jeudi 30 avril 2009

La mise à mort de l'Etat congolais continue de plus belle !

Joseph Kabila continue lentement mais surement la mise à mort des services publics congolais, de l'administration congolaise et des entreprises publiques. Les réformes sont vitales dans la situation actuelle de la Rdc et tout le monde reconnait le bien fondé de celles-ci pour redynamiser les activités publiques et économiques de la nation congolaise.

Ce qui choque c'est l'amateurisme avec lequel Jeannine Mabunda mène les réformes au niveau de la fonction publique. Ayant reçu comme mission de la part de Joseph Kabila de mettre à mort ce qui reste encore du service public en Rdc pour le remplacer par les privés, qui comme c'est devenu une habitude depuis l'ascension de Joseph Kabila au pouvoir, ont des accointances avec le Rais congolais lui-meme et qui n'investissent pas toujours à la hauteur des bénefices qu'ils tirent de notre pays.

Dans un pays occupé de l'Est à l'ouest, un Etat assiegé où les salaires ne sont meme pas payés régulièrement, où les taxes et impots sont des mots inconnus, on ne devrait pas privatiser les services sociaux de base. Les congolais ne doivent pas tomber dans la psychose libérale kabiliste de tout donner aux plus offrants et ce, en pleine crise économique internationale.

Aucune concertation nationale n'a été tenue avec tous les parténaires sociaux, aucun débat démocratique n'a été organisé pour avoir l'avis de tous afin de définir la manière de mener cette réforme. Je ne suis pas ni conservateur ni sectaire encore moins contre les réformes. Je suis de ceux qui ne cessent de réclamer des réformes pour redynamiser l'économie congolaise.

Mais elles doivent se faire dans la concertation et dans la transparence la plus totale. Elles doivent etre le fruit du travail de tous pour le bien de tous et non l'affaire de quelques illuminés qui entourent Joseph Kabila et qui comme par hasard se trouvent impliqués ou rémunerés par les entreprises qui gagnent les marchés congolais sans appel d'offre internationale.

Dans tous les secteurs de la vie économique congolaise depuis son ascension au pouvoir en janvier 2001 de la manière dont tous les communs de mortels savent, il y a toujours eu conflit d'intéret et le Chef de l'Etat après ramification se trouve toujours impliqué. C'est ça l'émanation de ce que d'aucuns appellent REFORMES en Rdc et que moi j'appelle DILAPIDATION. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.

vendredi 24 avril 2009

Que fut la recompense de Judas !

La vie humaine est sacrée et nul, président soit-il, n'a le droit de décider de la vie ou de la mort de qui que ce soit. Le cas de l'ancien président de la Société civile du Congo , questeur à l’Assemblée nationale sous la présidence de Vital Kamerhe est une parfaite illustration de l'état de la démocratie made in Joseph Kabila.

Selon le Rais congolais ses volontés sont assimilées aux lois de la république. Personne ne peut ni les contester ni s'y opposer.Le problème ce qu'il est entouré des politicailleurs véreux comme lui, pour qui leur survie politique reste leur principale priorité qui à transgresser les accords établis.
Modeste Bahati Lukwebo est un de ces apprentis sorciers qui mangent à tous les rateliers.

Après avoir accompagné dans la douleur et avoir participé à tous les conciliabules politiques de la longue marche nationale vers la démocratisation, la dernière chose qu'il pouvait faire était de se faire membre de l'AMP. Mais hélàs la cohérence politique n'est pas le fort des hommes politiques congolais surtout pas de Bahati Lukwebo.

Sa désobéissance aux ordres de l'autorité morale de l'alliance majoritaire au pouvoir en Rdc ne peut s'expliquer après avoir accepté au préalable de démissionner sans cause. Comment etre crédible lorsqu'on démissionne pour une déclaration imputable au seul président du bureau pour lequel on a été élu questeur par tes pairs députés ? Et ce, malgré la séparation des pouvoirs surtout par ce que ladite déclaration n'aurait pas trouvé l'assentiment du chef de l'éxécutif ?

On est en droit de se démander si tous les politiques congolais savent ce qu'ils font. Les actes qu'ils posent ne sont jamais cohérents encore moins tournés vers l'intéret collectif.
Lorsqu'ils sont dans la mangeoire publique, ils ne se soucient ni de la défense des libertés publiques encore moins de la démocratie.

Pour qu'ils se rendent compte de l'état avancé de la dictature kabiliste, ils doivent en etre privés personnellement c'est à dire etre démis de leur fonction avec menaces de mort comme prime pour services rendus à la nation. Le comble ce que ça n'émeut personne.Déjà certains sont là, prets à tout pour occuper la place laissée vacante.

