vendredi 31 juillet 2009

Avec Joseph Kabila la Rdc en mode censure !

Il n'y a plus que le pouvoir monoéthno-tribalo-clanique de l'Armée Patriotique Rwandaise dirigé par Paul Kagame, la junte militaire birmane, le pouvoir nord-coréen de Kim Jong et la république théocratique des mollahs iraniens pour rivaliser avec la Rdc sur les censures, le respect des droits de l'homme, de l'opposition, la notion des libertés publiques et le droit à la contradiction.

Lambert Mende, ministre de la Communication et des Médias, a tenu mardi dernier au Grand Hôtel Kinshasa, une conférence de presse qui s’est articulée autour du rejet des rapports de trois ONG internationales sur les violations des droits de l’homme, les exactions des soldats congolais sur les civils, le pillage des ressources minières par les éléments de l’armée régulière, l’impunité des militaires et officiers auteurs des viols des femmes et filles à l’Est du pays, la présumée vente de l’uranium congolais aux pays qualifié par " l’axe du mal " par l'administration Bush.

Il s’est expliqué aussi sur la décision des autorités congolaises de couper le signal de RFI, coupable à leurs yeux de la désinformation du public congolais. Selon Joseph Kabila et son gouvernement, nous sommes tous enfants en Rdc et incapables de savoir par nous-memes ce qui est bien pour nous de ce qui ne l'est pas. Aux ONG comme à cette radio, le pouvoir de Kinshasa reproche l’intention non avouée de détourner les investisseurs du chantier de la reconstruction de la RDC.

Comme la FIDH (Fédération Internationale des Droits de l’Homme), qui a publié un rapport intitulé " République Démocratique du Congo. La dérive autoritaire ", tout le monde épris de paix et qui se bat pour la démocratie en Rdc réagit de manière négative à la conférence de presse du très zelé ministre Mende Omalanga, véritable spécialiste d'ambivalence politique et expert en langues de bois.

A travers la voix de Dismas Kitenge, son vice-président, cette ONG souligne que " le gouvernement congolais cache quelque chose à travers son agitation ". Il persiste et signe que les violations des droits de l’homme dénoncées dans son rapport sont fondées. " Lorsque le gouvernement s’agite, ça tend à conforter ce que nous disons : il y a réellement une dérive autoritaire du régime", dit-il.

La coupure du signal de RFI était aussi une manœuvre de cachotterie, un refus de la contradiction. Comme Joseph Kabila n'arrive pas à museler cette presse internationale alors il copie la Parti Communiste Chinois. Cette manière de procéder est une contradiction entre les lois internes et les traités internationaux ratifiés par la RDC.

Citons seulement le cas de l’arrestation du président de l’Asadho/Katanga comme une preuve supplémentaire de la " dérive autoritaire", car cet activiste des droits de l’homme n’est pas coupable d’une atteinte à la sécurité de l’Etat, car le communiqué de son organisation demande simplement au gouvernement la transparence dans un investissement étranger de nature à hypothéquer les intérêts des autochtones congolais.

" Les faits sont clairs pour dire qu’il n’y a pas volonté politique de faire émerger la démocratie ", d'ailleurs aucune fois depuis son ascension miraculeuse et énigmatique à la tete de nos institutions, Joseph Kabila a su convaincre par les arguments. Ses allérgies chroniques face à toute forme de contradiction, de débat et d'opposition en sont des preuves manifestement averées. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.

samedi 25 juillet 2009

Le crash de l'avion de Juvénal Habyarimana en 1994 était un coup d'Etat et la principale cause du génocide rwandais. Ses auteurs doivent y répondre !

Les crimes commis en RDC et au Rwanda et qui cristallisent la crise dans les Grands Lacs à la base des déboires que continuent à subir ces deux pays doivent être élucidées pour ramener la paix réelle dans cette région, selon la congressiste américaine Cynthia Mc Kinney. Cette déclaration vient conforter une fois de plus ce que tout le monde sait et que seulement très peu arrive à avouer.

La congressiste américaine Cynthia Mc Kinney, le prix Nobel argentin Adolfo Perez Esquivel, Juan Carrero, candidat espagnol au prix No­bel de la paix, et trois municipalités espagnoles crimes commis en RDC et au Rwanda de 1990 à 2002 ont deposé une plainte avec constitution de partie civile en Espagne pour élucider les crimes commis en Rdc et au Rwanda de 1990 à ce jour.

