur et de la décentralisation donc officiellement monsieur Election du gouvernement de la Rdc Adolphe Lumanu Nsefu déclare publiquement que l'opération sur l'enrolement et les émissions des cartes d'électeurs sont caduques jusqu'à nouvel ordre.
Voilà que surgit un personnage sombre nommé Apollinaire Malu-Malu dont je ne sais où il tire sa légitimité pour contredire le gouvernement congolais. Il déclare sans sourciller ce 05 aout 2010:"les cartes d’électeur émises en 2005 et 2006 restent bel et bien valables et servent de cartes d’identité provisoires sur toute l’étendue de la République jusqu’à la fin de l’opération de révision du fichier électoral".
L’Abbé Apollinaire Malu-Malu a toutefois précisé que seules les personnes détentrices de nouvelles cartes d’électeur auront droit aux votes des années 2011 et 2012. Je ne sais pas au nom de quoi ce monsieur se donne ce droit de décider au nom et à la place du gouvernement congolais surtout qu'il y a déjà une loi sur la CENI.
A moins que le Congo de Joseph Kabila soit un pays des fous. Suivez,un vice-premier ministre,ministre de l'inérieur, de la décentralisation et de la sécurité fait une déclaration officielle du gouvernement national. La réunion interinstitutionnelle du 30 juillet 2010 confirme cette mésure et à la fin,c'est Malu-Malu qui décide.
Ce n'est pas en vain que je dis que Joseph Kabila représente à lui tout seul le principal obstacle à notre développement national. Il n'y a qu'à voir l'improvisation ou mieux un calcul politique criminel avec lequel il mene le dossier "Election 2011" pour se rendre compte de sa mauvaise foi.
Le Vice-premier ministre, ministre de l'intérieur et de la décentralisation donc officiellement monsieur Election du gouvernement de la Rdc Adolphe Lumanu Nsefu déclare publiquement que l'opération sur l'enrolement et les émissions des cartes d'électeurs sont caduques jusqu'à nouvel ordre.
Voilà que surgit un personnage sombre nommé Apollinaire Malu-Malu dont je ne sais où il tire sa légitimité pour contredire le gouvernement congolais. Il déclare sans sourciller ce 05 aout 2010:"les cartes d’électeur émises en 2005 et 2006 restent bel et bien valables et servent de cartes d’identité provisoires sur toute l’étendue de la République jusqu’à la fin de l’opération de révision du fichier électoral".
L’Abbé Apollinaire Malu-Malu a toutefois précisé que seules les personnes détentrices de nouvelles cartes d’électeur auront droit aux votes des années 2011 et 2012. Je ne sais pas au nom de quoi ce monsieur se donne ce droit de décider au nom et à la place du gouvernement congolais surtout qu'il y a déjà une loi sur la CENI.
A moins que le Congo de Joseph Kabila soit un pays des fous. Suivez,un vice-premier ministre,ministre de l'inérieur, de la décentralisation et de la sécurité fait une déclaration officielle du gouvernement national. La réunion interinstitutionnelle du 30 juillet 2010 confirme cette mésure et à la fin,c'est Malu-Malu qui décide.
mardi 3 août 2010
Le RCD fete le 12ième anniversaire de l'invasion rwandaise à Kinshasa !
Un peuple sans mémoire est un peuple mort dit un adage populaire. C'est plus qu'un devoir pour moi que de rappeller un fait passé presqu'inaperçu mais qui a une très grande signification politique. Azarias Ruberwa et le RCD viennent ainsi impunément de feter en plein Kinshasa le 12ème anniversaire de l'invasion rwandaise ce 02 aout 2010.
Le RCD d'Azarias Ruberwa continue de narguer impunément les congolais au nom fallacieux de la démocratie. Si ce n'est pas de la provocation alors je me demande bien ce que ça peut etre. Imaginez-vous un seul instant un parti nazi puisse etre autorisé à celebrer les massacres des juifs à Tel Aviv ?
Imaginez-vous Oussama Ben Laden et Al Qaida puissent venir celebrer l'anniversaire du 11 septembre à New York au nom de la liberté d'expression ? Imaginez-vous les Taliban faire de meme en Afghanistan ou les FDRL celebrer le début du genocide à Kigali au nom de la reconciliation nationale ?
