mardi 30 juin 2009

30 juin 2009, jour de l'indépendance en pleine agression et occupation !

Aujourd'hui 30 juin 2009 notre pays la Rdc a totalisé 49 ans depuis son ascension à la souverainneté internationale. C'est le moment de nous arreter un moment pour honorer à la fois le reve fondateur des pères de notre nation et le sacrifice consenti par nos aieux pour nous léguer une nation souveraine,un Etat indépendant et un territoire pour nos progénitures.

C'est aussi le moment pour chacun d'entre nous de faire le bilan de notre parcours communautaire particulier en tant que peuple, en tant qu'Etat en vue de tirer les leçons de nos erreurs du passé. L'histoire de notre pays est riche tant les événements majeurs se sont succedé à un rythme effrené depuis l'Etat Indépendant du Congo du Roi des belges.

Dès la conférence de Berlin, la cession de ce vaste territoire au coeur de l'afrique riche en matières prémières au royaume de belgique suite aux dettes de jeu du roi des belges vis à vis de son propre royaume et l'ascension de ce dernier à la souverainneté internationale en cette date honorable et inoubliable du 30 juin 1960.


Comment sommes-nous arrivés où nous en sommes aujourd'hui ? Comment du reve de la grandeur, du role de détonateur du developpement de tout le continent africain, on se retrouve dernier parmi les derniers et en situation chronique de viols, massacres et guerres ? C'est triste à dire mais c'est plus qu'un gachis s'il faut considérer notre pays sur le plan stratégique.

Nous avons tout pour imposer notre volonté à tout le continent africain. Nous devrions etre l'interlocuteur privilegié de toutes les puissances mais non ! nous ne sommes meme pas important pour regler des dossiers sous-regionaux. Quel n'a pas été le gachis de toutes les opportunités que nous avons eues pour nous créer une place au soleil ?

Un demi-siècle de gaspillage, de résignation, de privation de notre liberté collective. Un demi-siècle des pillages de notre bien communautaire par les multinationales avec le concours de brebis égarées de la république, de spoliation des deniers publics et de course à l'enrichissement sans cause de quelques-uns au détriment de la majorité de la population.

Comme pour ne pas s'arreter en si bon chemin, il y a l'agression de nos voisins orientaux avec l'appui de memes puissances qui ont toujours pillé notre pays et tué nos leaders. Ce jour particulier du 30 juin doit etre un jour pour tout congolais de faire le bilan de notre parcours. De comprendre contre qui nous nous battons. Comment devons-nous nous comporter pour gagner ce combat.

Il en va de notre avenir commun. Il en va de notre survie nationale. Je suis triste par ce que je sais que beaucoup sont morts pour nous léguer un territoire indépendant où chacun devait vivre son reve en homme libre. Beaucoup ont accepté le sacrifice supreme pour que nous soyons ce que nous devrions etre et non ce que nous sommes devenus aujourd'hui.

Le seul moyen d'honorer leurs mémoires et de ne pas rendre leur sacrifice inutile, c'est de s'armer de courage et de vaincre toutes formes d'adversité qui se présentent. De bouter nos envahisseurs dehors. De briser le joug de la servitude de multinationales. De redonner à notre indépendance toute sa splendeur, de la célebrer avec faste mais en hommes libres.



















30 juin 2009, que pouvons-nous feter après 49 ans de gachis !

lundi 29 juin 2009

La CENI sans Malu-Malu, enfin un voleur de moins et une bonne nouvelle qui vient de la Rdc !

En annonçant sa décision sur la radio onusienne OKAPI émettant en Rdc de ne pas etre membre ou président de la commission électorale nationale indépendante en 2011, l'abbé Apollinaire Malu-Malu ne pouvait imaginer l'enthousiasme et le sentiment de paix qu'il suscite dans le chef de la population congolaise et des observateurs avertis de la politique congolaise de le savoir hors de tout processus électoral à venir.

En effet, son personnage énigmatique quasi-mystique au calme réligieux illustre parfaitement le rejet et la désapprobation qu'il a toujours suscité au sein de la population congolaise. Sa décision émane certes de Joseph Kabila et je me rejouis qu'il a écouté la voix de la raison. Lui qui aida Joseph Kabila à voler le vote des congolais et qui légitima l'imposture en 2006. Il ne pouvait garder son poste pour reéditer le meme exploit.

Le président national de la Commission Electorale Indépendante, CEI, explicite sa pensée : «Comme le savez, la CEI va bientôt terminer son travail. Elle aurait pu terminer avant, mais c’est le parlement n’a pas pu voter la loi sur la CENI à temps. Donc, la CEI cédera la place à la Ceni.» Cependant, l’abbé Malu Malu apporte une précision de taille : Mais conformément à l’arrêt de la Cour suprême de justice, la CEI a encore les pleins pouvoirs pour préparer les élections urbaines, municipales et locales et déjà pour organiser actuellement le fichier électoral.

Cet arret est à mon avis inexistant. Jamais qui que ce soit nous a dans un passé récent parler d'un arret de la Cour Supreme de Justice accordant une légitimité à Malu-Malu et à sa bande de continuer à tripatouiller le fichier électoral à sa guise et à organiser les opérations électorales futures et ce, malgré l'installation des institutions républicaines démocratiquement élues.