Mme McKinney prétend requalifier les crimes commis en République rwandaise en 1994. Elle était l’envoyée spé­ciale de l’ancien président américain en Afrique et a ré­vélé que " l’attentat du 6 avril 1994 contre le président rwan­dais est un coup d’Etat ". Cette révélation serait le ré­sultat d’une enquête menée par Cynthia McKinney avec les agents du FBI, de la CIA, des membres du Tribunal Pénal In­ternational et des témoins de l’attentat.

En 2001, McKinney avait organisé une table ronde sur les événements du 6 avril 1994. Elle confirme que " ce qui s’est passé au Rwanda n’est pas un génocide planifié par les Hutu. C’est un changement de régime. Un coup d’Etat terroriste perpé­tré par Kagame avec l’aide des forces étrangères. J’ai suivi de près la tragédie des Grands Lacs et je pense qu’il fallait faire écla­ter la vérité aux Etats-Unis.

C’est pour cela que j’ai décidé à l’épo­que de réunir des fonctionnaires de l’ONU, des enquêteurs amé­ricains, experts de la CIA, des témoins rwandais et des élus américains préoccupés par cette souffrance et cette violence in­fligées à l’Afrique et aux Afri­cains". Des éléments de cette investigation plutôt révisionniste ont été transmis au juge Bruguière et au Prix Nobel de la Paix ar­gentin Adolpho Perez Esquivel.

Celui-ci est intéressé dans le dossier de la justice espagnole sur le pillage et les crimes commis au Rwanda et en République Démocratique du Congo, contre les prêtres espagnols, les Rwan­dais et les Congolais. En effet, en poursuivant les génocidaires Hutu rwandais, le corps expédi­tionnaire rwandais avait massa­cré les populations jusque sur le territoire congolais, à Tingi-Tingi, Kisangani-Rive gauche, Mban­daka...

Des sources indiquent que la justice espagnole a lancé des mandats d’arrêt contre les pro­ches collaborateurs de Kagame, dont le général James Kabarebe, chef d’état-major général de l’ar­mée rwandaise. Mc Kinney ne comprend pas pourquoi le Tribu­nal Pénal International refuse d’enquêter sur ce coup, qui, en fait, est l’élément déclencheur de la tragédie rwando-congolaise.

" Je ne comprends pas pourquoi les pays occidentaux et les Etats ­Unis en particulier laissent faire. Je ne comprends pas pourquoi l’on massacre, pille et viole les fem­mes en RDC sans que le monde entier s’en émeuve. Je ne comprends pas ce silence en forme d’encouragement de la commu­nauté internationale à l’égard de crimes abominables".

Pour elle, le TPI est " une honte internationale". Et comme elle maîtrise le dossier des Grands Lacs au niveau du Con­grès américain, elle s’est enga­gée à mener une action contre les autorités rwandaises et leurs complices impliqués dans ce drame : C’est une véritable es­croquerie. Comment peut-on pré­tendre juger des criminels hutus alors que ceux qui ont abattu l’avion et assassiné des milliers de hutu ainsi que des Tutsi, des Espagnols et des Congolais sont libres ? Je ne peux pas conce­voir que ces gens qui ont bénéfi­cié d’une formation militaire aux Etats-Unis depuis 1990 utilisent ces compétences à des fins cri­minelles. Il s’agit donc d’un dos­sier à rebondissements dans la région des Grands Lacs.

mercredi 22 juillet 2009

Après une brève accalmie le CNDP de sa majesté le roi du Kivu Laurent Nkundabatware Mihigo revient au galop !

Selon Radio France Internationale ( RFI) captée hier mardi à Kinshasa, le Congrès national pour la démocratie et le progrès, CNDP, a décidé de se retirer du Comité de suivi de l’Accord du 23 mars 2009. Accord signé à l’ Hôtel Ihussi, à Goma, selon l’esprit des négociations de Nairobi entre le gouvernement et le CNDP. Raison évoquée, le retard apporté dans la mise en œuvre des engagements pris par le gouvernement dans le cadre de cet accord.

Il s’agit particulièrement de la problématique relative à l’intégration des éléments du CNDP au sein des FARDC, la reconnaissance des grades et la non intégration politique, le paiement de la solde, mais surtout le fait de n’avoir pas été reçu par le président de la République lors de son dernier séjour à Goma. Tous les efforts déployés pour contacter les milieux gouvernementaux afin de confirmer ou d’infirmer cette nouvelle ont été vains, car ils étaient injoignables.