Pourquoi ce qui est impossible ailleurs devrait etre toleré chez nous ? Est-ce que nous nous souvenons encore de ce qui s'est passé ce fameux 02 aout 1998, date de la création du RCD qu'Azarias Ruberwa fete en grande pompe à Kinshasa ? Si vous avez oublié, moi en tout cas je me souviens très bien de ce qui s'est passé.
James Kabarebe qui était alors en ce moment là congolais et qui se retrouve aujourd'hui comme par magie ministre de la défense rwandaise après avoir été chef d'état-major de l'armée rwandaise et bien avant celui de la RDC avait planifié une opération aéroportée sur la base militaire de Kitona au Bas-congo à partir de Goma.
La suite tout le monde la connait. Il a fallu l'intervention militaire de l'Angola, du Zimbabwe et de la Namibie pour que la RDC tienne le coup.Mzée LD Kabila s'est maintenu au pouvoir au prix de très graves compromissions que nous payons encore aujourd'hui et cela sans pour autant éviter des milliers de dégats en vies humaines.
Pour rappel, à la date d'anniversaire que commémore Azarias Ruberwa, il eut coupure d'électricité et d'eau potable qui causèrent des milliers de morts. Cette situation insupportable créa une crise politique majeure entre deux pays frontaliers le Rwanda et la RDC qui ébranla l'harmonie dans la sous-region des grands lacs.
Six armées régulières africaines celles du Rwanda, de l'Ouganda, du Burundi d'un coté et de la Namibie, du Zimbabwe et de l'Angola de l'autre s'affrontèrent sur notre sol à cause de cette date du 02 aout alors je trouve ignoble que Maitre Azarias Ruberwa puisse la feter à Kinshasa comme un heureux événement.
Si pour lui, cette date représente le début de son ascension au pouvoir. De la mise sous tutelle rwandaise d'une grande partie de notre territoire national. Si tous les crimes odieux commis par les rwandais et les massacres à grande échelle perpetrés sur nos population ne sont rien à ses yeux et bien pour le peuple congolais, cette date représente plus qu'un deuil.
Au nom de quoi, le gouvernement de Joseph Kabila permet à un mouvement criminel rwandais d'etre enregistré comme parti politique chez nous tout d'abord. Ensuite, pourquoi Joseph Kabila continue à autoriser à tous ces criminels qui, comme par hasard, béneficient toujours de l'impunité de profaner notre mémoire collective.
Le moins que l'on puisse dire,c'est d'interdire à ses inciviques rwandais infiltrés chez nous de narguer le peuple congolais. Douze ans d'impunité suffisent pour que cette mascarde prenne fin. On ne peut pas permettre aux gens qui nous veulent du mal de continuer impunément à nous narguer sur notre propre sol sans que l'on réagisse.
Le RCD d'Azarias Ruberwa continue de narguer impunément les congolais au nom fallacieux de la démocratie. Si ce n'est pas de la provocation alors je me demande bien ce que ça peut etre. Imaginez-vous un seul instant un parti nazi puisse etre autorisé à celebrer les massacres des juifs à Tel Aviv ?
Imaginez-vous Oussama Ben Laden et Al Qaida puissent venir celebrer l'anniversaire du 11 septembre à New York au nom de la liberté d'expression ? Imaginez-vous les Taliban faire de meme en Afghanistan ou les FDRL celebrer le début du genocide à Kigali au nom de la reconciliation nationale ?
Pourquoi ce qui est impossible ailleurs devrait etre toleré chez nous ? Est-ce que nous nous souvenons encore de ce qui s'est passé ce fameux 02 aout 1998, date de la création du RCD qu'Azarias Ruberwa fete en grande pompe à Kinshasa ? Si vous avez oublié, moi en tout cas je me souviens très bien de ce qui s'est passé.
James Kabarebe qui était alors en ce moment là congolais et qui se retrouve aujourd'hui comme par magie ministre de la défense rwandaise après avoir été chef d'état-major de l'armée rwandaise et bien avant celui de la RDC avait planifié une opération aéroportée sur la base militaire de Kitona au Bas-congo à partir de Goma.
La suite tout le monde la connait. Il a fallu l'intervention militaire de l'Angola, du Zimbabwe et de la Namibie pour que la RDC tienne le coup.Mzée LD Kabila s'est maintenu au pouvoir au prix de très graves compromissions que nous payons encore aujourd'hui et cela sans pour autant éviter des milliers de dégats en vies humaines.
