samedi 31 janvier 2009

Que retenir de l'intervention de Joseph Kabila face à la nation de ce samedi 31 janvier 2009

Encore une fois de plus Joseph Kabila n'a pas dérogé à la règle et est resté le meme lors de cette conférence de presse. Recitant comme un perroquet son chapelet de bonnes intentions sans dire comment il compte rendre réelles toutes ces innombrables et irréalisables promesses démagoqiques qu'il ne cesse de tenir à la nation depuis janvier 2001 date de son ascension à la tete de nos institutions nationales suite à la mort non encore élucidée de Mzee Laurent-désiré Kabila un certain 16 janvier 2001 dans son bureau de travail au palais de Marbre.

Oubliant que les lois de la république étant impersonnelles devraient par conséquent s'appliquer à tous de la meme manière et ne justifiant pas la rapidité de sa décision d'autoriser l'Armée Rwandaise à venir traquer les FDRL sur notre territoire national et à l'intéreur de nos frontières.
Ce dernier n'a pas justifié en vertu de quel article de la constitution, il s’est octroyé une nouvelle prérogative inexistante et s'est permis d’engager le pays tout seul dans un processus impliquant la présence d’une armée étrangère sur le territoire national, sans consulter ni aviser au préalable le chef du gouvernement, les présidents de l’assemblée nationale et du sénat.Encore plus grave meme pas le chef d’état major des armées qui est celui qui s’occupe de la situation des militaires sur le terrain et pour finir le souverain primaire congolais.

Cette lourde décision ne pouvant pas exclure la concertation préalable des autres institutions démocratiquement établies et légitimes ni l'application rigoureuse de la procédure prévue en la matière dans les lois de la république.Rien dans son allocution n'a justifié sa précipitation.Sa décision unilatérale sans se conformer à la loi est une faute grave qui doit obligatoirement déclencher les sanctions prévues par le législateur c'est à dire ouvrir la procédure de destitution pour haute trahison et péril de la nation.

Ce que Mr Joseph Kabila ne nous a pas dit pendant cette intervention médiatique, c'est pourquoi le gouvernement parallèle qu'il dirige avec Augustin Katumba Mwanke, John Numbi Banza, Raus Chalwe, Kikaya Bin Karubi, Wivine Moleka, Jean-charles Okoto Lolakombe etc. non seulement ne se conforme jamais à la loi qu'il est personnellement censé etre le garant de son respect strict mais plus grave ne la respecte pas non plus comme s'ils étaient eux au-dessus de celle-ci en Rdc.

Maintenant que Mr Kabila a réussi son coup de force institutionnel consistant à faire entrer le loup rwandais officiellement dans la bergerie congolaise, il ne nous a pas dit clairement quand et comment il compte s'y prendre et à quel moment est-ce qu'il va rendre des comptes sur l'éfficacité de son action,laissant juste dire que ces armées rentreront chez elles fin Fevrier au plus tard.

Notre pays peut-il durablement engager l'avenir sur la base des avis aussi fragile et hatif comme s'il suffisait d'un coup de théatre et toujours de memes personnalités non représentatives d'ailleurs pour régler un dossier sensible que vital de TERRE, de notre souverainneté internationale, de l'intangibilité de nos frontières et de l'inviolabilité de notre territoire national.

Une démocratie moderne, juste et efficace est celle qui avance grace à l'action combinée du peuple à la représentation nationale congolaise, d'un éxécutif responsable respectueux de la la séparation des pouvoirs .Et que constatons-nous en Rdc ? Le Rais congolais exerce un pouvoir despotique et sanguinaire qui n'a rien à envier de Robert Mugabe et de Paul Kagame.

Il exerce déjà tous les pouvoirs mais il veut encore plus de pouvoir et fait malheureusement à chaquefois un aveu d'impuissance, d'incompétence devant les prérogatives de celui-ci.
La Rdc a le malheur d'avoir à la tete de ses institutions nationales un président inculte, incompétent et allergique à toute forme d'opposition, au respect tout simplement de la loi.

Le destituer pour cette faute grave commise sera un signal fort de l'attachement du peuple congolais au respect du processus démocratique, à l'indépendance des institutions républicaines et à tous les politicailleurs qui pensent à leurs propres intérets partisans et égoistes au lieu de l'intéret supérieur de la nation congolaise.Et pour tout dire, ramener tout le monde à la démocratie qui exige de la part de ceux qui dirigent, la conscience qu’ils sont sans doute légitimes, mais qu’ils ne peuvent pas décider de tout, quand plus rien n’obéit à leur schéma stratégique de demeurer au pouvoir.

vendredi 30 janvier 2009

L'occupation de la Rdc par le Rwanda est effective !