En attendant la CENI, Malu-Malu se dit au travail jour et nuit, d’une manière optimale. Je ne sais pas de quel travail ce monsieur parle. Le président de la CEI n’entend pas briguer un poste à la future CENI tant il pense reprendre ses activités pastorales : «J’avais déjà annoncé que je ne serai pas membre de la CENI parce que je suis prêtre. Je réponds à une hiérarchie et je sais que mon évêque m’avait autorisé à travailler dans la CEI pendant la transition. Donc, à la fin de la CEI, je serai à la disposition de mon évêque.»

Ce monsieur se moque vraiment du monde. Mais l'essentiel est qu'il ne sera plus là demain pour légitimer l'absurde, pour faire passer la pillule amère à la population meurtrie. Mais ne lui donnons pas l'opportunité de faire ce qu'il sait faire de mieux c'est à dire tripatouiller le fichier pour aider son chef Joseph Kabila à avoir des électeurs fictifs en 2011.

vendredi 19 juin 2009

Joseph Kabila pense rempiler en 2011 mais pour quoi faire !

Joseph Kabila pense rempiler en 2011 mais pour quoi faire ? J'expose ici les raisons pour lesquelles je pense qu'il ne doit pas rempiler en 2011. Eh bien les raisons qui militent contre son initiative de rester au pouvoir pour le simple plaisir du pouvoir sont légion. Tout d’abord par ce qu’il aura déjà fait 10 ans à la tete de la nation congolaise et que ce qu’il n’aura pas accompli en dix ans de pouvoir, je ne vois pas comment il le ferait en 5 ans.

Aussi il faut que le pays juge son action à la tete de la nation congolaise depuis son ascension en janvier 2001 jusqu’à ce jour et ce qu’il aura accompli pendant toutes ces années. Il faut aussi élucider les circonstances de la mort de son prédecesseur Mzée Laurent-désiré Kabila à la tete de l’éxécutif congolais et son ascension au pouvoir. Après il nous faudra plus que des loupes pour trouver quelle que réalisation aussi insignifiante soit-elle à mettre à son actif.

Il faudra conjuguer ces réalisations si réalisation il y en aura bien sure avec l’aspiration du peuple congolais et l’ambition de la nation congolaise dans le concert des nations. Enfin il faudra qu’il nous dise qui il est vraiment par ce qu’il est inconnu de la nation congolaise jusqu’aujourd’hui. Son passé est mystérieux, son curriculum vitae est truffé de mensonges et de contre verités.

C’est l’unique Chef de l’Etat de la planète qui n’a ni ami d’enfance, ni collègue de classe et qui demeure enigmatique sur ses origines et son parcours personnel. Il demeure muet, il est un secret après huit ans d’exercice de pouvoir.Voilà pourquoi il ne peut pas rempiler en 2011. Par ce qu’il n’aura rien fait si ce n’est faire tuer des millions et des millions de congolais.

Il aura été le seul chef de l’Etat de la planète qui aura gouverné une grande nation pendant 10 ans sans avoir de carte nationale d’identité. Son seul attachement avec la nation congolaise c’est son passeport et sa carte d’électeur. Et ce sont les seuls documents qu’il a pour prouver son appartenance à notre histoire commune. Et son fameux passeport diplomatique a été établi après la mort de Laurent-désiré Kabila dans les circonstances miraculeuses dans son bureau de travail.

On ne peut quand meme pas confié notre destin national à une personne aussi peu confiante, aussi énigmatique que Joseph Kabila. Il y a trop d’accointances entre lui et les milieux maffieux qui pillent notre pays. Entre lui et nos agresseurs, entre lui et les Seigneurs de guerre qui font la pluie et le beau temps à l'Est de la Rdc et enfin par ce qu’il a menti sur tout.

Il a menti sur ses origines, ses vrais parents et son passé mystérieux avec un passage suspect dans l’Armée Patriotique Rwandaise à l’age de 16-23 ans jusqu’à la réalisation de ses incantations appellées abusivement Cinq chantiers. Je ne vois pas pourquoi le peuple congolais devait lui donner un autre mandat. Que fera t-il en 5 autres années qu'il n'aura pas pu faire en 10 ans.

Enfin pour l'instauration d'une vraie démocratie, il faudra que le peuple congolais se débarrasse une fois pour toute de tous ceux qui d'une manière ou d'une autre ont été impliqués dans notre malheur collectif. De ceux qui ont pris les armes pour accéder au pouvoir, de ceux qui ont versé les sangs congolais de quelle que manière que ce soit. Voilà pourquoi il ne peut rempiler selon moi par ce qu’on ne peut confier à un menteur l’avenir de tout un peuple. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.

mardi 16 juin 2009

Cloture de la session ordinaire mars-juin 2009 d'un Parlement caporalisé !

Pas besoin d'etre juriste ou expert en questions politiques pour se rendre compte de l'échec de la session ordinaire mars-juin 2009 du Parlement congolais. Cette session a débuté avec l'affaire Kamerhe. Que n'avons-nous pas vu ? Que n'avons-nous pas entendu ? Toutes les grosses pointures de la mouvance kabiliste sont montées au créneau pour descendre publiquement le président d'alors de l'assemblée nationale.

Comme ça ne suffisait toujours pas, l'AMP qui officiellement avait démandé sa démission engagea certains chroniqueurs, animateurs culturels et journalistes pour achever le travail. Toutes ces personnalités publiques ont debité des accusations graves sur le président d'une des institutions de la république. Quel était son crime ? C'est celui d'avoir émis un avis contraire à celui du Chef de l'Etat qui se définit depuis comme l'autorité morale de la majorité.