Pour rappel, à la date d'anniversaire que commémore Azarias Ruberwa, il eut coupure d'électricité et d'eau potable qui causèrent des milliers de morts. Cette situation insupportable créa une crise politique majeure entre deux pays frontaliers le Rwanda et la RDC qui ébranla l'harmonie dans la sous-region des grands lacs.
Six armées régulières africaines celles du Rwanda, de l'Ouganda, du Burundi d'un coté et de la Namibie, du Zimbabwe et de l'Angola de l'autre s'affrontèrent sur notre sol à cause de cette date du 02 aout alors je trouve ignoble que Maitre Azarias Ruberwa puisse la feter à Kinshasa comme un heureux événement.
Si pour lui, cette date représente le début de son ascension au pouvoir. De la mise sous tutelle rwandaise d'une grande partie de notre territoire national. Si tous les crimes odieux commis par les rwandais et les massacres à grande échelle perpetrés sur nos population ne sont rien à ses yeux et bien pour le peuple congolais, cette date représente plus qu'un deuil.
Au nom de quoi, le gouvernement de Joseph Kabila permet à un mouvement criminel rwandais d'etre enregistré comme parti politique chez nous tout d'abord. Ensuite, pourquoi Joseph Kabila continue à autoriser à tous ces criminels qui, comme par hasard, béneficient toujours de l'impunité de profaner notre mémoire collective.
Le moins que l'on puisse dire,c'est d'interdire à ses inciviques rwandais infiltrés chez nous de narguer le peuple congolais. Douze ans d'impunité suffisent pour que cette mascarde prenne fin. On ne peut pas permettre aux gens qui nous veulent du mal de continuer impunément à nous narguer sur notre propre sol sans que l'on réagisse.
lundi 2 août 2010
Le 03 aout, c'est mon anniversaire !
Je remercie Dieu qui m'accorde gratuitement son souffle de vie, la bonne santé et la liberté des mouvements. C'est un jour special pour moi. Un moment particulier de penser au chemin déjà parcouru et de la grace que Dieu m'accorde en m'offrant encore une nouvelle année d'existence.
Qu'à travers cette nouvelle année que l'Eternel m'accorde, puisse t-Il seulement m'ouvrir les écluses des cieux, qu'Il repande sur moi Sa grace,qu'Il me fasse miséricorde et qu'Il m'ouvre Ses intarissables sources de bénédictions, de vie. Qu'Il me permette d'accomplir des joyeux desseins qu'Il a disposés pour moi.
Que le Tout puissant me protège et me comble dans tout ce que j'entreprendrai au cours de cette année nouvelle selon Sa seule volonté. Eh oui, je suis heureux et comblé sur le plan personnel. Et ce n'est que le début d'une très longue liste qui vous sera publiée au fur et à mésure que j'atteindrai mes objectifs.
Teddy Mfitu
Qu'à travers cette nouvelle année que l'Eternel m'accorde, puisse t-Il seulement m'ouvrir les écluses des cieux, qu'Il repande sur moi Sa grace,qu'Il me fasse miséricorde et qu'Il m'ouvre Ses intarissables sources de bénédictions, de vie. Qu'Il me permette d'accomplir des joyeux desseins qu'Il a disposés pour moi.
Que le Tout puissant me protège et me comble dans tout ce que j'entreprendrai au cours de cette année nouvelle selon Sa seule volonté. Eh oui, je suis heureux et comblé sur le plan personnel. Et ce n'est que le début d'une très longue liste qui vous sera publiée au fur et à mésure que j'atteindrai mes objectifs.
Teddy Mfitu
Les congolais de l'étranger voteront-ils cette fois-ci ?
Drole de pays qu'est la Rdc où il suffit de sortir des frontières nationales pour une raison ou une autre pour ne plus etre congolais,du moins d'etre consideré comme tel. En 2006, Joseph Kabila a justifié l'exclusion de plus de 10 millions de congolais aux élections de 2006 au motif qu'il lui manquait des moyens.
Treize ans après l'arrivée de l'AFDL au pouvoir et neuf ans après celle personnelle de Joseph Kabila, les congolais n'ont toujours pas des cartes nationales d'identité. On se croirait rever mais que non.Nous sommes bel et bien dans un pays qui connait des guerres d'agression au motif fallacieux des crises identitaires.