Existe t-il encore des hommes d'Etat en Rdc ? Cette question merite vraiment d'etre posée au vu de tout ce qui se tramait encore depuis 1996 à l'Est de notre pays,qui s'est éxecuté depuis 17 mai 1997 et qui continue encore en ce moment dans des proportions plus qu'inquiétantes.
Comment une nation entière meme si celle-ci rongée par la corruption et dirigée par des politicailleurs véreux toujours avides du pouvoir n'est qu'une république bananière peut-elle se laisser guider vers sa propre inexistence en tant qu'Etat indépendant,en tant que nation souveraine par la volonté d'un seul homme président de la république soit-il comme si la Rdc lui appartenait ou était sa propriété privée.

De toute l'histoire de l'humanité, jamais le monde a assisté à des scénarii dénoncés d'avance par plusieurs spécialistes,prouvés par la suite par le déroulement des événements, jamais démentis par les concernés impliqués qui detiennent les mandats politiques et exercent certaines fonctions publiques et qui s'éxécutent quand meme de la manière annoncée.La classe politique congolaise a ainsi atteint l'apogée de la betise humaine,le sommet de l'irresponsabilité politique.

Le Gouvernement de Mr Joseph Kabila qui accusait officiellement il y a peu le Rwanda d'apporter une aide multiforme au CNDP en hommes surtout ( la totalité des démobilisés de l'armée patriotique rwandaise et de Rwandese Defense Force étant deversés sur notre sol et transformés en rebelles de tous les mouvements insurrectionnels de l'Est de la Rdc), en renseignements militaires et en appui logistique.

C'est ce meme gouvernement congolais qui sans laisser le temps aux experts de l'identification nationale de faire leur travail d'identifier qui sont congolais et qui ne le sont pas parmi les rebelles du CNDP sachant qu'il y a au sein de ce mouvement plusieurs instructeurs et mercénaires étrangers ni à la représentation nationale congolaise de tirer toutes les conclusions nécéssaires.

Sincèrement rien ne justifie la précipitation avec laquelle Joseph Kabila autorise le mixage ou brassage c'est selon lui d'ailleurs du CNDP avec les FARDC.Comment ne pas penser à l'infiltration massive de notre armée par des agents étrangers connaissant le lien étroit averé entre le CNDP et le Rwanda ?

Plus grave la Rdc et le Rwanda sont toujours en guerre puis qu'aucun protocole n'a en ce jour été signé sur l'agression dont nous sommes victimes depuis 1996.Comment ne pas crier à la haute trahison de la part du chef de l'Etat qui cautionne toutes ces fautes d'une gravité extreme ?

Tous les observateurs avertis évaluaient à 4000 hommes les rebelles de CNDP et ce,après toutes ces années de combat entre ce mouvement rebelle et les autres forces en présence les FARDC ou les Mai-Mai.Ceci veut aussi dire qu’aucun rebelle n’a jamais déserté le CNDP ni été tué.Ni par balle,ni par simple maladie encore moins de mort naturelle.

En plus, il faut noter qu’il y a eu scission au sein de ce mouvement.La partie représentée par Bosco Ntaganda est minoritaire d’après toutes les informations recoupées bien que ce dernier a l’appui du parrain rwandais Paul Kagame et de la quasi-totalité de la hiérarchie militaire.
Alors présenté plus de 6200 hommes au mixage est d’une extreme gravité pour la sécurité intérieur de notre pays.

Que le gouvernement de Joseph Kabila les accepte tous pour qu’ils deviennent congolais et militaires FARDC démontre si besoin en était encore le manque de sérieux de ce dernier si pas sa complicité.
Le seul pays au monde où tout le monde et de n’importe quelle nationalité peut devenir militaire congolais s’avère etre la Rdc de Joseph Kabila.Par ce qu’il n’y a aucun critère de recrutement, aucune selection qualitative de corps composants, aucun effectif prédeterminé pour l’armée nationale congolaise.

Et avec tout ce mélange héteroclite prétendre défendre l’intégrité territoriale, l’intégrité de nos frontières découle d’un mauvais reve.Nous ne nous laisserons pas intimidés par ces manoeuvres politiciennes macabres,c’est de l’avenir de notre pays,de l’avenir de nos propres enfants qu’il s’agit ici.Et nous serons respectés de par le monde par notre capacité à vaincre cette menace,seul moyen de recouvrir notre dignité nationale.

lundi 26 janvier 2009

Enfin la coalition rwando-ougando-burundaise obtient toute la région du Kivu comme prévu dans les fameux accords de Lemera

Pour une fois depuis tout ce temps que nous combattons le regime despotique et sanguinaire de Joseph Kabila et denonçons de la manière la plus explicite que ce soit tout le mal de cette coalition rwando-burundo-ougandaise qui nous imposa un inculte incompétent au passé mystérieux à la tete de nos institutions nationales quelque chose de très grave s'est produit depuis le 23 decembre 2008.