Lors d'une émission sur la chaine publique congolaise la RTNC Mr Zacharie BABABASWE, pour ne pas le citer, a déclaré publiquement qu'il y avait des preuves suffisantes prouvant la traitrise de Vital Kamerhe et son alliance avec sa majesté le roi du Kivu Laurent Nkundabatware Mihigo. De tels propos devaient normalement etre suivis de l'ouverture d'une information judiciaire par ce que le président de l'assemblée nationale dans ce cas serait un traitre à la nation.

Mais non ! Au congo de Joseph Kabila les calomnies, les injures publiques sans fondement et ni preuves sont tolerées. Il suffit qu'il soit porté par un fanatique du Rais et que ça concerne ses adversaires ou ceux que lui considerent comme ses ennemis. Et la grande question était de savoir par quel mecanisme, Joseph Kabila se permettait de violer la Constitution en s'octroyant des prérogatives qui ne lui sont pas attribuées.

La session ordinaire devait éclairer la population sur l'accord qui a permis le retour officiel sur notre sol des armées régulières des pays qui nous agressent encore. Le gouvernement devait s'expliquer devant la représentation nationale. Rien n'a été dit et rien n'a été fait. Pour l'AMP la majorité mécanique au pouvoir et son autorité morale Joseph Kabila, l'entrée massive des armées étrangères sur notre territoire national est un fait divers.

Ni le premier ministre, ni le ministre de l'intérieur, ni le ministre des affaires étrangères, ni celui de la défense nationale encore moins le Chef d'Etat-major géneral des FARDC n'a été interpellé et n'est venu s'expliquer. Ne parlons meme pas de qui aurait pu etre démis de ses fonctions pour cette faute grave aux conséquences incalculables.

Ainsi va la Rdc depuis que l'AFDL-CCP-PPRD et la coalition AMP-PALU-UDEMO sont au pouvoir. Le successeur de Vital Kamerhe au perchoir de l'assemblée nationale le PPRD Evariste Boshab qui vola l'argent de la SNEL lorsqu'il était directeur de cabinet de Joseph Kabila trouve quand meme malgré tout que la session ordinaire mars-juin 2009 a été une réussite.

Je ne sais vraiment pas de quelle réussite il a parlé dans son mot de cloture de la session ordinaire. Peut-etre celle d'avoir réussi à rendre le Parlement une simple caisse de résonnance. On comprend mieux pourquoi rien ne réussit plus dans ce pays et surtout pourquoi il n'y a plus d'hommes d'Etat en Rdc capables de porter l'aspiration de la nation.

Pour moi, la session ordinaire mars-juin 2009 a été non seulement un échec cuissant pour le peuple congolais mais aussi elle a été une session honteuse où la représentation nationale a étalé à la face du monde entier ses lacunes et ses incapacités chroniques à comprendre que notre intégrité territoriale et notre souverainneté internationale ne seront plus jamais sacrées, respectées. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.

samedi 13 juin 2009

Pas de session extraordinaire en Rdc au motif qu'il n'y aurait aucun dossier urgent !

Le président de l'assemblée nationale congolaise le PPRD Evariste Boshab a déclaré qu'il n'y aura pas de session parlementaire entre juin et septembre 2009 au motif qu'il n'y a aucun dossier urgent à traiter. Cet homme, professeur d'université et proche parmi les proches du Rais congolais ( souvenez-vous qu'il fut Dircab de Joseph Kabila et c'est lui qui détourna l'argent de la SNE " Société Nationale d'Electricité de congo-brazzaville destiné à la SNEL ) vit certainement sur une autre planète que la terre.

Si le président de l'assemblée nationale congolaise qui est une des personnalités majeures et avisées de la nation par ce qu'il anime une des institutions républicaines représentatives de surcroit trouve qu'il n'y a pas des dossiers urgents dans la nation congolaise où TOUT est urgent, TOUT est à faire, TOUT est à construire, ce qu'il ne faut rien attendre d'un tel regime par ce qu'honnetement, ces gens qui dirigent la Rdc actuellement ont tous perdus la raison.

Comment peut-il oser faire une telle déclaration dans une nation en guerre d'agression ? La Rdc est depuis 1996 un Etat assiegé et occupé à l'Est par les armées étrangères ougando-rwandaises et leurs rébellions internes la LRA de Joseph Kony pour l'Ouganda, le CNDP de sa majesté le roi du Kivu Laurent Nkundabatware Mihigo, les FDRL et les Interamwe pour le Rwanda. Et sans oublier à l'ouest c'est à dire à Kahemba au Bandundu et à Sava au Bas-congo par l'armée régulière angolaise.

Evariste Boshab ne peut ignorer qu'il y a des litiges d'une très grande sensibilité actuellement en Rdc. Si pour lui et son autorité morale de l'AMP j'ai cité Joseph Kabila les dossiers touchant à la souverainneté internationale de notre pays ne sont pas urgents alors ces gens ne méritent pas notre respect. Je prendrai volontier 4 dossiers pour lui rafraichir la mémoire. Il s'agit prémièrement de l'autorisation unilatérale de la part du Chef de l'Etat des entrées massives de l'armée régulière rwandaise aux Nord et Sud Kivu et de l'armée régulière ougandaise dans la province orientale pour les opérations Umoja Wetu et Coup de tonnerre.

Il s'agit deuxièmement du litige de la délimitation frontalière entre la Rdc et l'ouganda pour l'exploitation pétrolière commune au niveau du lac Albert. Il s'agit troisièmement de la meme délimitation frontalière entre la Rdc et l'Angola sur l'exploitation commune du petrole sur l'océan dans la cote ouest et quatrièmement de la motion de défiance initiée par Clément Kanku Bukasa contre le premier ministre Adolphe Muzito.