Toujours est-il que, selon une personnalité qui a requis l’anonymat, cette décision était attendue depuis plusieurs jours. « Le CNDP est frustré depuis quelques jours à la suite du non paiement de ses émoluments et le retard pris, du côté du gouvernement pour honorer ses engagements. Si toutefois, ce retrait se confirmait, ce serait une véritable catastrophe », a-t-elle déclaré. La même source ajoute que selon des sources concordantes à Goma, des rumeurs parlent encore de « suspension » et font, par ailleurs, état « d’un repli en brousse de Bosco Ntaganda devant la décision de la Cour pénale internationale, CPI, de l’arrêter ».

Il y a crainte qu’il oppose « une résistance ». Suspension ou retrait, c’est la « guerre » des mots. Ce qui est sûr, c’est que le processus de Goma ou de Nairobi vient de connaître un frein et présage de mauvais augures. Notamment la reprise des hostilités pour autant que le climat de méfiance a refait surface entre les deux parties. Une situation qui aura certainement des effets pervers sur les efforts de désarmement, de rapatriement mais surtout de la traque des éléments des FDLR.

L’opération KIMIA II comme celles qui l'ont déjà précedées risque de connaître le meme résultat c'est à dire un grand échec. Mais en décidant de ce retrait, le CNDP est-il capable de relancer la guerre ? C’est plus que probable. Ce mouvement armé ne serait pas à sa première tentative. Déjà sous le commandement de Nkunda, le CNDP avait récupéré tous ces éléments qui avaient fait l’objet de « mixage » avant de défier manifestement les FARDC et la MONUC.

L’histoire risque de se répéter, car il y a de cela un mois, des rumeurs faisaient état du regroupement des éléments du CNDP vers Kiwanja, ancien quartier général de Laurent Nkunda.
La puissance de feu du CNDP est demeuré intacte quand on sait que les armes, surtout lourdes, récupérées auprès des FARDC aux temps forts de la guerre, n’ont jamais été restituées. Apparemment, avec la reprise des relations diplomatiques entre Kinshasa et Kigali, le Rwanda ne peut plus soutenir le CNDP.

Il n’empêche qu’il le fasse subtilement, en sous-main. Mais toujours est-il que le CNDP contrôle des zones minières importantes et juteuses. Tout juste ce qu’il lui faut pour se constituer une « bonne économie de guerre ». Parlons d’abord de la frustration du CNDP. Est-elle fondée ? La réponse à cette interrogation est celle de savoir si le CNDP a suffisamment donné les preuves de sa bonne volonté à Kinshasa pour son intégration politique et militaire ( ?).

International Crisis Group répond à cette préoccupation : « La branche militaire du CNDP était composée de 85 pour cent de Hutu représentant la majorité des combattants de base dirigés par un commandement essentiellement Tutsi. A partir de février 2009, ces Hutu affiliés au CNDP ont déserté en nombre croissant les nouvelles brigades intégrées FARDC avec leurs armes. Déçus par les retards de paiement et l’absence des perspectives garantissant un avenir meilleur, ces jeunes hommes ont parfois rejoint des groupes de Hutu PARECO refusant l’intégration, voire dans certains cas leurs anciens ennemis des FDLR.

Tant que les FDLR ne seront pas désarmées, l’intégration des éléments Tutsi ex-CNDP dans l’armée nationale restera extrêmement fragile, et ceux-ci refuseront sans aucun doute de quitter le Kivu pour rejoindre d’autres affectations. Simultanément, l’intégration des autres groupes armés congolaises en sera d’autant fragilisée ». L’histoire est en train de donner raison à International Crisis Group. Après la défection des Mai Mai PARECO, voici le retrait du CNDP.