La minorité Tutsie surreprésentée aux différentes institutions de la Rdc et qui nous fait la guerre depuis 1996 ne représente meme pas 1% de la population totale congolaise d'après les données statistiques des experts de l'identification nationale congolaise mais elle est toujous prise en compte.
Alors comment comprendre l'exclusion du 1/5ième de la population qui vit en étranger ? Et curieusement, personne ne s'en soucie. Personne n'en parle. Aucun recensement n'est prévu pour nous qui vivons à l'étranger. Ne sommes-nous plus congolais par ce qu'on vit à l'étranger ?
Joseph Kabila n'ayant pas su se montrer digne de ses fonctions et à la hauteur de sa charge,la RDC a toujours plus qu'hier besoin d’une présidence dotée d'un leadership visionnaire et credible et non d'un leadership faible tel Joseph Kabila ni d’un gouvernement immobile tel que celui d'Adolphe Muzito.
Elle a aussi besoin d’une opposition forte, des véritables débats d’idées et de mécanismes de contrôle au sein du Parlement et des médias indépendants qui font leur travail d’information sans interférences,sans intimidations et menaces de mort. D'une société civile crédible capable de jouer à l'arbitre quand il le faut.
Qui donne la leçon, donne un exemple dit-on. Floribert CHEBEYA comme tant d'autres ne seraient sans doute pas morts sinon. Réduire la distance entre le pouvoir et l'opposition sans contrepartie pour le peuple congolais, c'est prendre le risque d'ouvrir des voies de passage pour tous les criminels qui jouissent encore de l'impunité.
Répondre par la stigmatisation à notre interrogation pourtant légitime consistant à savoir pourquoi le gouvernement de Joseph Kabila ignore t-il les congolais vivant à l'étranger et la peur que celle-ci procure aux jouisseurs et courtisans du Rais n'est pas la solution. Cela ne pourra aboutir un jour qu'à une véritable explosion entre ces deux fractions.
Un veritable responsable politique ne peut pas gouverner impunément contre une grande partie de son propre pays. On ne peut pas se permettre de gouverner un si grand pays par défi contre ceux des nationaux qui ne pensent pas comme vous et cela sans chercher à savoir pourquoi il y a un si grand désamour.
Laisser un si grand potentiel économique à la marge de la vie nationale au motif qu'il ne soutient pas vos actions est tout simplement stupide. La diaspora congolaise investit aujourd'hui 10 milliards de dollars ( données western union) au pays plus que le budget national du gouvernement de Joseph Kabila qui est de 6 milliards dont une grande partie provient de l'aide exterieure.
Comment les gens qui font qu'il n'y ait pas soulevement populaire au pays en se substituant au gouvernement concernant l'éducation, soins de santé etc ne peuvent pas etre pris au sérieux et etre considerés par ceux-là meme qui ne font rien des prérogatives constitutionnelles qui leur obligent pourtant à rendre des comptes sur leurs diverses actions ?
Voter est un droit civique reconnu par la constitution dans certains pays. Ne pas le remplir fait qu'on encourt meme des sanctions financières comme au Canada et en Belgique. Curieusement,certains courtisans en Rdc voudraient que les congolais de la diaspora y rénoncent et restent ainsi privés du droit de se choisir leur dirigeant.
L'opposition congolaise devrait faire pression sur la CENI pour qu'elle prenne en compte la diaspora dans les opérations d'enrolement des électeurs. C'est un véritable potentiel électoral capable de faire basculer à lui tout seul les élections de 2011 vers le camp de la patrie afin de bouter les agresseurs dehors et que nous,congolais, refondons dans la serenité notre pays.
Treize ans après l'arrivée de l'AFDL au pouvoir et neuf ans après celle personnelle de Joseph Kabila, les congolais n'ont toujours pas des cartes nationales d'identité. On se croirait rever mais que non.Nous sommes bel et bien dans un pays qui connait des guerres d'agression au motif fallacieux des crises identitaires.
La minorité Tutsie surreprésentée aux différentes institutions de la Rdc et qui nous fait la guerre depuis 1996 ne représente meme pas 1% de la population totale congolaise d'après les données statistiques des experts de l'identification nationale congolaise mais elle est toujous prise en compte.