En effet, le refus de Joseph Kony de signer l'accord de paix avec l'Ouganda poussa betement le Gouvernement de Mr Kabila à accepter que l'armée ougandaise revienne officiellement sur notre sol pour traquer sa propre rebellion à l'intérieur de nos frontières.
Et ce 20 janvier 2009 au-delà de toute logique républicaine,sans aucune consultation institutionnelle qui ne peut pas passer sans émouvoir tous les patriotes congolais et les hommes épris de paix et de justice,Joseph Kabila récidive.
Il autorise cette fois-ci l'armée de son mentor Paul Kagame connue pour sa facilité à tuer tout celui qui n'est pas TUTSI à venir occuper à son tour l'Est de la Rdc avec un bonus d'invitation pour le burundi qui ne pouvait demander mieux qu'un simple pretexte pour revenir exploiter les richesses internationales qui se retrouvent comme par hasard à l'intérieur de nos frontières.

En effet, la situation est grâve. D'autant plus grâve que les Rwandais, les ougandais et les Burundais se craignent mutuellement et jamais, l'actuel véritable président du congo Paul Kagame ne peut se comporter au Burundi ou en Ouganda de la façon dont il s'amuse dans sa nouvelle province la Rdcongo.

D'après des informations concordantes que nous venons de recevoir aussi bien de la presse burundaise à Bujumbura que de la présidence de la république dudit pays, le gouvernement de bujumbura a tenu une réunion extraordinaire hier 24 janvier jusque très tard la nuit.
La réunion qui a été qualifiée de "conseil CRISE" s'est achevée à 3h25 ce matin du 25 janvier sur la situation des hutus de la pleine de Ruzizi.

Il ressort de ce conseil de crise dont curieusement la tenue est gardée secrète et dont ne parle même pas encore la presse internationale que les forces burundaises dont cinq bataillons se trouvent déjà aux côtés des FDLR pour faire échec à la coalition congolo-rwandaise.Elles sont en état d'alerte MAXIMUM et ménacent la Rdcongo et le rwanda en promettant que le burundi ne restera pas les bras croisés face à l'extermination des Hutus à l'Est de la Rdc.

L'heure est grâve et en ce moment ou nous couchons ces lignes, les tractations entre Kigali et Bujumbura sont en cours. Le Rwanda s'époumone à expliquer au pouvoir Burundais qu'aucun cheveu des hutus burundais ne sera touché pendant cette opération, ce que les burundais ne veulent pas entendre de cette oreille.Car disent-ils comment Joseph Kabila et son mentor Paul Kagame vont-ils faire la différence entre congolais,burundais,ougandais et rwandais puisque tous ont le meme faciès et n'ont pas de carte d'identité ?

L'heure est grâve et l'arrestation de Nkundabatware, le parent de l'actuel président congolais n'est que de la poudre aux yeux de la communauté nationale congolaise et de l'opinion publique internationale.
Une fois encore et de plus, la confrontation burundo-rwandaise sur notre sol ne va être qu'un spectacle macrabre auquel va assister, larmes aux yeux, le peuple congolais.

Le Burundi rentre donc à son tour dans la danse et le peuple congolais, spécialiste universel de l'hospitalité n'a qu'à pleurer et ouvrir ses bras pour accueillir les "nouveaux congolais" qu'on va lui imposer. Quant à Bosco Ntangana, son oncle "nouveau président du congo" a déjà fait son lit.

Nkundabatware pendant ce temps se trouve depuis son simulacre d'arrestation dans un hôtel quatre étoiles au coeur de kigali et suit en se moquant, l'évolution de la situation en attendant son nouveau poste au pays des aveugles la Rdcongo où tous les borgnes de la sous-région deviennent impérativement ROIS. Ainsi donc la boucle est bouclée.

Quel officiel congolais pourra demander un jour à toutes ces armées de repartir chez eux ?
Quelle capacité militaire Mr Joseph Kabila a en sa possession pour éventuellement combattre trois armées professionnelles telles que celles de l'Ouganda,du Rwanda et du Burundi dans le cas où elles refuseraient toutes de répartir sachant qu'il s'est toujours montré incapable de combattre une rébellion montée de toute pièce et qui a montré ces limites en moins d'une journée face aux rwandais ?

Toutes ces autorisations abusives et anti-constitutionnelles de Joseph Kabila ne sont pas le fruit d'un simple hasard mais plutot un plan déjà dénoncé par l'ex-conseiller du Marechal Mobutu dans son livre Crimes organisés en Afrique centrale.
En effet, tous les observateurs avertis de la situation congolaise sont unanimes pour fustiger le comportement institutionnel belliqueux de l'éxécutif congolais.
On s'étonne de la célerité de ces décisions irréfléchies et sans nul doute de l'énorme risque pris par cette dernière de la reprise d'une guerre régionale à l'intérieur de ses propres frontières.