Mais, puisque la guerre, c’est aussi la poursuite de la « politique », disent les analystes, cette décision intervient au moment où l’Opération KIMIA II a le vent en poupe. Si l’on en croit les déclarations de l’Etat-major général des FARDC, les FDLR sont « en débandade ». Or, les FDLR, selon le rapport de International Crisis Group « constituent un problème, mais parfois utile, pour le régime actuel de Kigali ». Neutraliser les FDLR, c’est pousser « à l’ouverture du champ politique domestique au Rwanda à des dirigeants des FDLR Ce qui de ce fait est impossible à court terme. »

Ensuite, Kigali est également conscient de la difficulté et de l’embarras que représente le dossier FDLR pour la communauté internationale. C’est dire que même s’il est impossible d’imaginer aujourd’hui une jonction entre le CNDP et les FDLR, le retrait du CNDP profiterait bien sûr aux FDLR qui continueraient à exister, et à Kigali de se servir toujours du même prétexte pour refuser toute ouverture politique.

Une situation qui intervient juste au moment où le langage évolue au plan international. De plus en plus, l’on invite Kigali à faire de même comme en République démocratique du Congo et au Burundi, pour réaliser un dialogue inter-rwandais. Ce qui n’arrange pas Kigali. En plus, il ne faudrait pas exclure les marchands de la mort. La Somalie et la RDC demeurent les seuls pays où ils peuvent facilement déverser les armes. Ils n’accepteront jamais, alors jamais, qu’il y ait la paix.

D’où cette pertinente interrogation : Si Kinshasa s’est imposé une telle réflexion, pourquoi avoir prêté le flanc au CNDP qui brandit le non respect des engagements ? On ne peut s’empêcher d’évoquer des curieuses coïncidences avant de parler d’anguille sous roche quand on sait que la guerre au Kivu a toujours constitué un « fond de commerce » pour les seigneurs de guerre, et certaines personnalités à Kinshasa et à Kigali.

Voilà une situation qui ne sera sans conséquence au plan politique. Le Kivu risque de se maintenir toujours à l’avant-scène et imposer un autre round de négociations pour satisfaire des revendications politiciennes. Car, à un moment donné, le CNDP et le RCD se disputaient les faveurs de Kinshasa. Or, depuis que le vent souffle au RCD, le CNDP était devenu un partait favori au sein des institutions nationales.

Mais les ambitions toujours croissantes du CNDP, disait-on, risquaient de le desservir. Cela ne dit pas que Kinshasa a les coudées franches pour imposer son rythme. Kinshasa doit envoyer des signaux forts pour que la Communauté internationale l’accompagne dans ses efforts de restaurer une paix durable au Congo et dans toute la région de l’Afrique des Grands Lacs. Car, pousser à l’échec l’Opération KIMIA II qui a reçu le soutien de l’ONU, c'est-à-dire de la Communauté internationale, c’est une véritable catastrophe.

lundi 20 juillet 2009

Les voleurs volés !

Les magistrats révoqués ou retraités le 15 juillet par le président Kabila sont en train de se constituer en collectif pour introduire des recours. Pourquoi le font-ils ? Par ce que la loi prévoit, en effet, la possibilité d’introduire un recours auprès de l’auteur de cette décision. C’est ce qu’a déclaré un des magistrats concernés, le premier président de la Cour d’appel de Matete, Jacques Nkweso, lundi, à radiooakapi.net


Selon la même source, ces magistrats n’excluent pas la possibilité de porter l’affaire devant la justice: " Dès que nous sommes notifiés, nous allons introduire d’abord un recours gracié auprès de l’auteur de la décision, c’est-à-dire le Chef de l’Etat, lui demandant de revenir sur sa décision. Et s’il ne répond pas dans un délai de trois mois, à ce moment-là, nous pourrons saisir la Cour suprême de justice".


On attaquera les mêmes ordonnances présidentielles devant la Cour Suprême de Justice en annulation , a déclaré Jacques Nkweso; affirmant qu’ils s’inclineront alors devant la décision de la justice. D’après le magistrat Nkweso, " la prise à partie n’est pas une action disciplinaire. On ne peut pas condamner un magistrat à une peine aussi grave lorsqu’il n’a pas été devant son juge naturel, la chambre disciplinaire. Mais, dans notre cas, cela n’a pas été respecté. Il y a eu violation (de procédure) " .


Ce qui parait révoltant au-delà de l'inconstitutionnalité de la décision de Joseph Kabila, c'est le manque de remords de tous ces gens qui ont depuis toujours refusé de respecter leurs sermons, de rendre une justice juste et équitable à tout le monde. Ils n'ont jamais dit le droit lorsqu'il s'agissait de Joseph Kabila. Ils l'ont laissé violer volontairement la loi plus d'une fois sans jamais rien lui signifier.