Alors comment comprendre l'exclusion du 1/5ième de la population qui vit en étranger ? Et curieusement, personne ne s'en soucie. Personne n'en parle. Aucun recensement n'est prévu pour nous qui vivons à l'étranger. Ne sommes-nous plus congolais par ce qu'on vit à l'étranger ?
Joseph Kabila n'ayant pas su se montrer digne de ses fonctions et à la hauteur de sa charge,la RDC a toujours plus qu'hier besoin d’une présidence dotée d'un leadership visionnaire et credible et non d'un leadership faible tel Joseph Kabila ni d’un gouvernement immobile tel que celui d'Adolphe Muzito.
Elle a aussi besoin d’une opposition forte, des véritables débats d’idées et de mécanismes de contrôle au sein du Parlement et des médias indépendants qui font leur travail d’information sans interférences,sans intimidations et menaces de mort. D'une société civile crédible capable de jouer à l'arbitre quand il le faut.
Qui donne la leçon, donne un exemple dit-on. Floribert CHEBEYA comme tant d'autres ne seraient sans doute pas morts sinon. Réduire la distance entre le pouvoir et l'opposition sans contrepartie pour le peuple congolais, c'est prendre le risque d'ouvrir des voies de passage pour tous les criminels qui jouissent encore de l'impunité.
Répondre par la stigmatisation à notre interrogation pourtant légitime consistant à savoir pourquoi le gouvernement de Joseph Kabila ignore t-il les congolais vivant à l'étranger et la peur que celle-ci procure aux jouisseurs et courtisans du Rais n'est pas la solution. Cela ne pourra aboutir un jour qu'à une véritable explosion entre ces deux fractions.
Un veritable responsable politique ne peut pas gouverner impunément contre une grande partie de son propre pays. On ne peut pas se permettre de gouverner un si grand pays par défi contre ceux des nationaux qui ne pensent pas comme vous et cela sans chercher à savoir pourquoi il y a un si grand désamour.
Laisser un si grand potentiel économique à la marge de la vie nationale au motif qu'il ne soutient pas vos actions est tout simplement stupide. La diaspora congolaise investit aujourd'hui 10 milliards de dollars ( données western union) au pays plus que le budget national du gouvernement de Joseph Kabila qui est de 6 milliards dont une grande partie provient de l'aide exterieure.
Comment les gens qui font qu'il n'y ait pas soulevement populaire au pays en se substituant au gouvernement concernant l'éducation, soins de santé etc ne peuvent pas etre pris au sérieux et etre considerés par ceux-là meme qui ne font rien des prérogatives constitutionnelles qui leur obligent pourtant à rendre des comptes sur leurs diverses actions ?
Voter est un droit civique reconnu par la constitution dans certains pays. Ne pas le remplir fait qu'on encourt meme des sanctions financières comme au Canada et en Belgique. Curieusement,certains courtisans en Rdc voudraient que les congolais de la diaspora y rénoncent et restent ainsi privés du droit de se choisir leur dirigeant.
L'opposition congolaise devrait faire pression sur la CENI pour qu'elle prenne en compte la diaspora dans les opérations d'enrolement des électeurs. C'est un véritable potentiel électoral capable de faire basculer à lui tout seul les élections de 2011 vers le camp de la patrie afin de bouter les agresseurs dehors et que nous,congolais, refondons dans la serenité notre pays.
2011, élections de tout le danger !
Le décor commence à etre planté pour les élections de 2011. Mais avant de parler nouvelles élections, il ne serait pas sage de faire un bilan de notre parcours électoral ? Au congo de Joseph Kabila, les élections riment avec démagogie, promesses qui ne seront jamais tenues et surtout fraudes massives.
Rien qu'avec ce petit tableau sombre, je ne comprend pas l'enthousiasme des politiques congolais pour les élections prévues en 2011. Ont-ils tous tenu leurs promesses des élections passées ou meme dressé le moindre bilan de leurs actions pour qu'ils aient le courage de revenir devant leurs électeurs demandés un nouveau mandat ?
Joseph Kabila a triché en 2006 avec l'appui de la communauté internationale dirigée alors en Rdc par l'américain William Swing et le belge Louis Michel. Les politiques congolais surtout ceux de l'opposition ont-ils tiré toutes les leçons de ce qui a permis à un homme impopulaire dans l'ensemble du territoire national et au niveau de la diaspora d'etre proclamé vainqueur des présidentielles congolaises ?