Seule possibilité de mettre fin à cette ignomnie,c'est le soulevement populaire pour exiger le départ de Joseph Kabila pour haute trahison et péril de la nation.

Exigeons en peuple souverain la démission immédiate de Joseph Kabila pour haute trahison et péril de la nation

Fort d'un accord privé entre Joseph Kabila et Paul Kagamé, depuis le 20 janvier 2009, à l'insu des institutions de la RD CONGO, dont le parlement et l'Etat Major des forces armées de la République( voir leurs déclarations) , l'armée rwandaise est entrée officiellement en terre congolaise au motif flou de traquer les FDLR, sans témoins attitrés internes ni internationaux, sans visa comme en 1996 lors de l'invasion du Congo par le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda et qui avaient notamment dans leurs bagages Nkundabatware, officier rwandais, James Kaberebe, hier congolais, chef d'Etat Major des forces congolaises, aujourd'hui redevenu rwandais, chef d'Etat Major du Rwanda, et Joseph Kabila alias Commandant Hippo, toujours grand inconnu du peuple congolais, président du Congo-Kinshasa.

D'autres massacres sont à craindre loin de tout regard et sur le territoire congolais, 200.000 Hutus ont déjà été tués sous l'égide du Rwanda en 1996-7. De quel droit international se réfère-t-on?
Depuis le 21 janvier 2009, plus de 8.000 femmes avec leurs vaches sont entrées sans visa pour occuper l'espace dégagé par l'armée du CNDP de Nkundabatware, sans respect pour la souveraineté de l'Etat congolais, ni de son peuple.

Bien que déclaré président élu, Joseph Kabila a perpétré des massacres de Bakongo au Kongo Central (ex Bas-Congo) entre le 31 janvier-02 février2007 et réédités en mars 2008 (voir France 24). Le tout sans condamnation conséquente à travers le monde!
Classé 178ième/178 pays en terme d'indices de pauvreté par le PNUD, la RD Congo riche en sol et en sous-sol devient ainsi l'expression sans conteste de mauvaise gouvernance sous le nouveau régime; et notre pays doit mériter mieux, avec un leadeship de service, compétent, désinteressé, humble, mettant un accent particulier sur la science.

Les ressources naturelles telles que le coltan, le diamant, l'or, le manganèse, le bois et même l'uranium…continuent à être vendus sans état d'âme et illégalement, notamment à travers le Rwanda au profit des économies occidentales, traînant derrière plus de 5.400.000 de morts congolais (voir rapport IRC).

Des viols massifs de femmes, vieilles femmes de 80 ans et petites filles voir des bébés de trois mois sous le leadership du précité. 2.600 femmes sont violées par mois (voir MSF). 45.000 personnes meurent chaque mois.

Les arrestations arbitraires, des décisions judiciaires de complaisance pour faire allégeance aux chefs politiques, minent et détruisent le pays en matière de respect des droits.
Pour combien de décennies encore notre peuple doit-il continuer à subir, à souffrir parce que quelques personnes doivent ainsi jouir du Congo ?

Dès lors, nous considérons tout soutien futur des hommes politiques d'occident à ce Président, comme une manifestation de complicité à sous-développer le Congo.
Les amis du Congo devront être ceux qui s'inscriront à travers la tâche de consolidation de l'Etat de droit au Congo.

La corruption fait du Congo aujourd'hui, le dixième pays le plus corrompu du monde. C'est assez! Ekoki!
Monsieur Kabila doit démissionner dans les plus brefs délais, à défaut, nous invitons notre peuple à user de tous les droits constitutionnels pour des actions politiques sur terrain réclamant ladite démission.

Nous suggérons au parlement d'initier la procédure d'impeachment contre lui, gage du patriotisme de députés.
Le Congo est une copropriété des Congolais et n'est pas une affaire privée de qui que ce soit. La tête longtemps courbée doit impérativemnt se redresser et rester pour toujours debout!
Que le Tout-Puissant, Dieu Créateur du Ciel et de la terre, nous protège!

samedi 17 janvier 2009

Que retenir du Procès de Jean-Pierre Bemba Gombo à la CPI, de l'audience de confirmation des charges

Né le 4 novembre 1962 à Bokada,de l'ethnie Ngwaka dans la Province de l'Equateur, en République démocratique du Congo.
Ancien chef rebelle du MLC,ancien vice-président de la république démocrature du Congo pendant la transition 2003-2006 et senateur élu de la ville-province de Kinshasa.
Marié et père de six enfants, lui-meme fils de Jeannot Bemba Saolana,un des entrepreneurs congolais connus mais aussi respectés et un richissime homme d'affaires de l'entourage du Marechal Mobutu sese seko .
Actuellement détenu au centre de détention de la Cour pénale internationale dont la procédure est à l’étape préliminaire pour lequel le mandat d'arrêt a été émis le 10 juin 2008 (remplaçant le mandat délivré le 23 Mai 2008) et dont le transfèrement rapide à la Haye le 3 juillet 2008 provoqua une vive contestation de la part de l'opposition politique congolaise et dont l'audience de confirmation des charges vient de se dérouler du 12 au 15 janvier 2009.