Et lorsque ça concernait "les autres" c'est à dire le petit peuple, toutes les procédures légales n'avaient qu'une seule finalité, donner raison à l'imposteur. Que n'avons-nous pas entendu des magistrats pour légitimer le pouvoir sanguinaire de Joseph Kabila ? Le gout immoderé de Joseph Kabila pour la violation de la loi avait atteint son apogée lorsqu'il a autorisé les entrées massives des armées régulières étrangères sur notre sol sans aucune concertation avec les autres institutions républicaines.

Souvenez-vous que cette décision grave de conséquence sur notre souverainneté internationale n'a jamais été dénoncée officiellement par la Cour Supreme de Justice. L'organe supreme de justice habilité à dire le droit en Rdc lorsqu'une situation est d'une extreme gravité et qui concerne l'ensemble de la population congolaise. Pour dire combien ces gens sont de mauvaise foi envers le peuple congolais.

Quelque fois le malheur est bon et j'ose croire que les membres des autres institutions de la république qui composent de la nation congolaise feront gaffe prochainement avant de légitimer n'importe quoi. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.

lundi 6 juillet 2009

Jean-pierre Bemba autorisé à se rendre aux funérailles de son père Jeannot Bemba Saolona

L'ancien vice-président congolais le chairman du Mouvement de la Libération du Congo Jean-Pierre Bemba Gombo, détenu à la prison de la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, assistera mercredi à une célébration religieuse à Bruxelles en mémoire de son père récemment décédé, a-t-on appris lundi auprès son avocat.

"Une permission de sortie lui a été accordée par la Cour", a indiqué à l'AFP son avocat, Me Pierre Legros, joint par téléphone. Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du COngo, participera à une célébration religieuse mercredi à 13H00 (11H00 GMT) à Bruxelles", a-t-il précisé.

Le père de Jean-Pierre Bemba, le sénateur et homme d'affaires Jeannot Bemba Saolana, proche de l'ex-président zairois, Mobutu Sese seko, est décédé le 2 juillet dans un hôpital de Bruxelles, à 67 ans, à la suite d'un malaise. Ses funérailles se dérouleront en RDC, peut-être vers la fin de la semaine, selon Me Legros.

Jean-Pierre Bemba est en détention provisoire à La Haye depuis juillet 2008, dans l'attente d'un procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis en Centrafrique par sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC), entre octobre 2002 et mars 2003. Il avait été arrêté à Bruxelles en mai 2008 en exécution d'un mandat d'arrêt de la CPI.

samedi 4 juillet 2009

Invraisemblable, les dictateurs Africains ne changeront donc jamais !

Les dirigeants de l'Union africaine ont adopté une résolution suspendant leur coopération avec la Cour pénale internationale (CPI) en conséquence de l'inculpation par celle-ci du président soudanais Omar al Bachir bien que ce dernier qui continue toujours à faire tuer inutilement des millions de millions de civils innocents au DARFOUR.

Dans un communiqué l'UA déclare: "Etant donné que sa requête (visant à faire ajourner l'inculpation de Bachir) n'a jamais été suivie d'effet, l'Union africaine décide que les Etats membres ne coopéreront pas, conformément aux dispositions de l'article 98 des statuts de Rome de la CPI relatif à l'immunité du président soudanais Omar al Bachir concernant son arrestation et son transfert à la CPI".

Deux délégués ont indiqué que la résolution, approuvée la veille au niveau des ministres des Affaires étrangères, avait été adoptée vendredi par les chefs d'Etat. Comme pour dire à la face du monde, la mort des populations innocentes, les massacres chroniques propres à l'afrique qu'ils dirigent et les génocides que tous ces criminels sont commanditaires à l'échelle du continent béneficieront de l'impunité la plus totale.

C'est invraisemblable, les dictateurs Africains ne changeront donc jamais !

vendredi 3 juillet 2009

Avec la Mort de « la Commission », Mohammar Kadhafi obtient une prémière victoire en la remplaçant par " l’Autorité africaine"

Un pas vers la création des « Etats-Unis d’Afrique », vient d’être franchi au terme de la 13è session du Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union africaine. Après des séances marathons et houleuses, marquées souvent par la forte pression du Colonel Kadhafi, président de la Jamahirya arabe et président en exercice de l’Union africaine, un compromis est intervenu à Syrte, sur la création d’une Autorité commune.