Les événements malheureux survenus juste après la proclamation des résultats des élections de 2006 sont encore frais dans notre mémoire collective pour ne pas nous poser des questions. Joseph Kabila en bon seigneur de guerre ne connait qu'une seule logique,une seule règle.Celle de la violence puérile et gratuite,le langage de la force.
Quelle personnalité en face de lui peut aujourd'hui le dissuader de ne pas user de la seule chose qu'il a que tous les autres n'ont pas ? Joseph Kabila se trompe gravement mais malheureusement pour lui, il peut compter sur l'imbécilité de la classe politique congolaise dans son ensemble qui l'encourage dans cette mauvaise voie.
Cet homme peu bavard pourtant ne croit qu’à la force. Il a une vision myope du monde et contribue à fabriquer une société de la haine qui ne fait que préparer les drames odieux de demain. Le silence n'est jamais plus silencieux que dans les lieux habitués au bruit et à l'agitation dit-on.
Voilà pourquoi, je crois que tous ceux qui veulent oeuvrer à partir de valeurs démocratiques et républicaines ont à faire ensemble. C'est le seul moyen éfficace de le mettre hors état de nuire. Nous ne devons surtout pas nous donner le luxe de ne rien faire pour les génerations futures.
C'est plus qu'un crime que de cautionner une colonisation en pleine possession de nos moyens de défense. Quel est ce congolais qui accepterait d'etre sous le joug de la colonisation rwando-burundo-ougandaise en pleine mondialisation ? Meme si ce n'est pas une question de conviction politique pour certains, je crois fermement ne fut-ce que par honneur elle le deviendra.
On ne peut qu'etre solidaire de la souffrance de nos frères qui meurent parfois sans savoir pourquoi. Se révolter contre les incessantes humiliations que subissent nos mères,femmes et filles qui sont violées puis mutilées chaque matin, midi et soir par des agresseurs souvent atteints du virus de Sida.
Faut-il qu'on devienne tous palestiniens pour que nous nous rendions compte de l'importance d'avoir une patrie à défendre,une nation souveraine,un état démocratique,un territoire bien délimité et clairement respecté à ses frontières internationales, et un pays prospère où il fera beau vivre pour tous ?
Joseph Kabila a réussi à faire de notre nation un enfer. Nos frontières internationales ne sont plus que poreuses et perméables. Nos institutions de la république aux ordres de l'homme à la grande capacité d'écoute. L'unité nationale est devenue une notion abstraite que très peu seulement réussisse encore à s'en souvenir.
Curieux cheminement pour celui que la Constitution fait le garant des Institutions. Mais au-delà de l'originalité de sa démarche macabre, ce sont ses conséquences qu'il faut examiner. D'abord, il est curieux de vouloir etre partout à la fois. De tout controler lorsqu'on est incapable de punir ses propres collaborateurs qui transgressent sans cesse la loi.
Les moyens de nommination et de révocation qu'il utilise sont toujours comme par hasard frappés du sceau de l'illégalité.Comment faire respecter la loi au moyen de mesures elles-mêmes illégales ? Ensuite, que reste-t-il de la République lorque son principal responsable n'hésite pas à se situer lui-même au-delà du cadre qu'elle autorise ?
N'est-ce-pas dans tous les cas encourager les comportements qu'on prétend réprimer. Joseph Kabila ne sait pas que la meilleure pédagogie passe par l'exemple,celui que l'on donne soi-meme. Il a à cet égard renoncé à cette mission semblant ne voir dans les règles formelles ou éthiques que la république a établi que des obstacles de papier qu'on peut chiffonner à l'envie.
Voilà ce qui semble etre la situation qui prévaut juste avant les élections de 2011. Aucun cadre propice à l'élaboration des perspectives d'avenir. Aucun bilan, aucun projet national d'envergure et surtout aucun reve national. C'est pour moi plus qu'une simple élection, ce sera le moment de vaincre ou de mourir.
Rien qu'avec ce petit tableau sombre, je ne comprend pas l'enthousiasme des politiques congolais pour les élections prévues en 2011. Ont-ils tous tenu leurs promesses des élections passées ou meme dressé le moindre bilan de leurs actions pour qu'ils aient le courage de revenir devant leurs électeurs demandés un nouveau mandat ?