Que Joseph Kabila donne des injoctions à Evariste Boshab pour accorder 3 mois de sursis à Adolphe Muzito, ce n'est pas notre affaire. Mais que ce dernier agisse en tant que président de l'assemblée nationale sans se reférer à la plenière pour accorder antidémocratiquement 3 mois de plus de pillage, de détournement de deniers publics et de salaires mirobolants sans travail à Adolphe Muzito est cynique.

Mais au Congo de Joseph Kabila, plus rien n'étonnent les observateurs avertis tels que moi. Reste à savoir ce que feront les politicailleurs véreux qui peuplent l'opposition politique et le pouvoir éxécutif en Rdc pour faire vivre la démocratie en Rdc. En attendant, Adolphe Muzito et Joseph Kabila continueront de plus bel leur travail de sape de nos institutions.

L'un en ne faisant absolument rien pour accomplir ne fut-ce que la mission lui assignée par son chef Joseph Kabila et l'autre en donnant des missions sans objectif et quasi sans moyens financiers à son protegé puisque c'est le gouvernement parallèle qu'il dirige avec ses fidèles dociles parmi les fidèles tel que Katumba Mwanke qui gère la finance publique depuis 2001.

Je réclame ici une session extraordinaire pour exposer devant notre peuple les dossiers qui touchent à notre souverainneté, à l'intégrité de notre territoire, à l'intangibilité de nos frontières et à la vie quotidienne de notre peuple. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.

mardi 9 juin 2009

Adolphe Muzito courbe l'échine pour préserver son fauteuil devant les injonctions pourtant anti-constitutionnelles de Joseph Kabila à son égard

Adolphe Muzito paie le prix de son avarice, de sa naiveté et de sa traitrise à la nation congolaise. Plus grave, il est tout sauf un homme d'Etat. Il n'a ni dignité ni charisme nécessaire pour comprendre qu'un premier ministre n'est pas n'importe qui dans une république. Sa réponse à la correspondance lui adressée par le directeur du cabinet du chef de l'Etat est d'une inconsistance inadmissible. Son seul leitmotiv dans cette missive étant de préserver son fauteuil de premier ministre.

Depuis la présentation du programme de son gouvernement à l'assemblée nationale, j'ai eu à douter de sa capacité à faire mieux que son predecesseur Antoine Gizenga. Souvenez-vous que pour quelqu'un qui a été ministre de budget dans le gouvernement précedent et ancien inspecteur des finances, son programme ne comportait pratiquement aucune donnée chiffrée, aucune statistique pouvant nous aider à comprendre d'où l'on vient, ce qui a été fait et où l'on devait aller.

Aucun objectif chiffré était présenté pour l'échéance 2011 c'est à dire la fin de la mandature actuelle. Ni aucune évaluation de l'éfficacité de la politique de son chef de la majorité, son autorité morale, l'homme à la grande capacité d'écoute, l'espoir du congo selon Louis Michel. Sa lettre adressée au chef de l'Etat pour des instructions pourtant anticonstitutionnelles démontrent si besoin en était encore son manque total du sens de la direction de la chose publique.

Malgré l'inélegance de Joseph Kabila qui lui donne des instructions officielles par le biais de son directeur de cabinet, il prefère courber l'échine. Ainsi la république n'a plus personne pour exiger à tous sans exception aucune le respect des procédures, des textes régissant la nation. Et c'est pitoyable comme image que nous offre des politiques de deuxième main tel qu'Adolphe Muzito. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.

Seule une action entièrement congolaise de grande envergure pourra mettre fin au cynisme de Joseph Kabila et de son mentor Paul Kagame en Rdc

Après les entrées officielles et fracassantes des armées rwandaises et ougandaises sur notre sol avec l'accord personnel et exclusif de Joseph Kabila pour mener les opérations Coup de tonnerre et Umoja Wetu dont on cherche toujours à palper les résultats, voici les opérations militaires RUDIA et Kimia 2. Ces opérations actuellement en cours doivent être vues dans un angle plus vaste.

Il ne suffit pas seulement de refouler les éléments des forces négatives dans la forêt profonde, mais de les neutraliser tout en protégeant la population civile. Le spectacle actuel, avec des milliers de personnes qui viennent de reprendre le chemin de l’errance, est inacceptable. Les FDLR et la LRA ne doivent pas éternellement prendre en otage les provinces du Kivu et Orientale.

Ces actions méritent d’être de grande envergure en vue de stabiliser réellement cette partie de la République. Aussi, faudra-t-il mieux interpréter ces actes de vandalisme qui viennent d’être commis à Buta contre la Monuc. Il y a quelque chose comme un ras-de-bol qu’il est question de prendre toutes les dispositions qui s’imposent afin que ce genre de méfaits ou dérapages ne se reproduisent plus.

Et le raccourci n’est rien d’autre que l’efficacité des opérations militaires en cours pour rassurer les populations, à court terme. Mais à long terme, les FARDC doivent être requinquées afin qu’elles soient permanentes, performantes et dissuasives. Il n’y a pas de solution miracle si ce n’est que d’emprunter cette voie.

Action de grande envergure à intégrer les casques bleus supplémentaires qui vont se déployer au début du mois juillet. Qu’ils sachent déjà qu’il ne s’agira point d’un voyage touristique, mais une opération militaire dans le but de ramener la paix durable en RDC. Cela passe par une prise de conscience des officiels congolais.