Eh bien Modeste Bahati Lukwebo apprendra que lorsqu'on mange à table avec Satan, on doit avoir de très longues fourchettes. Ce ne sera ni une déconsidération pour sa vie à laquelle je prend volontier mon temps pour la défendre car elle est d'une très grande importance à mes yeux encore moins un manque de solidarité pour quelqu'un qui mange à tous les rateliers.

Le peuple congolais lui souhaite bon vent car ne le défendra pas puisqu'il n'a jamais défendu ses intérets. Déjà le peuple est clément envers lui pour toutes ses trahisons et combines qui ont couté des millions de vies humaines. Nous n'avons que du mépris à son égard et ses pairs pour tout ce qu'ils font à la nation congolaise. Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincrons.

samedi 18 avril 2009

Le voleur recompensé !

En politique certains signes, certains symboles sont parfois plus éloquents que les décrets-loi, les discours circonstanciels, les programmes qu'on établit ou les projets qu'on voudrait faire passer.
Après le déballage médiatique qui a précedé l'éviction de Vital Kamerhe à la tete de l'assemblée nationale, qui pouvait encore se douter de la mauvaise foi de Joseph Kabila ?

Sans surprise Evariste Boshab professeur de droit public et constitutionnel, également secrétaire général du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) le parti présidentiel, ancien directeur de cabinet de Mr Joseph Kabila au début des années 2000, a été élu président de l'assemblée nationale congolaise avec 329 voix sur 484 votants.

Pour rappel, Evariste Boshab avait été contraint à la démission pour une sombre affaire de malversation en rapport avec la société nationale d’électricité, ce qu'il a toujours rejeté.
Son élection à la tete de l'assemblée nationale prouve à suffisance le paradoxe de la vie politique en Rdc. Nul besoin de chercher à comprendre pourquoi les choses ne marchent jamais dans ce grand pays d'Afrique centrale qualifié de scandale géologique pour l'immensité et la diversité de ses richesses minières.

Tout le monde s'évertue à crier fort et avec raison sur tous les toits du monde au respect de l'éthique, de la morale et surtout des lois de la république au petit matin et se précipite aussitot pour faire le contraire le soir. D'un coté, on fait des grandes déclarations tapageuses. On dénonce les anti-valeurs, les abus du pouvoir et de l'autre coté, on récompense les criminels, on offre des promotions aux gens à la moralité douteuse.

L'élection de Mr Evariste Boshab à la tete de la chambre basse du Parlement congolais en est l'illustration et démontre le niveau de corruptibilité et de caporalisation des députés nationaux congolais. Comment comprendre que quelqu'un qui a été démis de ses fonctions de directeur de cabinet du président de la république pour malversation financière après le rapport établi par une commission d'enquete parlementaire puisse revenir occuper la présidence de la meme assemblée sans qu'au préalable il puisse démontrer son innoncence devant la justice ?

J'ai toujours eu confiance à la justice de mon pays et ce, malgré sa caporalisation vis à vis de l'éxécutif national. J'aurai preferé ne fut-ce que pour l'image de notre nation avoir une autre personne que Mr Evariste Boshab à la tete de notre assemblée nationale. Je ne lui en veux pas et je n'ai rien contre lui personnellement comme je n'ai jamais été partisan de Vital Kamerhe par ailleurs.

Mais j'estime qu'il ne répond pas aux critères éthique et moral pour assumer ces fonctions ô combien honorifique et sensible de président du bureau de l'assemblée nationale. Il est sectaire et corruptible et ça, c'est un mauvais signal qu'on donne à nos partenaires multilatéraux, la lutte contre l'impunité, la corruption et la bonne gouvernance étant une des principales exigences de nos parténaires pour financer nos projets.

Que Joseph Kabila impose Evariste Boshab à sa majorité pour la tete de l'assemblée nationale, cela semble logique à prémière vue, étant donné qu'il partage tous deux les memes anti-valeurs.
Mais que les députés nationaux votent à une majorité écrasante cette personnalité politique à la moralité douloureuse après tout ce qu'il a accompli comme méfaits me semble illogique.

En plus, il s'était personnellement impliqué dans l'humiliation des travaux de l'assemblée nationale et de son bureau. Il a démontré si besoin en était encore son inféodation vis à vis du chef de l'éxécutif avant meme son élection. Sans oublier qu'il a étalé sur la place publique son mépris averé pour l'indépendance des députés, de l'expression et de la liberté de l'opposition dans l'hemicycle.