CHARGES :

• trois chefs de crime contre l'humanité : viol (article 7-1-g), torture (article 7-1-f), meurtre (article 7-1-a)
• cinq chefs de crime de guerre : viol (article 8-2-e-vi), torture (article 8-2-c-i), atteinte à la dignité de la personne, notamment des traitements humiliants et dégradants (article 8-2-c-ii), pillage d'une ville ou d'une localité (article 8-2-e-v), meurtre (article 8-2-c-i).

CONTEXTE

La Chambre préliminaire III est d'avis qu'il existe des motifs raisonnables de croire que :

• du 25 octobre 2002 au 15 mars 2003, un conflit armé a eu lieu en RCA au cours duquel une partie des forces armées nationales de M. Ange-Félix Patassé, Président de la RCA à cette époque, alliée à des combattants du Mouvement de Libération du Congo (« MLC »), dirigés par M. Jean-Pierre Bemba, était confrontée à un mouvement de rébellion mené par M. François Bozizé, ancien Chef d'Etat major des forces armées centrafricaines.

• un accord existait entre Bemba et Patassé. Cet accord reposait sur l'engagement réciproque pour Patassé de bénéficier de l'assistance militaire de Bemba afin d'assurer son maintien au pouvoir et pour Bemba de bénéficier, entre autres, du soutien stratégique et logistique de Patassé et d'éviter que la RCA s'allie avec le Gouvernement en place à Kinshasa.

• des membres du MLC ont progressé à partir de Bangui (capitale de la RCA) vers le nord de la RCA et ont établi des bases stratégiques exerçant ainsi leur domination sur une partie du territoire de la RCA, dans laquelle ils ont mené des opérations militaires de façon continue pendant cinq mois.

LES CRIMES ALLEGUES : (quelques exemples)

La Chambre estime qu'il y a des motifs raisonnables de croire que :

• dans le contexte du conflit armé susmentionné, les forces du MLC, dirigées par M. Bemba, ont commis des crimes contre la population civile et, en particulier, des viols, des actes de torture, des atteintes à la dignité de la personne, notamment des traitements humiliants et dégradants, des meurtres, et des pillages.

• l'attaque lancée contre la population civile en RCA était généralisée et systématique. L'attaque contre la population civile, notamment à Bangui, Point Kilomètre 12 (« PK 12 »), Point Kilomètre 22 (« PK 22 »), Mongoumba, Bossangoa, Damara, Bossembélé, Sibut, Bozoum, Kabo, Batangafo, Kaga-Bandoro et Bossemptélé, s'est déroulée à grande échelle et a pris pour cible un nombre important de victimes civiles, souvent à la suite d'un affrontement militaire entre le MLC et le groupe rebelle de M. François Bozizé.

Un nombre élevé d'enfants, de femmes et d'hommes ont été violés sous prétexte qu'ils étaient favorables aux rebelles et afin de les humilier ou de démontrer leur impuissance à protéger leur famille. Des meurtres ont été aussi commis dans le contexte de l'attaque systématique contre la population civile.

• M. Bemba savait que le comportement des membres du MLC s'inscrivait dans le cadre d'une attaque généralisée ou systématique lancée contre la population civile centrafricaine puisqu'il s'est rendu au moins deux fois en RCA et que, lors de ces visites, il a été informé des plaintes de la population locale concernant les crimes qui auraient été commis par les membres du MLC.

• M. Jean-Pierre Bemba était le président et commandant en chef du MLC. Il était investi d'une autorité de jure et de facto par les membres de ce mouvement pour prendre toutes les décisions tant sur le plan politique que militaire.

PRINCIPAUX DEVELOPPEMENTS JUDICIAIRES : SAISINE et ENQUETES

• Le 21 Décembre 2004, le Gouvernement de la République centrafricaine a saisi la Cour des crimes commis sur le territoire de la RCA après le 1er Juillet 2002.

• En juin 2005, le Gouvernement de la République centrafricaine a fourni au Procureur les documents concernant les crimes commis sur son territoire en 2002-2003, ainsi que les procès-verbaux des procédures judiciaires qui ont eu lieu à Bangui concernant ces crimes.

• Le Procureur a procédé à une analyse minutieuse des informations qu'il a reçues du Gouvernement de la République centrafricaine, et il a également demandé et obtenu des informations supplémentaires de diverses sources. Après examen des informations reçues, le Procureur a conclu que les conditions requises par le Statut de Rome pour lancer une enquête sont réunies.