La dernière déclaration de Kampala sur la LRA est révoltante si pas insultante. Pour le gouvernement ougandais, la LRA est désormais une affaire « congolaise ». Des propos vraiment provocateurs et cyniques devant les atrocités que subissent les Congolais quand on sait que Kinshasa n’a jamais été à la base de la création de la LRA.

Ce groupe armé est le résultat de la politique d’intolérance à Kampala. Et pourtant, on n’en serait pas arrivé là si parallèlement à l’opération militaire « Coup de tonnerre », une initiative politique devrait la soutenir. Malheureusement, les ponts du dialogue inter-ougandais ont été rompus.
Même constat avec l’opération Umoja Wetu. S’il est vrai que les génocidaires doivent absolument subir la rigueur de la loi pour des crimes commis, rien n’empêche à Kigali d’entreprendre également une initiative politique.

Comment les Rwandais doivent-ils tourner leurs regards vers l’avenir s’ils ne se parlent pas entre eux ? Le Burundi s’est engagé dans cette voie du dialogue. Les résultats satisfaisants sont là. Pourquoi la Communauté internationale hésite à exercer des pressions sur l’Ouganda et le Rwanda afin de parvenir au même résultat obtenu au Burundi ?

Les FLN ont déposé les armes et participent actuellement dans les structures de l’Etat burundais. Les FDLR y gagneraient en s’inspirant de cet exemple par le dépôt des armes dans le but de regagner leur pays. Or, sans pression internationale à l’endroit du Rwanda et de l’Ouganda, cette même communauté internationale entretient ce « complot » contre la RDC pour que ce pays ne retrouve pas sa stabilité.

L’on soutient ainsi les hypothèses émises sur les véritables enjeux -économiques- pour balkaniser la RDC. Une telle éventualité pourrait créer des émules dans la région. Ces occupations à répétition des portions des territoires congolais par des armées angolaise, ougandaise ces derniers mois ne sont pas accidentelles. Elles s’inscrivent dans ce travail machiavélique d’affaiblir systématique la RDC afin de lui imposer certaines souverainetés étrangères.

Seule une armée nationale congolaise, performante, dissuasive est à même de désillusionner tous ces sympathisants des « Etats nains ». Comme par magie, ce qui était au début une affaire des pays limitrophes de la partie orientale de la Rdc s'est vite transformé en un problème congolo-congolais avec la complocité de l'homme à la grande capacité d'écoute.

Le meme gouvernement qui nous parlait de l'agression hier, nous parle de la rebellion aujourd'hui. Les memes officiels qui juraient de ne pas rencontrer sa majesté le roi du Kivu Laurent Nkundabatware Mihigo et son CNDP directement se prépare à nommer les cadres du mouvement de ce dernier dans toutes les institutions républicaines.

Les élections qui devaient etre l'unique source de legitimité et le seul moyen accepté par tous pour acceder aux fonctions officielles et publiques en Rdc afin de mettre fin à toute aventure militaire se trouvent ainsi releguer aux oubliettes pour satisfaire certains privilegiés de la nation aux appétits insatiables et qui ne vivent que par leurs propres lois. C'est le bilan de huit années de pouvoir de Joseph Kabila. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.

Omar Bongo meurt comme tous les autres dictateurs africains, loin de leur pays !

Comme toujours dans pareil cas, l'entourage du Président Omar Bongo Ondimba avait commencé par démentir l'information. La raison, tout le monde la connait. C'est gagner du temps afin de peaufiner les modalités d'une succession acrobatique voire monarchique que ne semble pas vouloir le peuple gabonais.

Ainsi, le "doyen" et vétéran des chefs d'Etat africains et seul maître à bord du rafiot gabonais depuis 1967 n'a pas un seul instant pensé à la mort. Quand son heure a sonné, il s'est éteint après avoir beaucoup brûlé. Il quitte la scène, non pas balayé par une révolte populaire, un putsch ou une révolution de palais, ni désavoué par les urnes, mais terrassé par un cancer intestinal.

Le "boss" a rendu les armes amer et usé. Meurtri par le décès le 14 mars à Rabat (Maroc) au terme d'une longue et lente agonie, de son épouse Edith-Lucie, fille du Congolais Denis Sassou Nguesso. Dépité du lâchage - pour l'essentiel imaginaire - de cette France qui le choya tant et qu'il servit si bien. Trop las, aussi, pour avoir orchestré à temps une succession dynastique que se disputent les figures de proue de sa descendance pléthorique.

Omar, prédisait en 2005 un de ses intimes, mourra au pouvoir. Il ne vit que pour ça. Nul doute que ses pairs blancs et noirs activeront, le moment venu, le moulin à louanges posthumes. Hommage au "sage de l'Afrique", qui sut grâce à son art consommé des alchimies ethniques et régionales préserver sur ses terres la paix civile, au coeur d'une Afrique centrale ravagée par la guerre.

Honneur à "l'homme de paix", si prompt à jouer les médiateurs dès qu'un conflit menace, le téléphone dans une main, le carnet de chèques ou la mallette de cash dans l'autre. Gratitude aussi, mezza voce cette fois, envers le "parrain" qui chaperonna et finança tant d'ambitions sur l'échiquier politique hexagonal ou au sein de la caste des avocats déférents, des émissaires retors, des conseillers flagorneurs et des journalistes à l'éthique élastique.