Je sais que le pouvoir corrompt surtout pour quelqu'un qui a déjà eu à prouver sa capacité de corruptibilité dans un passé récent mais j'ose croire que dans le cas de Mr Boshab ce sera l'inverse. Sinon, il faut lentement mais surement opposer une resistance farouche à tous ses vautours et commencer déjà à préparer notre cher et beau pays à l'alternance afin d'éviter une descente certaine aux enfers. Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincrons.

vendredi 17 avril 2009

Qu'attendre du nouveau bureau de l'assemblée nationale congolaise ?

Chaque regroupement politique a proposé ses candidats, le vote sera effectué et certainement le nouveau bureau de l'assemblée nationale sera installé et après ?
La vie parlementaire congolaise continuera de plus belle, avec des espèces sonnantes de billets verts pour faire passer des projets de lois etc.

C'est ça la Rdc de Joseph Kabila où huit ans après son arrivée à la tete des institutions républicaines, il ne trouve toujours pas 5, 6 ou 15 personnes résolues, dévouées, convaincues pour l'aider à transformer le pays. Et ce, parmi les 60 millions d'ames que compose cette grande nation au coeur de l'Afrique aux ressources minières innombrables et diversifiées.

Et que fait le Chef de l'Etat pendant ces temps, il se la coule douce avec ses plus proches collaborateurs. Une véritable bande maffieuse où l'omerta, la loi du silence est de rigueur.
Que gagne le peuple congolais dans tout ça ? RIEN. Que du temsp perdu pour des querelles partisanes et politiciennes. Que la sauvergarde des intérets égoistes.

La vie politique réserve parfois des scénarii incroyables dignes d'un grand film hollywoodien et la notre encore plus. Partant d'une déclaration pourtant fondée de Vital Kamerhe sur l'entrée des armées étrangères sur notre territoire national, on peut donner des injonctions politiques sans se soucier de la séparation des pouvoirs.


Fallait-il faire perdre tout un mois à la nation pour qu'à la fin, on tente d'installer des gens inféodés au pouvoir éxécutif à la moralité aussi douteuse que sont les candidats de la majorité présidentielle. Est-ce la déclaration de Vital Kamerhe sur des faits averés méritait un tel acharnement ? Que gagne le peuple congolais de tout ce rémue-ménage au sein de la famille politique du chef de l'Etat et de son alliance au pouvoir ?


A se pencher sur ce dossier des démissions en cascade des membres du bureau de l'assemblée nationale congolaise pour une affirmation pourtant personnelle et averée, on se rend compte du manque à gagner insupportable. Une inconscience politique inimaginable de la part de ceux qui sont censés ouvrir le débat et poser la base d'une démocratie tolérante en Rdc.

Après toutes les souffrances subies, tous les sacrifices consentis, le peuple congolais méritait sans doute meiux que cette classe politique composée des politiques véreux, égoistes et partisans. C'est un déni de démocratie et de tolérance que dénier aux animateurs des autres institutions républicaines le droit de dire ce qu'il pense sur des sujets nationaux.
Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincrons

samedi 11 avril 2009

Le faux formel du pouvoir kabiliste

Joseph Kabila nous a habitué au faux formel c'est à dire au faux et usage de faux dans le secteur public et cela n'émeut plus personne. Dans une lettre n°447/2009 datée 8 avril 2009, le directeur du cabinet présidentiel, Adolphe Lumanu Mulenda Bwana Nsefu, se fondant sur une instruction reçue de la «Haute hiérarchie», demande au ministre des Finances de surseoir au décaissement d’un montant de 1.550.000 USD (Un million cinq cent cinquante mille dollars) destiné au fonctionnement de l’Assemblée nationale.

Et ce, poursuit-il, jusqu’à la mise en place du nouveau Bureau. En guise de motivation, Lumanu invoque la «situation financière confuse qui s’observe au sein de l’Assemblée nationale autour de l’affectation de l’équivalent de USD 700.000. Tout a commencé par la découverte faite, mi-mars, par le président de l’Assemblée nationale que plusieurs importantes sommes d’argent ont été décaissées à la Banque Centrale du Congo pour le compte de la Chambre basse.

Seulement, celle-ci n’a encaissé aucun «franc». Trois montants sont épinglés. A savoir : 2.500.000 USD ; 700.000 USD et 1.550.000 USD. Fin mars, fatigués d’attendre le paiement de leurs primes, des membres du personnel administratif de cette Chambre ont organisé un sit-in devant le cabinet du ministre des Finances. Le chahut a été tel que celui-ci a fini par recevoir les délégués syndicaux qui accompagnaient les protestataires.

Les manifestants voulaient savoir les raisons du non-paiement de leur dû. En vérité, le long bras de fer Kabila-Kamerhe y est pour beaucoup. Le ministre des Finances, Athanase Matenda Kyelu, c’est de lui qu’il s’agit, de promettre à ses interlocuteurs d’«obtenir la restitution» du montant de 1.550.000 USD. C’est ici que l’affaire se corse. Selon Matenda, ce fonds a été «consigné» à son cabinet suite à une «demande» du procureur général de la République, Mushagalusha Ntayondeza Ndi.