• Le 10 mai 2007, le Procureur a communiqué au Gouvernement de la République centrafricaine, à la Chambre préliminaire III et au Président de la Cour sa décision d'ouvrir une enquête.

• Le 22 mai 2007, le lancement d'une enquête concernant les crimes présumés commis en République centrafricaine est rendu publique.

MANDAT D'ARRET et REMISE A LA COUR

• Le 9 mai 2008, l'Accusation a présenté à la Chambre préliminaire III une requête aux fins de délivrance d'un mandat d'arrêt, sous l'article 58 du Statut de Rome, à l'encontre de M. Jean- Pierre Bemba Gombo.

• Le 23 mai 2008, la Chambre préliminaire III a émis un mandat d'arrêt, délivré sous scellés, ainsi qu'une requête d'arrestation provisoire adressée au Royaume de Belgique.

• Le 24 mai, M. Bemba a été arrêté par les autorités belges, et la Chambre préliminaire a décidé de lever les scellés sur le mandat d'arrêt.

• Le 10 juin 2008, la Chambre préliminaire III a rendu une Décision relative à la Requête du Procureur du 9 mai 2008. Elle a également émis un nouveau mandat d'arrêt remplaçant celui délivré le 23 mai 2008, ajoutant ainsi aux chefs d'accusation portés à l'encontre de M. Bemba la charge du meurtre, sous la double qualification de crime de guerre et de crime contre l'humanité. Simultanément, la Chambre a adressé au Royaume de Belgique une demande d'arrestation et de remise de M. Bemba à la CPI.

• Le 3 juillet 2008, M. Bemba a été transféré et remis à la CPI.

• Le 4 Juillet, M. Bemba a comparu pour la première fois devant la Chambre préliminaire III.

GEL DES BIENS

Le 27 mai 2008, la Chambre préliminaire III a adressé à la République Portugaise une « décision et demande en vue d'obtenir l'identification, la localisation, le gel et la saisie des biens et avoirs » de M. Jean-Pierre Bemba.

La Chambre préliminaire a décidé, le 10 Octobre et le 14 novembre 2008, de rejeter la demande de la défense en main levée de la saisie des biens et avoirs de M. Bemba. Elle a également ordonné au Greffier de contrôler, en consultation avec les autorités portugaises, la distribution d'un montant de 36620 par mois, retiré sur un compte que détient M. Bemba dans une banque portugaise afin de lui permettre de répondre à ses obligations financières à l'égard de sa famille et de ses conseils.

AIDE JUDICIAIRE

Le 25 août 2008, le Greffier a décidé à titre provisoire que M. Jean-Pierre Bemba n'est pas indigent et que, par conséquent, il ne pourra bénéficier d'aide judiciaire, totale ou partielle, aux frais de la Cour.

PARTICIPATION DES VICTIMES

Le 12 Décembre 2008, la Chambre préliminaire III a reconnu à cinquante-quatre personnes la qualité de victime autorisée à participer à la procédure de confirmation des charges. Trente-quatre victimes seront représentées par Me. Marie Edith Douzima-Lawson et vingt victimes seront représentées par Paolina Massidda, conseil principal du Bureau du conseil public pour les victimes.

CHAMBRE PRELIMINAIRE III

La Juge Ekaterina Trendafilova, juge président
Le Juge Hans-Peter Kaul
Le Juge Mauro Politi
Bureau du Procureur
Fatou Bensouda
Petra Kneuer

CONSEILS DE LA DEFENSE

Nkwebe Richard Liriss
Karim Asad Ahmad Khan
Aimé Kilolo-Musamba
Pierre Legros

REPRESENTANTS LEGAUX DES VICTIMES

Marie Edith Douzima-Lawson
Paolina Massidda, représentant du Bureau du conseil public pour les victimes (BCPV)

mardi 13 janvier 2009

Joseph Kabila ouvre enfin la voie à la dernière phase de la balkanisation de l'Est de la Rdc

En autorisant l'armée ougandaise à venir pourchasser Joseph Kony et la LRA à l'intérieur de nos frontières nationales et en invitant l'armée rwandaise à revenir officiellement sur le sol congolais pour combattre les FDLR dans une partie du territoire national convoité par ces derniers et où la vision expansionniste de leur coalition ( rwando-burundo-ougandaise) n'est plus à démontrer, Joseph Kabila prend seul devant la nation congolaise et la communauté internationale la responsabilité de céder une portion de notre pays et met ainsi la république démocratique du Congo toute entière devant une évidence,un fait accompli,la balkanisation de la région du Kivu.

Jouant de ce fait la dernière partition d'un plan macchiavélique connu de tous et déjà dénoncé par plusieurs spécialistes de la région, Joseph Kabila attend régler une fois pour toute ce dossier en offrant à son mentor Paul Kagamé une autre opportunité de balkanisation avant la fin de sa mandature actuelle qui court jusqu'en 2011 en signant le 05 décembre 2008 à Kigali un plan militaire conjoint pour le désarmement des milices éthniques hutu des FDLR basées à l'Est de la Rdc dépuis le génocide rwandais de 1994.

Le Gouvernement congolais ne pouvait objectivement pas prendre ce risque de faire revenir des armées étrangères sur notre sol après tout ce que nous avons vécu avec leurs présences dans un passé récent. Surtout pas les armées des nations qui agressent encore notre pays en ce moment, qui pillent nos richesses et assujetissent nos populations autochtones innocentes.

Bien que la présence des FDLR dans l'Est de la Rdc notamment au Nord-Kivu a été l'un des gros points de discorde entre Kigali et Kinshasa, cela ne pouvait justifier cette décision irréflechie car les conséquences qui découleront d'une telle fourberie, d'une telle folie seront d'une extreme gravité pour nos populations civiles non protegées, de l'existence meme de notre pays en tant que nation souverainne.


Le Rwanda a toujours reproché à la Rdc de ménager les FDLR et de les utiliser comme supplétifs des FARDC. Sans doute, cette raison l'a toujours poussé à soutenir des rébellions montées de toute pièce avec comme unique et seule revendication principale la présence des Hutus près de la frontière rwandaise.

Par ailleurs, en dépit des critiques objectives et adaptées au contexte de mondialisation sur l’article 10 de la constitution, la nationalité congolaise est une et exclusive.
Cependant, des personnalités jouissant d’une ou de plus d’une nationalité concurremment avec la nationalité congolaise continuent à siéger au sein des institutions de la République et remplissent d’autres fonctions officielles.

Soulevée à l’Assemble Nationale, cette question reste pendante. Elle n’y a jamais été débattue et assortie des recommandations adéquates. Pourtant, la nationalité est le lien juridique déterminant l’appartenance d’un individu à un État.
Dans les États de droit, tous les habitants, nationaux ou étrangers, ont les mêmes droits fondamentaux (droits de l’homme), mais seuls les nationaux jouissent des droits politiques : droit de vote, droit d’être élu, droit d’exercice des fonctions officielles et de représentation du peuple.

Malheureusement, à travers ces personnalités à la nationalité plurielle, douteuse ou ambiguë, des intérêts de la République sont, à la lumière de règlement des successions, mis en jeu et menacés. Hélas ! Cette fraude est apparemment institutionnalisée. A l’instar de l’injustice, de l’impunité et de la fraude institutionnalisée, la corruption, le favoritisme, le clientélisme, le tribalisme, le gaspillage, la règle de moindre effort domine dangereusement les vertus républicaines au coeur du continent africain,particulièrement en Rdc.


Pendant que d'un coté les populations autochtones congolaises martyrisées depuis plus d'une décennie par cette meme armée rwandaise sous diverses couvertures RCD,CNDP etc n'ont jamais trouvé protection de l'Etat congolais et avant que ces derniers ne puissent réparer leurs crimes odieux commis et que la nation congolaise puisse tirer toutes les conséquences de la présence précédente et permanente depuis 1994 à l'Est de la Rdc,le gouvernement de la République démocratique du Congo que dirige l'imposteur Hyppolite Kanambe alias Joseph Kabila vient de décider unilatéralement sans aucune concertation avec les autres institutions de la république et ce, avec fracas et dédain d'autoriser la meme force du mal pour mettre fin à la présence, dans l'est du pays, des rebelles hutu rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda.


Une visite effectuée la semaine dernière à Kinshasa par le chef d'état-major de l'armée rwandaise, James Kabarebe qui à l'arrivée de l'AFDL était congolais et avait meme occupé la fonction de chef d'Etat-major général des Forces Armées Congolaises, s'inscrit dans la mise en application du plan militaire rwandais.

Selon Lambert Mende Omalanga qui mange à toutes les sauces politiques en Rdc, aujourd'hui porte-parole du gouvernement, également ministre de la Communication et des Médias, la situation sécuritaire du pays a fait l'objet d'un "riche débat" au cours du conseil des ministres de lundi sous la direction du président Joseph Kabila.
La réunion a notamment passé en revue "les causes profondes de la conflictualité récurrente qui étouffe le développement de la partie Est de la République", a-t-il dit.

Des officiers rwandais de renseignements seront "conviés" dans ce cadre pour une mission d'observation, avait souligné le porte-parole du gouvernement.
Mais que voyons-nous aujourd'hui ? Plus de 7 000 militaires rwandais sont déjà sur notre territoire et chose inouie le général Bosco Ntaganda, chef d'état-major de la rébellion du Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), avait affirmé le 8 janvier à la presse que son mouvement souhaitait participer aux côtés des armées congolaise et rwandaise à la traque des FDLR dans l'est de la RDC.