Mais ce rituel concert d'éloges ne saurait masquer les failles cruelles d'un règne de 42 ans. Emirat pétrolier du Golfe de Guinée, par ailleurs généreusement pourvu en uranium, minerais et bois précieux, le Gabon comme tous les pays africains d'ailleurs ressemble à s'y méprendre au royaume de l'injustice sociale. Un fossé béant sépare les nantis, barons du régime en tête, de la piétaille des bas-quartiers. Rarement l'"or noir" aura autant mérité la sombre tonalité de son surnom.

Les deux richesses nationales ont ceci en commun d'être mortelles. L'une et l'autre ouvrent, à l'heure du trépas, une ère d'incertitude, sinon de vertige. Il n'a jamais préparé l'après lui comme s'il était éternel. Un chiffre: en quatre décennies, le Bongoland, pourvu d'un revenu par tête équivalent à celui du Portugal, a asphalté moins de mille kilomètres de route.

Soit en moyenne 25km par an: pas de quoi se vanter. Pis, au palmarès du développement humain établi par l'Onu, il végète au 124e rang sur 177. Cherchez l'erreur. En jetant une lumière crue sur le patrimoine immobilier du clan familial, l'affaire dite des biens mal acquis, que Paris tente vainement d'étouffer, aura mis en évidence la propension à confondre budget de l'Etat et cagnotte personnelle.

Confusion qu'attestait déjà les myriades de comptes bancaires détenus aux Etats-Unis, en Europe ou dans une poignée de paradis fiscaux. S'il céda parfois à la tentation de la brutalité, au point de commanditer en 1979 l'assassinat à Villeneuve-sur-Lot du peintre en bâtiment Robert Luong, amant de la première Première Dame Marie-Joséphine, jamais le fils de paysan d'ethnie téké ne grossit la cohorte des satrapes sanguinaires du continent.

De là à dépeindre en pionnier de l'épopée démocratique le despote tempéré à la petite stature et au port altier, adepte des lunettes noires, du col Mao et de la fine moustache... A l'orée des années 1990, âge d'or de ces "conférences nationales" fatales au mono-partisme, le patron du Parti démocratique gabonais (PDG) sent son trône vaciller.

Il consent donc à reculons à lever l'oukase. Mais l'histoire de cette "ouverture" est aussi celle d'un double dévoiement. Dévoiement par la fraude électorale d'abord: accoutumé aux triomphes soviétiques - 1973, 1979 et 1986 - Omar Bongo l'emporte en 1993 d'un souffle pour le moins suspect. Dans tel arrondissement de la capitale, on dénombre autant de votants que d'habitants; preuve éclatante de précocité citoyenne.

Il déclara le plus officiellement du monde " qu'on organise pas des élections pour les perdre (...)Qui vous a dit qu'on organise des élections pour les perdre? Comment peut-on organiser des élections, y participer et les perdre en Afrique ? " C'est tout dire sur sa conception de la volonté du peuple.

Dévoiement par l'argent ensuite: le système Bongo, non content de rétribuer en liquide l'électeur méritant, achète le ralliement de dissidents parfois fictifs. A l'automne 2005, la nébuleuse présidentielle attire ainsi dans son sillage 42 partis d'opposition à l'audience confidentielle. Au coup de balai, le Palais du bord de mer, bunker kitsch et marmoréen récemment rénové à grand frais, préfère le maniement de l'aspirateur.

Reflet du génie d'équilibriste du "patron", le gouvernement du Gabon, mo-aïque ethnique et monarchie clientéliste, compte 52 ministres dont dix ministres d'Etat, ratio unique au monde au regard d'une population estimée à 1,4 million d'âmes. Mention spéciale au "vice-premier ministre à la présidence de la République, chargé de la Refondation, des Droits humains, de la Coordination des Grands Travaux et des Fêtes tournantes".

Adepte des bottillons à semelles compensées, le "grand camarade" aura ainsi conduit son attelage en chef de village paternaliste et madré, sous le regard bienveillant de l'ancienne métropole coloniale, et ce quel que soit le pedigree du locataire de l'Elysée. De fait, il n'a pas volé son diplôme honoris causa de docteur es-Françafrique, gage d'une loyauté certes ombrageuse, mais qui vient de loin.

C'est à Brazzaville, phare de l'Afrique équatoriale française (AEF), qu'Albert-Bernard Bongo, fils de paysans de la province du Haut-Ogooué et orphelin de père, décroche un emploi dans les Postes. C'est aussi à Brazza que, sous l'influence d'un inspecteur général des PTT nommé Naudy, il tâte du syndicalisme, s'encarte à la SFIO - l'ancêtre du Parti socialiste et découvre la franc-maçonnerie, prélude à une initiation formalisée à Angoulême sous la houlette d'une autre "métro", Pierre Bussac.

Un rien frondeur, le jeune méritocrate aurait même bravé les matraques coloniales. Péché véniel aux yeux d'une administration prompte à repérer à Fort-Lamy, la future N'Djamena, théâtre de son service militaire, un sous-officier futé. Retour du Tchad, Bongo met ses talents au service d'un Gabon fraîchement indépendant.

Aux Affaires étrangères, puis au cabinet du président Léon Mba. Bosseur, il gravit les échelons à marche forcée. A tel point que l'influent Jacques Foccart, le sorcier africain de Charles de Gaulle, songe à lui pour suppléer Mba, miné par un cancer, et escorte l'impétrant jusqu'au Château. "Un type valable", tranche le Général.