Le PGR a agi en exécution de son réquisitoire n° R.I.1260/D.023/16712/PGR/SEC/09 du 25 mars 2009. Ainsi va la justice congolaise. Elle agit là où elle ne devrait pas. On peut gager que ce haut magistrat - qui n’a jamais fait mystère de son inféodation au «clan kabiliste» - a reçu des instructions de la même «Haute hiérarchie». Questions : pourquoi le directeur du cabinet présidentiel intervient-il dans le même dossier que le PGR ?

La lettre du directeur Lumanu aurait-elle été anti-datée ? Pourquoi? Le montant en cause a-t-il utilisé à d’autres fins par la Présidence de la République ? Force est de remarquer que près d’un mois après la rentrée parlementaire, les questions relatives à l’argent occupent le clair du temps des députés. Signe de la petitesse d’esprit qui règne au sommet de l’Etat.

Lundi 6 avril, une commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale, composée de quinze membres, a été chargée d’approcher le ministre des Finances. La commission d’enquête a été mise en place conformément à la résolution de la plénière de l’Assemblée nationale, pour que nous puissions retracer les fonds payés par le trésor public en faveur de l’Assemblée nationale, déclarait le très actif député Emery Okundji.

Et d’ajouter : Nous avons 48 heures et nous ferons rapport à la plénière de l’Assemblée nationale, un grand corps malade. Depuis janvier dernier, l’Assemblée nationale n’a plus rien d’un haut lieu de la démocratie et de la sauvegarde des droits et libertés.
Cette institution nationale ressemble désormais à un grand corps malade. Malade de l’interventionnisme déstabilisant de Joseph Kabila et de sa clique maffieuse.

Après la démission forcée des membres du Bureau, la «Haute hiérarchie», selon la formule consacrée, a dû se faire violence pour accepter l’idée de laisser l’équipe démissionnaire continuer à expédier les affaires courantes jusqu’à l’entrée en fonction du futur staff dirigeant. Ce qui implique l’organisation de l’élection des membres du futur Bureau. Joseph Kabila n’a-t-il jamais entendu parler de la continuité de l’Etat ?

On apprenait finalement que l’élection des membres du futur Bureau sera organisée par l’équipe sortante dirigée par Vital Kamerhe. La «Haute hiérarchie» n’entend nullement s’avouer vaincue. Elle fait proposer, via ses «petits soldats» tapis au sein de l’auguste assemblée, que la charge des opérations électorales, notamment l’enregistrement des candidatures, la préparation des urnes et isoloirs ainsi que le scrutin , revienne au groupe technique de travail.

C’est le compromis trouvé mardi 8 avril par la plénière. Les députés ont débattu toute cette journée pour arriver à cette solution. Si tout va bien, les membres du futur Bureau de l’Assemblée nationale seront élus le 17 avril. Leur installation est fixée au 20. Une chose paraît sûre : Joseph Kabila et sa mouvance sont conscients de leur incapacité à survivre dans un système réellement démocratique.

Ils sont déterminés à museler l’Assemblée nationale ; à placer des hommes liges dans le futur Bureau afin de paralyser la Représentation nationale tout au moins dans son rôle de contrôleur de l’action de l’exécutif. La mise sur pied en janvier dernier de 11 commissions parlementaires chargées d’auditer les entreprises d’Etat mais aussi des établissements publics tels que la Banque Centrale du Congo avait fait l’effet d’un coup de tonnerre au sein de la mouvance kabiliste.

La seule idée d’auditer la Banque Centrale du Congo équivaut à une déclaration de guerre pour Joseph Kabila. C’est là que le «raïs» se restaure pour corrompre la classe politique congolaise. Il est pret à antidater certains documents officiels et à fabriquer carrément d'autres s'il le faut . Ainsi le faux et usage de faux qui est le faux formel est officiellement installé au sommet de l'Etat congolais.
Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincrons


jeudi 9 avril 2009

Un président imprévoyant aura toujours tort !

Joseph Kabila s'est livré à une interview avec Jeffrey Genttleman du journal américain New-york Times parue le 8 avril 2009 au journal kabiliste l'Avenir de l'honorable Pius Muabilu.
Dans cette interview, le président de la Rdc a étalé comme dans ses habitudes son ignorance, son incompétence et son manque de vision pour cette grande nation aux dimensions sous-continentales qu'est la République Démocratique du Congo.