Les dirigeants du CNDP ont fait cette annonce à Goma, capitale de l'est de la RDC, en présence du ministre de l'Intérieur et du commandant des forces armées rwandaises. Et pourtant le Rwanda a toujours officiellement nié etre en relation avec la rébellion qu'on presentait comme étant congolaise.
"Nous, membres de l'état-major des forces du CNDP, au nom des officiers et des combattants, devant Dieu et le peuple congolais tout entier, l'Afrique et le monde, déclarons solennellement (...) à partir de ce jour, 16 janvier, 2009, à 15 heures, la cessation des hostilités entre le CNDP et les FARDC (Forces armées de RDC)", a dit le colonel Esaïe Munyakazi, porte-parole des rebelles.
Emmenés par le général Bosco Ntaganda, les membres de l'état-major du CNDP ont en outre indiqué que leurs hommes étaient à la disposition du haut commandement des forces gouvernementales "en vue de leur intégration dans l'armée nationale".
Ntaganda, chef militaire du mouvement, avait rompu auparavant avec son fondateur, le général Laurent Nkunda.


L'évolution de la rélation entre Joseph Kabila et Paul Kagame et le changement rapide,brusque et inopiné de rapport des forces sur le terrain militaire n'augure rien de bon pour nous peuple congolais.
Après des années de lutte acharnée mais sans succès véritable, ils ont décidé de se débarrasser de celui que la communauté internationale cherche à juger pour crimes contre l’humanité.
Kigali semble chercher à se dédouaner et Kinshasa dirigé à tous les niveaux par les ex-membres de l'APR ou des marrionnettes de FPR l'aide à suffisance.

Longtemps, la crise rwando-congolaise a permis à Paul Kagamé, le chef de l’Etat rwandais, de faire diversion. Exit donc les problèmes internes rwando-rwandais. Mais la Justice internationale harcèle constamment. On l’a vu récemment avec l’interpellation, par les magistrats français de Rose Kabuyé, chef du protocole d’État rwandais.

En outre, les victimes de l’accession au pouvoir du Président Kagamé, tiennent à prendre leur revanche sur ceux qu’ils accusent d’avoir assassiné les deux chefs d’État du Rwanda et du Burundi.

Un double drame à l’origine du génocide rwandais. Et si les génocidaires continuent d’être traqués, les tenants de l’ancien régime n’en démordent point : la Justice internationale doit demander des comptes au Président Kagamé. Celui-ci a des opposants dans les maquis congolais, mais aussi à travers le monde.

Ils demandent que lumière soit faite sur le dossier. D’autres également exigent plus de démocratie à l’interne. Par ailleurs, les données changent rapidement au plan international.
Les alliés aussi et à Washington, Barack Obama se présente en "Monsieur Propre", avide de plus de transparence, de démocratie, de progrès et de justice. Il joue la carte de l’apaisement.
Et pour beaucoup, il passe pour un messie venu sauver les pauvres, les opprimés et les désespérés. Les gouvernants lugubres, en particulier sur le continent, n’ont qu’à bien se tenir.

Des questions se posent également quant au sort qui attend les rebelles et les réfugiés rwandais qui n’ont rien à voir avec le génocide. Entre autres : quelle sécurité au retour ? Quelle réintégration éventuelle dans le paysage politique rwandais qui est loin d’être un exemple de démocratie ? Y aura-t-il un découpage territorial à leur profit à l’est de la RDC ?
Dans un tel scénario, quel financement pour quelles catégories de citoyens, les populations autochtones étant également dans le besoin ?


Que faire des démarches de la mission Obasandjo dépêchée par l’UA mais sévèrement critiquée de part et d’autre ? Qu’adviendra-t-il de Nkunda ? Kigali a-t-il décidé de le sacrifier pour sauver sa tête, ou cherche-t-il plutôt à le soustraire de toutes poursuites ? L’homme a-t-il vraiment été lâché par Kagamé ? Sera-t-il oublié après tous ces services rendus au grand frère rwandais ? Encombrant, il est aussi précieux entre les mains de Kagamé : complice d’hier, témoin d’aujourd’hui, il doit peser lourd dans les négociations en cours.

Le retournement de situation auquel l’on assiste le montre bien : l’imbroglio congolo-rwandais est loin d’avoir dit son dernier mot.
Malgré tout, le peuple congolais ne peut pas se permettre une fois de plus de subir l'histoire.

Aucun de tous les différents plans concoctés actuellement pour la sortie de la crise à l'Est de la Rdc n'est congolais. C'est à dire que nous n'avons jamais été acteurs de notre propre destin et certaines personnes se permettent meme de ne pas nous associer à la prise de certaines décisions qui nous concernent.
C'est en surmontant notre peur qu'on prouvera notre courage car rien ne vaut la peur pour apprendre sur nos propres limites et cette question capitale démontrera à tout le monde le niveau de notre maturité à vivre ensemble et à diriger la Rdc demain.