Reste à arracher l'aval du mourant quant au bricolage constitutionnel qui, dès son décès, propulse le vice-président à la magistrature suprême. Voilà comment, quelques mois avant Mai 68, un "type valable" de 32 printemps devient le plus jeune chef d'Etat de la planète. C'est d'ailleurs à Paris, dans l'enceinte de l'ambassade gabonaise, que l'élu des Français prête serment.

Et à Paris que, après les émeutes déclenchées par la mascarade électorale de 1993, il signe avec ses rivaux floués un compromis. Bongo pourra bien, de feintes colères en bouderies, brouiller son aura d'allié favori. Jamais il ne se dérobe. Le tuteur bleu-blanc-rouge épaule, à la fin des années 1960, la vaine sécession du Biafra, région rebelle du Nigeria? Il mise à juste titre sur l'appui de son protégé tropical.

Paris et Rabat rêvent, en 1976, de déloger au Bénin le marxiste Kérékou? L'appui logistique de Libreville leur est acquis. Et tant pis si la mutinerie animée par Bob Denard, alors expert en sécurité de la présidence gabonaise, vire au fiasco. Mercenaires, vétérans du renseignement, diplomates de choc: l'ami Omar attire à sa cour d'insolites supplétifs.

Maurice Robert, ambassadeur venu des services secrets via Elf, Maurice Delauney, proconsul de fait, Pierre Debizet, sulfureux patron du Service d'action civique , conseiller du prince jusqu'en 1981, ou Loulou Martin, intime de Jean-Marie Le Pen et un temps patron de la Garde présidentielle.

L'ancien de la SFIO n'est pas sectaire. Tour à tour gaulliste, pompidolien, giscardien, mitterrandiste, chiraquien fidèle puis sarkozyste contrarié, il déroute jusqu'à ses familiers. Ainsi en 1973, lorsque l'animiste repenti embrasse la foi du Prophète pour complaire aux Saoudiens, au grand dam d'une population majoritairement chrétienne.

Et cinq ans après avoir opté pour le catholicisme à la seule fin d'obtenir une audience chez Paul VI. Reste que le converti n'a jamais vraiment abjuré sa foi en la France, ni négligé le pouvoir prohibitif que sa loyauté d'airain lui conférait. A un quart de siècle de distance, il exigera et obtiendra la tête de deux titulaires du portefeuille de la Coopération.

Le socialiste Jean-Pierre Cot, perçu comme un dangereux boutefeu tiers-mondiste, dès 1982; et, en mars 2008, le catholique de gauche Jean-Marie Bockel, coupable d'avoir prétendu "signer l'acte de décès de la Françafrique". Il paraît que les histoires d'amour finissent mal en général. De fait, l'idylle franco-gabonaise aura viré à l'aigre sur le tard.

En mars dernier, pour être précis. "Biens mal acquis", saisie de deux comptes bancaires: voilà l'Elysée et le Quai d'Orsay soupçonnés de complicité avec les mystérieux cerveaux d'un complot ourdi sur les bords de Seine. Omar Bongo, cible à l'en croire d'un acharnement inepte, se sent trahi, blessé. Et pour cause: des décennies durant, il a bénéficié en pays gaulois d'une forme d'immunité.

Quitte à émettre, quand la justice française lui mordillait les mollets, des messages plus ou moins subliminaux, reçus cinq sur cinq à Paris. Tel fut le cas au plus fort de l'affaire Elf. Sur la forme, les mises en garde de El Hadj Omar Bongo Ondimba varient. Du billet signé Makaya à la Une de L'Union, seul quotidien national, et souvent inspiré par le palais, au livre d'entretien codé.

Il arrivait aussi à Bongo de lâcher au détour d'une conversation téléphonique avec Chirac, de sa voix traînante et chuintée, une sentence laconique: "Jacques, tes petits juges m'emmerdent".
Longtemps, les magistrats tricolores ont d'ailleurs été invités à ne pas importuner la figure de proue de la Françafrique. Laquelle en avait suffisamment sous la talonnette pour, sinon faire trembler la République, du moins épouvanter le landernau franco-français, dont il connaissait à merveille les arrières-cuisines.

Lui savait mieux que quiconque les largesses dont il a gratifié, au gré des campagnes électorales, les avatars du néo-gaullisme, mais aussi tel ponte du PS ou du Front national. Pas sectaire, vous dit-on. Ces habiles investissements lui ont valu indulgence plénière. Mais alors que son emprise et sa vigueur déclinaient, le vent s'est mis timidement à tourner.

Ajoutez-y la pugnacité des sociétés civiles et des ONG. Sous l'oeil d'Allah, du Dieu des chrétiens et des fétiches du bois sacré, Omar, dernier pachyderme d'une Afrique révolue, a rejoint le cimetière des Eléphants. Une certitude: son dernier voyage en espagne a sonné l'heure d'un changement d'époque. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.

lundi 8 juin 2009

Joseph Kabila viole volontairement la constitution pour faire entrer le CNDP au gouvernement !

Malgré que la Constitution de la République démocratique du Congo fabriquée à Liège consacre le principe de la séparation des pouvoirs, Joseph Kabila qui est connu pour son gout effrené de l'inconstitutionnalité de ses décisions continue sur sa voie. Et pourtant l'article 91 de ladite constitution définit strictement les domaines de collaboration entre le président et son Premier ministre.

Ces domaines concernent la défense, la sécurité et les affaires étrangères mais pas les finances. Le Premier ministre est responsable devant l'Assemblée nationale qui seule peut le démettre. En décidant de placer officiellement son Premier ministre sous une sorte de tutelle, le président congolais choisit une position très contestable puisqu'elle viole la Constitution.