D'entrée de jeu, il commence par s'auto-satisfaire de son propre travail qui lui aurait pris non seulement son temps et son énergie mais aussi ses ressources etc.
Et parlant de sa rélation avec le Rwanda dont il invita pourtant unilatéralement les troupes régulières combattre les rebelles des FDRL sur notre sol sans l'accord d'aucune autre institution républicaine démocratiquement établie, il répond par un grand mot qui serait la confiance.

Il reconnait pourtant que la confiance est un grand mot lorsqu'on parle des peuples, des pays, des nations. Entre les pays et les nations, tout est avant tout question d’intérêts. Quel était notre intéret, à ce moment-là précis et avec toute la précipitation et le flou artistique qui ont entouré ce dossier de l'entrée des troupes régulières des armées ougandaise, sud-soudanaise et surtout rwandaise.

Quels sont nos intérêts ? Selon Joseph Kabila je cite : " c’est d’avoir un voisin épris de paix, qui respecte notre intégrité territoriale, notre indépendance. Et bien sûr avec lequel nous pouvons faire les affaires. Quels sont les intérêts du Rwanda au Congo ? J’aime croire que ce sont les mêmes intérêts. Cependant, s’il y a un agenda caché, et si le Rwanda contrôlait illégalement des concessions minières ou s’il donnait un coup de main à ce qui se passe au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, alors nous serions loin de la confiance. Nous leur accordons le bénéfice du doute. Une fois de plus, probablement pour la dernière fois" .

Joseph Kabila déclare ne pas avoir plus de 7 ou 15 Congolais pour l'épauler à diriger le Congo et de conclure que tous sont des griots flatteurs dans son sillage. Cela n'étonne personne car tout le monde sait qu'il n'y a jamais de mauvaises troupes, il n'y a que de mauvais chef. Donc c'est lui personnellement le fautif car il n'a jamais sanctionné son propre entourage.

Tous les Congolais de l'entourage de Joseph Kabila seraient des personnes non determinées, non convaincues et ce, malgrè leurs diplômes. Ils sont tous incompétents mis à part quelques cinq, six ou sept d'entr'eux selon quels critères, nul ne le saura jamais.
L'estime de soi collective chère aux intellectuels Congolais est perturbée, mise en doute et méconnue par Kabila.

Ce qui m'a le plus surpris, c'est lorsqu'il parle de la mise en place et de l'éxécution de son programme quinquennal, il évoque les occidentaux qui ne l'ont pas donné l'ARGENT pour le mener à bien. C'est ce qui lui a poussé à aller voir les chinois et il ne comprend toujours pas le ressentissement de ces derniers à son égard, c'est tout dire.

Pourquoi les occidentaux devraient-ils financer prioritairement son programme ? La Rdc doit-elle toujours demeurer cette nation à qui on prete ? Pourquoi huit ans après son ascension à la tete de l'éxécutif national, il n'a pas réussi à dévélopper ses propres instruments de production capables de financer ses projets ?

Eh bien, Joseph Kabila a tort de diriger un si vaste pays avec un si pire entourage et il l'avoue lui-meme. C'est irresponsable de sa part que de faire ses projets qui deviennent par ricochet le projet de la république et d'attendre que les autres les financent.
Gouverner c'est prévoir dit-on et Joseph Kabila en imprévoyant légendaire a tort et doit payer pour son imprévoyance et non chercher des bouc-émissaires dans son entourage qu'il choisit pourtant personnellement.

Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons

mardi 7 avril 2009

Quel Bureau politique pour quel parlement en Rdc ?

La semaine qui vient de s'écouler a été marquée par la deuxième réunion du G-20 après celle de New york consacrée exclusivement à la crise économique mondiale que nous vivons.
Que retenir de cette rencontre inedite ? Tout d'abord la régulation annoncée des "hedge funds" (fonds spéculatifs) , des banques, des agences de notation et la modification des normes comptables.

C'est positif que ces quatre points cruciaux pour les économies mondiales aient enfin fait consensus au sein de la communauté internationale. C'est le début d'un long processus, un processus salvateur pour tous pour sortir de cette crise inouie. Que les économies les plus influentes et émergentes de la planète décident ensemble sur ces points est un signe avant-coureur pour le redressement de la confiance dans le monde de la finance internationale.

En meme temps il y a une absence incomprehensible de nettoyage des banques malgré les demandes formulées par le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn et la publication assortie des sanctions d'une nouvelle liste des paradis fiscaux. Surtout qu' il n'y a pas eu d'argent complémentaire pour la relance des économies mondiales capables de relancer la consommation et l'investissement.