Il s’agit bien sûr de l’Autorité africaine qui remplace désormais la « Commission africaine », présidée jusque-là par le Gabonais Jean Ping. Cette innovation confère plus de pouvoir à l’Autorité africaine et le modèle est calqué sur celui de l’Union européenne qui dispose de la « Haute Autorité » en la personne Javier Solana.

Celui-ci dispose de pleins pouvoirs en matière diplomatique et sécuritaire et engage l’Union européenne dans les toutes les conférences internationales. Ce changement qui vient d’intervenir pourrait certainement soulager l’ancien président de la Commission africaine, le Malien Alpha Oumar Konare. En effet, peu avant son départ, il avait estimé que pour la crédibilité de l’Union et son efficacité, il fallait « renforcer » les pouvoirs du président de la Commission africaine, aujourd’hui « Autorité africaine ».

Les chefs d’Etat africains réunis à Syrte, en Libye, sont tombés d’accord vendredi pour renforcer les compétences de l’Autorité africaine, qui sera notamment chargée de coordonner la politique du continent en matière de défense et de diplomatie. Ils ont passé une nuit blanche mais ils ont bien travaillé.

Les chefs d’Etat et de gouvernement sont bien arrivés au Centre de conférences de Syrte à minuit. Une petite quinzaine seulement, le Sud-Africain Jacob Zuma, l’Ethiopien Meles Zenaoui, le Tchadien Idriss Deby, le Centrafricain François Bozizé étaient là. Et le Libyen Mouammar Kadhafi bien sûr. En revanche, l’Algérien Abdel Aziz Bouteflika, le Sénégalais Abdoulaye Wade et le Togolais Faure Gnassingbé étaient déjà repartis chez eux.

Des difficultés en perspective ? Certes, il y a lieu de saluer ce courage des chefs d’Etat africains de s’engager sur le sentier de l’innovation pour quitter celui de l’inertie. Mais le climat même des débats de Syrte laisse transparaître que l’Autorité africaine ait suffisamment de l’ autorité,( passez-nous la tautologie ) de la personnalité susceptible d’exercer une certaine influence auprès des chefs d’Etat.

Or, « un ministre » dont la candidature a été proposée par son chef de l’Etat aura-t-il de « l’autorité » sur ce même chef de l’Etat ? Apparemment non tant il vrai qu’il a une dette morale et politique envers lui. Or, Javier Solana et José Barrosso ont été premiers ministres de l’Espagne et du Portugal.

Cela compte au plan de la personnalité. Pour demeurer au sein de l’Union africaine, Alpha Oumar Konaré a été président de la République du Mali, référence qui lui a conféré une certaine stature. Devrait-on s’attendre à une modification des critères d’éligibilité de l’Autorité africaine après le mandat de Jean Ping ?

La question reste posée tant il est vrai que des difficultés pointent à l’ horizon et sont susceptibles de ne pas faciliter la tâche au Haut cadre de l’Union africaine
Pour preuve, pendant toute la semaine, la Libye a essayé d’imposer dans cette Autorité, la création d’un secrétariat à la Défense et d’un secrétariat aux Affaires étrangères.

Pour le Nigeria, l’Afrique du Sud et l’Ethiopie, c’est une atteinte à leur souveraineté donc un casus belli. Finalement, on est arrivé à un compromis. Dans la nouvelle Autorité, un secrétaire s’occupera entre autre de la défense commune c’est-à-dire des opérations multinationales comme l’Amissom, la mission de paix africaine en Somalie ; un autre aura en charge, la politique étrangère du continent c’est-à-dire par exemple, la défense des intérêts de l’Afrique dans les négociations internationales sur le commerce ou le climat.

Bref, chaque pays reste maître chez lui. Cette nuit de vendredi, personne n’a perdu la face. Et à 4 heures du matin, les chefs de délégations ont applaudi l’annonce de l’accord. A la sortie, les chefs d’Etat étaient fatigués mais soulagés. Mais le plus dur reste à faire car les dirigeants africains en géneral sont connus pour leurs capacités à ne pas respecter la loi. Espérons que cette " autorité" se chargera de tous les récidivistes.

jeudi 2 juillet 2009

Jeannot Bemba Saolona est mort !