Quel est son objectif ? Puisque s'il n'a plus confiance en son Premier ministre, il dispose du mécanisme parlementaire pour le faire partir. L'option qu'il a choisi est coûteuse politiquement par ce que pour gagner l'élection présidentielle de 2006, Joseph Kabila a passé un accord avec le Parti lumumbiste unifié (PALU). En contrepartie de son ralliement, le parti lumumbiste a obtenu d'occuper jusqu'a maintenant la primature.

La donne va-t-elle changer ? Joseph Kabila est-il prêt aujourd'hui à rompre cette alliance ? Dans l'entourage présidentiel, on dément que la lettre envoyée au Premier ministre soit un désaveu mais de nombreux Congolais contestent cette version. En fait, Joseph Kabila discute actuellement avec le patriarche du PALU, Antoine Gizenga, pour négocier une sortie en douceur du Premier ministre.

En clair c'est pour amener Adolphe Muzito à démissionner volontairement. Cette option permet d'éviter l'humiliation d'une motion de censure et de rompre trop brutalement l'alliance avec un allié qui peut demain redevenir un rival. Mais rien n'est fait pour le peuple congolais dans ce jeu de chaises musicales. Ce qui interesse tous ces gens c'est conserver leurs pouvoirs.

La décision du chef de l’Etat ne surprend personne. C’est le contraire, donc son silence qui a toujours surpris plus d'un. Tout simplement parce que la gestion du Gouvernement a toujours été calamiteuse sous Joseph Kabila et ce, depuis janvier 2001. Elle n’est caractérisée par aucune initiative courageuse ni incitative.

Elle est également émaillée des décisions controversées autour de la gestion de l’OFIDA, à travers le partenariat avec CTC ; la réforme des Entreprises publiques, pour ne citer que ces deux cas. Mais là où la gestion du Gouvernement Muzito étonne tout le monde, c’est la constitution de son cabinet avec près de 1000 agents dont la moitié constituée des « experts ».

Un cabinet qui concurrence celui du président de la République et le gouvernement, composé d’une multitude de « super conseillers » avec rang de vice-premiers ministres, ministres et vice-ministres. Sans oublier un « porte-parole » comme si le ministre de la Communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, n’accomplissait pas avec sa satisfaction son devoir de porte-parole.

On se retrouve ainsi, non pas avec « un seul mais deux gouvernements parallèles », dont l’un à la présidence comme on a l’habitude de le dire et un autre à la Primature. Du jamais vu depuis l’accession de ce pays à l’indépendance. La conséquence néfaste est là : la saignée à blanc des finances publiques. Dire que le pays est en récession et à court de ressources financières pour imposer une gestion orthodoxe.

mercredi 3 juin 2009

Le CNDP au gouvernement, Joseph Kabila crache sur la mémoire de six millions de morts congolaises de l'agression rwando-ougando-burundaise !

Qu'est-ce que le peuple congolais n'a t-il pas consenti comme sacrifice à l'Est de la Rdc pour mériter cette infamie ? Aucun chef de l'Etat de l'histoire du monde moderne, meme pas Adolph Hitler n'a obtenu un tel laxisme de la part de son peuple. Joseph Kabila qui béneficie de toute la largesse du monde en Rdc se peut meme de nommer des criminels recherchés par la justice internationale au sein de l'éxécutif national.

En voyant la manière dont se comporte Joseph Kabila, on se croirait dans une grande production hollywoodienne où l'on assiste à la chasse au tresor avec des scènes les plus captivantes possibles. Mais que non ! La partie orientale de la Rdc s'est transformée en no man's land au fil des ans où tous les moyens sont bons pour exister afin de se retrouver par la suite au gouvernement central.

Chacun s'empresse pour y prendre possession. Les memes revendications fallacieuses font toujours recettes. Il suffit de faire allusion à la persécution imaginaire des Tutsis et de jouer avec des données sociologiques en recourant aux armes pour se trouver une credibilité politique aux yeux de Joseph Kabila au detriment de toute procédure légale et démocratique.

Le peuple congolais se demande vraiment à quoi aurait servi la mascarade électorale de 2006 . Jusqu'aujourd'hui aucune avancée démocratique significative n'est à l'ordre du jour. Les combines politiciennes continuent de plus bel et plus grave, la récompense aux criminels , aux seigneurs de guerre est institutionnalisée puisqu'elle est élevée au rang des mérites de l'Etat.

La justice est devenue une denrée rare, si rare et beaucoup trop chère pour que le peuple congolais qui à un moment a cru à la démocratie en participant naivement à un schéma qu'il n'a maitrisé ni le début encore moins le déroulement puisse s'en procurer les dividendes. Tous ceux qui militairement en aout 1998 n'avaient pas réussi à prendre kinshasa seront nommés officiellement sous notre barbe.

Le cynisme de Joseph Kabila dévoilée par l'imminente entrée du CNDP dans l'éxécutif national me désole au plus grand point. Les politicailleurs véreux qui appuient Joseph Kabila et qui, pour certains avantages minimes et éphemères mais aux conséquences graves, vendent leurs mères, femmes, soeurs et filles m'exaspèrent.

Que faudra t-il encore comme preuve, comme illustration, comme fait pour qu'ils comprennent que Joseph Kabila est plus dangereux que tous ceux qui la nation pouvait craindre ? Jamais, la nation n'a été aussi en danger, en péril. Jamais la décomposition de l'unité nationale n'a été aussi profonde et pourtant, rien ne les préoccupe, ne les effraie.
Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.