Pendant que les yeux du monde entier étaient rivés sur le G-20 et le 60 ème anniversaire de l'OTAN qui a consacré la nouvelle vision américaine du multilatéralisme dans les résolutions des problèmes du monde, voilà qu'en Rdc les faucons de l'entourage de Joseph Kabila et les membres de l'AMP son alliance au pouvoir continuaient de plus bel à rivaliser d'imagination pour arriver à leur fin sur le renouvellement du Bureau de l'assemblée nationale et ainsi saper encore plus nos institutions républicaines.

Les théories juridiques les plus inimaginables sont énoncées du haut de la tribune de cette assemblée nationale. Loin de la préoccupation des congolais, cette dernière guerre des tranchées où toutes les éminences grises de la majorité au pouvoir en Rdc sont mises en contribution évoque le niveau d'irresponsabilité de l'homme politique congolais.

Déjà certains ne se soucient plus de ce que dit la constitution de la république et le reglement d'ordre intérieur de cette auguste assemblée par ce qu'elle ne va dans le sens de la volonté de leur autorité morale j'ai cité le Rais prime sur tout. D'autres par contre sont obligés de se soumettre aux injonctions de leur groupement politique pour ainsi continuer à bénéficier gracieusement de la manne financière que l'homme à la grande capacité d'écoute deverse dans cette institution pour faire passer ses volontés.

Ainsi l'indépendance du pouvoir législatif par rapport à l'éxécutif n'est plus leur tasse de thé, ni le fond du problème qui a prévalu à cette mise en scène macabre d'une extreme gravité pourtant encore moins les conséquences de cette jurisprudence sur l'avenir de leurs propres enfants, de notre cher et beau pays. Ce qui compte pour eux, c'est l'appat du gain immédiat.

Mais quel type de bureau politique et surtout avec quel type de personnalité, les congolais seront obligés de composer d'ici la fin de la mandature actuelle et pour quel objectif ?
Le Rais congolais a déjà tranché sur le profil de son principal animateur c'est à dire l'assemblée nationale devra avoir un bureau complaisant, irrespectueux des textes reglémentant notre pays.

Son président doit etre un béni oui-oui, politiquement sectaire et totalement devoué à la cause de Joseph Kabila et non de la Rdc. Le décor est donc planté et voilà la démocratie selon Joseph Kabila.
Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincons

jeudi 2 avril 2009

Parlons un peu de la xénophobie qui nous colle à la peau !

La xénophobie parlons-en un peu. C'est quoi cette république ? Ne peut pas devenir congolais qui veut. Etre congolais ou devenir congolais doit comporter certaines exigences et la loyauté doit etre le socle de cette exigence. On ne peut pas continuer à éviter continuellement cette question.

Ce n'est pas de la xénophobie si on doit demander aux individus qui se réclament etre congolais de prouver leur appartenance à cet ensemble connu sous le nom de la République Démocratique du Congo.C'est un droit inaliénable de tout état que de dire qui est son citoyen et qui ne l'est pas.
Nul ne dira qu'Israel est xénophobe s'il refuse de nommer les membres du Hamas à la tete de son armée ou de son administration.

Selon le dictionnaire, on parle de la xénophobie lorsque cette haine est portée sur des étrangers.
Alors je ne comprend pas pour quelle raison Raymond Tshibanda ministre de la coopération régionale de la Rdc va se permettre d'apposer sa signature sur un document engageant la nation congolaise toute entière avec des mots qui portent à confusion et surtout avec un interlocuteur averé etre un sujet rwandais j'ai cité Désiré Kamanzi.

Le Gouvernement de Mr Kabila est complice de cette situation raison pour laquelle il signe à tout va.C'est notre droit de porter ce sujet de la xénophobie et de la congolité sur la place publique, il en va de son existence meme en tant que peuple, en tant que nation souverainne.

Personne n'est propriétaire de l'amour de la Rdc et je trouve profondément choquant que la coalition au pouvoir en Rdc se comporte comme des gangsters tout en tenant des propos irresponsables, brutaux et caricaturaux vis à vis de la population qu'ils sont censés diriger.

Quand on signe des documents contenant des mots AMBIGUS, quand on tient de tels propos de la part d'officiels du gouvernement, ça ressemble à des gens qui ont perdu la raison, qui ont perdu la mésure et transmettent ainsi au pays tout entier leur angoisse, leur inquiétude alors que la nation a besoin de la paix, de la justice, du travail, de respect par tous de la loi et de la confiance pour sortir du chaos qu'ils ont eux-memes installé depuis le 17 mai 1997 date de leur arrivée au pouvoir .

On ne nous imposera pas des individus à la loyauté douteuse, non averée et aux passés mystérieux comme sujets congolais au motif qu'on est xénophobe. Si c'est ça etre xénophobe alors toutes les nations du monde sont xénophobes et nous attendons bien assumer notre part de responsabilité.
Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincrons.