La nouvelle est tombée comme une bombe, Jeannot Bemba Saolona l'ancien patron des patrons congolais( Agence Nationale des Entrepreneurs du Zaire "ANEZA" devenu depuis Féderation des Entrepreneurs du Congo "FEC"), le patron des entreprises SCIBE et du groupe Bemba ( GB), le père de l'ancien vice-président de la république démocratique du Congo, le chairman du MLC Jean-pierre Bemba Gombo en detention à La Haye en Hollande est mort en belgique ce jeudi 02 juillet 2009.

Né à Libenge dans la province de l’Equateur en 1941, Jeannot Bemba Saolona a consacré le gros de sa vie aux affaires, avant de se lancer en politique. Considéré comme un véritable capitaine d’industries, il avait fait le choix d’investir dans son propre pays en lieu et place d'aller cacher le magot aux banques étrangères comme le faisaient tous les mouvanciers de la deuxième république. Et c'est pour cette particularité, une denrée rare, qui est tout un mérite averé que j'écris ce posting.

Je ne dis pas qu'il a été un saint et je ne saurai dire le contraire puisque je n'ai ni travaillé pour lui encore moins avec lui. Mais ce que le peuple congolais sait de cet homme discret, ce qu'il a d’abord commencé ses affaires dans l’agriculture, où il devint un des premiers exportateurs de café. Ensuite, il a embrassé l’industrie manufacturière puis le secteur de transports. Monsieur Bemba Saolona est patron de compagnies d’aviation qui desservent tous les points importants de la Rdc ainsi que l’Europe : Scibe-Congo et Scibe-Airlift. Il assurait encore la direction de la société chargée de Service de Transports et Taxis aériens, STTA.

Ancien administrateur à la Sofide et à la Bralima, la prospérité de ses affaires privées le fait porter à la tête de l’ANEZA (aujourd’hui FEC) de 1981 jusqu’à 1997 après le changement de régime. Ses partenaires d’affaires et la population congolaise l’appellent affectueusement à juste titre «Patron des patrons» ou encore " Bravo Sierra". A l’entrée de l’AFDL à Kinshasa le 17 mai 1997, il est arreté comme tous les anciens dignitaires de la deuxième république pour son appartenance à la province de l'ex-dictateur déchu et surtout pour ses rélations privilégiées avec Mobutu car sa fille est mariée à Nzanga Mobutu, un des fils du Maréchal aujourd'hui vice-prémier ministre de Joseph Kabila.

Le feu Laurent Désiré Kabila le nommera ministre de l’Economie dans son gouvernement après l’avoir arrêté pendant plusieurs mois. Ce sera justement pendant la rébellion du Mouvement de la Libération du Congo MLC en sigle conduite par son fils ainé l'ancien vice-président de la république pendant la transition 2003-2006 Jean-pierre Bemba Gombo. En 2006, il est élu sénateur pour le compte du MLC, parti cher à son fils, le sénateur Jean-Pierre Bemba. Il laisse derrière-lui une veuve et de nombreux enfants.

Il était l'un des hommes les plus riches de la Rdc et restera dans l'esprit de tous les congolais comme le seul homme qui a réussi à créer de nombreuses entreprises et dans presque tous les domaines de la vie nationale, à reinvestir son argent dans l'économie de son pays, à créer des emplois et instaurer la culture d'une dynastie économique en Rdc. Son pari risqué malgré les avantages tirés de son appartenance à la province de l'ex-dictateur lui vaut tous les éloges de la nation congolaise.

Il était bouleversé par la situation de son fils JP Bemba arreté par la justice internationale à La Haye qui pourrait béneficier d'une liberté provisoire ce 10 juillet 2009 et lors de la sortie de l'audience de ce 29 juin 2009 au tribunal pénal international à La Haye qui sera aussi sa dernière apparution publique avant sa mort survenue ce 02 juillet à Bruxelles après sa crise cardiaque dans sa demeure de Waterloo, il a répondu aux questions d'un journaliste sur ce moment particulier de sa vie en tant que père.

J'ai beaucoup apprecié de son vivant ses innombrables réalisations et son esprit en tant qu'acteur économique national. J'ai eu à le citer dans certains de mes postings comme modèle dans la manière de faire vivre notre économie nationale par des capitaux nationaux. Raison pour laquelle je présente à toute la communauté congolaise, sa famille politique et biologique mes condoléances les plus attristées. Que Dieu puisse accorder à son ame un répos éternel.