Joseph Kabila a triché en 2006 avec l'appui de la communauté internationale dirigée alors en Rdc par l'américain William Swing et le belge Louis Michel. Les politiques congolais surtout ceux de l'opposition ont-ils tiré toutes les leçons de ce qui a permis à un homme impopulaire dans l'ensemble du territoire national et au niveau de la diaspora d'etre proclamé vainqueur des présidentielles congolaises ?
Les événements malheureux survenus juste après la proclamation des résultats des élections de 2006 sont encore frais dans notre mémoire collective pour ne pas nous poser des questions. Joseph Kabila en bon seigneur de guerre ne connait qu'une seule logique,une seule règle.Celle de la violence puérile et gratuite,le langage de la force.
Quelle personnalité en face de lui peut aujourd'hui le dissuader de ne pas user de la seule chose qu'il a que tous les autres n'ont pas ? Joseph Kabila se trompe gravement mais malheureusement pour lui, il peut compter sur l'imbécilité de la classe politique congolaise dans son ensemble qui l'encourage dans cette mauvaise voie.
Cet homme peu bavard pourtant ne croit qu’à la force. Il a une vision myope du monde et contribue à fabriquer une société de la haine qui ne fait que préparer les drames odieux de demain. Le silence n'est jamais plus silencieux que dans les lieux habitués au bruit et à l'agitation dit-on.
Voilà pourquoi, je crois que tous ceux qui veulent oeuvrer à partir de valeurs démocratiques et républicaines ont à faire ensemble. C'est le seul moyen éfficace de le mettre hors état de nuire. Nous ne devons surtout pas nous donner le luxe de ne rien faire pour les génerations futures.
C'est plus qu'un crime que de cautionner une colonisation en pleine possession de nos moyens de défense. Quel est ce congolais qui accepterait d'etre sous le joug de la colonisation rwando-burundo-ougandaise en pleine mondialisation ? Meme si ce n'est pas une question de conviction politique pour certains, je crois fermement ne fut-ce que par honneur elle le deviendra.
On ne peut qu'etre solidaire de la souffrance de nos frères qui meurent parfois sans savoir pourquoi. Se révolter contre les incessantes humiliations que subissent nos mères,femmes et filles qui sont violées puis mutilées chaque matin, midi et soir par des agresseurs souvent atteints du virus de Sida.
Faut-il qu'on devienne tous palestiniens pour que nous nous rendions compte de l'importance d'avoir une patrie à défendre,une nation souveraine,un état démocratique,un territoire bien délimité et clairement respecté à ses frontières internationales, et un pays prospère où il fera beau vivre pour tous ?
Joseph Kabila a réussi à faire de notre nation un enfer. Nos frontières internationales ne sont plus que poreuses et perméables. Nos institutions de la république aux ordres de l'homme à la grande capacité d'écoute. L'unité nationale est devenue une notion abstraite que très peu seulement réussisse encore à s'en souvenir.
Curieux cheminement pour celui que la Constitution fait le garant des Institutions. Mais au-delà de l'originalité de sa démarche macabre, ce sont ses conséquences qu'il faut examiner. D'abord, il est curieux de vouloir etre partout à la fois. De tout controler lorsqu'on est incapable de punir ses propres collaborateurs qui transgressent sans cesse la loi.
Les moyens de nommination et de révocation qu'il utilise sont toujours comme par hasard frappés du sceau de l'illégalité.Comment faire respecter la loi au moyen de mesures elles-mêmes illégales ? Ensuite, que reste-t-il de la République lorque son principal responsable n'hésite pas à se situer lui-même au-delà du cadre qu'elle autorise ?
N'est-ce-pas dans tous les cas encourager les comportements qu'on prétend réprimer. Joseph Kabila ne sait pas que la meilleure pédagogie passe par l'exemple,celui que l'on donne soi-meme. Il a à cet égard renoncé à cette mission semblant ne voir dans les règles formelles ou éthiques que la république a établi que des obstacles de papier qu'on peut chiffonner à l'envie.
Voilà ce qui semble etre la situation qui prévaut juste avant les élections de 2011. Aucun cadre propice à l'élaboration des perspectives d'avenir. Aucun bilan, aucun projet national d'envergure et surtout aucun reve national. C'est pour moi plus qu'une simple élection, ce sera le moment de vaincre ou de mourir.
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