Que reste t-il encore de la séparation des pouvoirs en Rdc !

Je reviens ici sur une épisode politique triste qui vient de s'achever en République Démocratique du Congo au mois de Mars 2009, mais qui sans nul doute aura des conséquences d'une gravité extreme sur la jeune démocratie naissante en Rdc. J'ai parlé de l'entrée des troupes étrangères sur le sol congolais et de l'éviction du président de l'assemblée nationale congolaise Vital Kamerhe sur injonction de Joseph Kabila.


De quoi s'agissait-il ? Mr Kabila en bon démocrate autorise de manière unilatérale sans concertation aucune avec une quelconque autre institution républicaine démocratiquement établie l'entrée des armées régulières de l'Ouganda, du Sud-soudan dans un premier temps pour des opérations militaires à l'intérieur de nos frontières et ainsi traquer la rebellion ougandaise de la LRA installée dans cette partie de la république sans aucune disposition pour les populations civiles congolaises.

Cette prémière entrée bien qu'anti-constitutionnelle et dangereuse pour notre souverainneté et sécurité intérieure ne souleva pourtant pas de tollé au sein de la classe politique nationale .Pourtant aucune disposition constitutionnelle n'autorise le Chef de l'Etat à agir ainsi. Croyant que tout lui était permis, il recidiva un mois plus tard avec l'armée rwandaise.

C'est la levée des boucliers de toute part, d'abord l'assemblée nationale congolaise n'est pas informée de cette décision grave et c'est son président le très zelé PPRD Vital Kamerhe ancien sécretaire géneral de ce parti presidentiel qui le dit. Ensuite c'est Didier Etumba pourtant Chef d'Etat-major géneral des FARDC l'armée nationale congolaise qui s'étonne publiquement d'une telle éventualité avant de se retracter quelques jours plus tard sans doute sous pression.

Que n'avons-nous pas vu ensuite ? Les faucons de l'entourage présidentiel montés au créneau pour réclamer publiquement la tete de Vital Kamerhe au motif qu'il a osé contredire l'autorité morale de leur parti et alliance au pouvoir.
La scène est surréaliste, on se croirait en plein congrès du regime communiste russe et chinois.

Vital Kamerhe se rend bien compte après que la fameuse démocratie kabiliste dont il est un des caciques s'avère etre une illusion.
Le lynchage médiatique dont il a été victime de la part de ses propres amis l'ont sérieusement affecté. Il a essayé le temps d'un soir tenir tete à cette machine infernale de l'injure facile et surtout de l'achat des consciences à coup de billets verts mais rien n'y fait.

De la censure à l'isolement, il finit par lacher prise et courba l'échine devant l'homme à la grande capacité d'écoute, l'espoir du Congo selon Louis Michel.
Cette scène macabre mit pourtant à nu l'état de la démocratie naissante selon le regime de Joseph Kabila et de la séparation des pouvoirs en Rdc.

Que le responsable d'une des institutions de la république à l'occurence du pouvoir legislatif soit ainsi sous la coupe de celui de l'éxécutif, cela démontre si besoin en etait encore l'état de la caporalisation des autres institutions de la république face à l'éxécutif.

Que devons-nous faire pour sauver la nation congolaise en perdition d'une dérive dictatoriale sanguinaire qu'instaure Joseph Kabila ?
C'est connu de tous qu'une démocratie moderne, juste et efficace est celle qui avance grace à l'action combinée de la représentation nationale et de l'éxécutif.
Mais ce n'est pas ce que nous voyons et vivons en Rdc.

Nous avons un président exerçant un pouvoir despotique et sanguinaire mais qui veut tout le pouvoir sans aucune contrepartie. Il exerce déjà tout le pouvoir et fait à chaquefois un aveu d'impuissance, d'incompétence devant les prérogatives de celui-ci.

Il faut pour cela une véritable opposition, une vraie force d'opposition face à ce système économique deséquilibré, un ordre politique injuste.
Une telle opposition exige bien plus qu'une simple critique, une dénonciation.
Pour une fois, nous devons faire le choix de la raison sur l'émotion, de l'intelligence collective sur les institutions d'un seul homme.

Le choix de la démocratie sur la dictature des circonstances exceptionnelles et de l'urgence. Le pouvoir AFDL-CPP-PPRD-AMP c'est un pouvoir du verbe, des discours creux, des promesses non réalisées, de l'enrichissement sans cause, de l'hypothèque nationale et du refrain 32 ans de Mobutisme sans produire aucun résultat de leur propre pratique du pouvoir.

Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincrons

Le passeport biométrique congolais enfin sera octroyé aux congolais !

A prémière vue cette annonce devrait constituer un non événement mais ici c'est plutot un Ouf de soulagement qu'enfin son excellence monsieur le ministre des affaires étrangères Alexis Thambwe Mwamba se décide de remettre les congolais dans leur droit le plus absolu consistant d'aller où bon leur semble quand ils veulent en mettant en circulation le specimen du passeport biométrique congolais.

Je ne vois pas ce qui peut me permettre de lui jeter des fleurs car il n'a fait qu'une infine partie du boulot pour lequel il est devenu ministre. Tous les peuples du monde ont leurs documents spécifiques pour voyager hors de leurs frontières nationales. C'est normal qu'un pays comme la Rdc avec ses 60 millions d'habitants en disposent aussi.

Ce n'est nullement un scoop et ça ne devait meme pas faire débat si les officiels congolais étaient sérieux, responsables et ne s'etaient pas illustrés comme d'habitude par la cacophonie des compétences et la corruption lors de l'octroi de ce marché faramineux à des groupes peu credibles et non fiables en vue de tirer des dividendes individuelles.

Le seul hic dans ce dossier, c'est le manque de sérieux dans l'appréciation de la réalité congolaise. En décidant de 6 mois seulement à partir du 1 avril 2009 la validité des anciens passeports ordinaires, Alexis Thambwe Mwamba crée volontairement un autre désordre qui lui sera personnellement profitable et s'offre ainsi un marché lucratif de corruption.

Déjà dans le temps normal, l'administration de Mr Kabila s'est averée incapable de delivrer à temps les passeports à ses citoyens. Alors je ne vois pas par quel miracle et dans le délai de 6 mois qu'il a unilatéralement imposé à tous arriver à délivrer dans la transparence ce nouveau passeport aux 10 à 20 millions de congolais désireux de l'obtenir.

Sans oublier que les missions diplomatiques congolaises suivant cette annonce faite par le ministre Alexis Thambwe Mwamba se voient refuser le droit d'établir ce nouveau passeport biométrique à partir de leur établissement diplomatique, ce qui aurait l'avantage de simplifier la tache aux millions de congolais de l'étranger s'il leur était accordé directement le passeport biométrique à partir de leurs pays de résidence .

Je vous laisse imaginer la suite c'est à dire le temps d'aller déposer le dossier à l'ambassade, le temps que ce dossier quitte l'étranger pour arriver à kinshasa. Le temps qu'à kinshasa on établisse lesdits passeports et qu'on les renvoie pour que la mission diplomatique les obtienne . Sans oublier ce qui n'est pas à exclure les dossiers qui se perdront en chemin, c'est à ça qu'il faut déjà s'attendre dans les tous prochains jours.
Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincrons

mercredi 1 avril 2009

Que pouvons-nous attendre du sommet de G20

Aujourd'hui s'ouvre à Londres un sommet de G20 c'est à dire un sommet regroupant les vingt pays les plus industrialisés de la planète et certains pays émergents comme le Bresil, l'Inde et tout le continent Africain est representé par un seul pays à l'occurence l'Afrique du Sud.
Que pouvons-nous attendre de ce rendez-vous inédit à un moment si particulier ?

Il y a aujourd'hui sur la planète Terre une crise financière sans précedent depuis 1929 qui a debouché sur une crise économique d'une profondeur inouie pour tout le monde. Tous les pays touchés rivalisent d'un coté sur les plans de relance à appliquer, qui pour une relance de l'investissement et de la consommation cas des Etats-unis et qui pour la seule relance de l'investissement cas de la France.

Quel est le choix du plan de relance de la République Démocratique du Congo et du Gouvernement de Joseph Kabila ? RIEN. Quelle est l'option choisie par l'homme à la grande capacité d'écoute, l'espoir du Congo selon Louis Michel pour faire face à cette crise économique mondiale ? RIEN . Mr Kabila ne comprend toujours pas que gouverner c'est prevoir.

Mr Kabila et son Gouvernement observent comme des collégiens que l'économie congolaise subisse d'abord la crise, qu'elle soit asphysiée, paralysée pour commencer à chercher un semblant de solution. Déjà la province de Katanga subit de plein fouet cette crise avec toute la cohorte de licenciement mais cela n'émeut pas encore Joseph Kabila.

Aujourd'hui les pays industrialisés et certains pays émergents cherchent un compromis entr'eux loin des regards des autres pays indiscrets non industrialisés et non émergents mais à quel prix ?
C'est ça la grande question que devra se poser les pays pauvres qui n'ont ni les moyens ni la capacité de s'en sortir et surtout qui n'ont rien fait pour que cette crise arrive de payer le prix des erreurs des autres .
Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincrons