samedi 15 mars 2014

La fin d'un mythe !

Apprendre une semaine seulement après l'amnistie accordée à tous les criminels qui font la pluie et le bon temps à l'Est de la RDC que certains villages congolais sont de nouveau occupés m'étrangle. Pour un sujet aussi compliqué, il faut par principe avoir une approche simple. Le gouvernement congolais ne répond jamais de façon claire et précise à la question pourtant capitale de l'identité de ceux qui s'identifient comme étant BANYAMULENGE qui empoisonne la vie de tout un peuple depuis plus de 18 ans.

Il faut d'abord chercher à savoir qui sont ces bandits de grands chemins qui sèment la mort et la désolation en RDC depuis novembre 1996. Qui sont ces Seigneurs de guerre qui tuent, pillent et violent dans l'impunité la plus totale et qui, comme par hasard bénéficient toujours des amnisties de la part de Joseph Kabila ? La RDC connait un problème extrêmement grave, une crise identitaire qui est à la base de l'extermination de plus de six millions de morts.

C'est tout de même un comble et c'est totalement inadmissible que les bourreaux connus de nos populations, identifiés par les témoins et localisés par les services compétents de notre administration sur le territoire national ne soient jamais inquiétés au point qu'à chaque fois ils se transforment en victimes. Qui peut supporter cette infamie sans réagir ? Qui peut admettre cette action vile sans broncher ? Qui peut approuver ce déshonneur sans le dénoncer ?

La crise identitaire à la base de tous les maux à l'Est de la RDC est une plaie douloureuse pour toute la nation congolaise. Comme toutes les vraies douleurs, elle est d'abord personnelle, intime puis collective. Les rwandais ont réussi un coup médiatique énorme en nous imposant un mythe qui n'existe que dans leurs têtes. Ils ont inventé une ethnie imaginaire et cherchent depuis à l'imposer chez nous comme faisant partie intégrante de notre communauté nationale.

Longtemps, les rwandais ont utilisé les médias pour construire leur mythe. Joseph Kabila qui usurpe son identité est d'ailleurs un cheval de Troie dans le but avoué de faire réussir ce grand complot ourdi contre la nation congolaise. L'objectif étant de balkaniser une partie du territoire congolais pour créer un Tutsiland. Chouchoutés, promus, surcotés, surreprésentés, choyés et amnistiés, les Seigneurs de guerre rwandais ont encore un très bel avenir devant eux si le peuple congolais ne fait rien pour stopper cette spirale infernale.

Tout est fait au niveau de Joseph Kabila pour protéger ses frères rwandais en leur accordant une prime pour tous les crimes odieux commis sur les populations congolaises. Pourquoi les Seigneurs de guerre rwandais qui tuent les congolais à l'Est de la RDC ne sont-ils jamais inquiétés, arrêtés, jugés et condamnés pour leurs crimes aussi indescriptibles ?

Aussi curieux que cela puisse paraître, ces Seigneurs de guerre bénéficient toujours comme par enchantement des amnisties de la part de Joseph Kabila ? Pour une fois, les masques sont tombés et la fin du mythe d'une certaine population qui serait menacée d'extermination en RDC est enfin dévoilé au grand public. Les agissements de Joseph Kabila sur les dossiers des Seigneurs de guerre sont d'une cohérence parfaite et nous permet d'assister à la fin d'un mythe longtemps entretenu





jeudi 13 mars 2014

Claude MASHALA le nouveau fou du Roi !

Comme dans toute république bananière qui se respecte, la RDC de Joseph Kabila sort ENFIN l'artillerie lourde pour tomber le masque. Ainsi après plusieurs ballons d'essai infructueux, Joseph Kabila dévoile cette fois-ci ce que tout le monde savait déjà depuis longtemps à l’occurrence s'éterniser au pouvoir. Qui pouvait vraiment croire qu'un inculte venu de nulle part devenu comme par hasard président de la république peut passer à autre chose ?

En politique, il n'existe pas d'institutions exécutives au dessus de la présidence de la république. Et Joseph Kabila qui n'a aucune autre formation si ce n'est celle de tueur à gage ne peut concevoir une reconversion professionnelle. Que fera t-il après avoir été président de la république ? C'est ça son problème. Et ne sachant plus quoi faire, il nous sort son nouveau valet de service.

Et oui, les congolais ont découvert le nouveau fou du Roi. Il s'agit de Monsieur Claude MASHALA. Ce personnage macabre sorti du néant vient sur commande contredire Lambert MENDE qui a déclaré la main sur le cœur que Joseph Kabila ne se représentera pas en 2016 conformément à la Constitution actuelle de la RDC. Cette petite musique de modification de la Constitution commence à bien faire.

Sans aucun argument juridique, Claude MASHALA nous explique, je le cite: "Nous avons pris le pouvoir avec Joseph Kabila pour non seulement l'exercer dans la durée mais pour le garder le plus longtemps possible. Et de continuer sur sa lancée, puisque les autres font une pétition pour que la Constitution ne soit pas violée alors nous ( la majorité ) ferons de même pour que la notre autorise au final que la loi des lois soit violée".

C'est vrai que le pouvoir rend aveugle et encore plus si celui-ci est illégitime. Je vous fais remarquer que le nouveau fou du Roi déclare sans avoir froid aux yeux qu'ils ont pris le pouvoir lui et Joseph Kabila. Le zèle pousse certains congolais à faire des déclarations graves qui étalent leur ignorance en public. Quel est ce congolais qui peut croire que ce charlatan a participé à l'ascension démocratique au pouvoir de l'homme à la grande capacité d'écoute ?

L'assassinat de LD Kabila le 16 janvier 2001 au palais de marbre était-il une élection gagnée par Joseph Kabila et son nouveau valet de service Claude MASHALA ? Si c'est le cas, pourquoi son chef Joseph Kabila a t-il organisé un simulacre de procès qui a conduit des centaines d'innocents à croupir inutilement en prison pendant plus de 13 interminables années ?

Et dire que ce sont les mêmes partisans de la pérennité de Joseph Kabila aujourd'hui au pouvoir qui nous expliquaient hier sur tous les tons que plus jamais la RDC ne devait revivre le fanatisme, le clientélisme et le Mobutisme. A l'allure où on vont les choses si le peuple congolais ne se prend pas vite en charge, on rééditera l'exploit unique au monde d'avoir connu deux dictatures successives l'une aussi cruelle que l'autre.

mardi 11 mars 2014

Vital Kamerhe présenté comme chef de l'opposition numéro 2 par la RFI.

Vital Kamerhe présenté comme Chef de l'opposition numéro 2 sur RFI mais je tombe de l'armoire. Au lendemain de l'interview de Lambert Mende Omalanga dans l'émission INTERNATIONALES sur TV5, la RFI a interviewé Vital Kamerhe et l'a publiquement présenté comme étant le Chef numéro 2 de l'opposition congolaise. Mais qu'est ce qui ne va pas en RDC ?

C'est vrai qu'aucun interviewé n'est responsable de la manchette que produit la presse dans laquelle il livre une interview ou une intervention médiatique. Mais faire de Vital Kamerhe un opposant à Joseph Kabila, la ficelle est trop grosse pour la laisser passer. De là, à le présenter comme le chef numéro 2 de l'opposition congolaise alors là, le raccourci devient carrément dangereux.

Et qui serait le chef de l'opposition numéro 1 et selon quel critère ? Pendant qu'on y est, quid du chef de file de l'opposition numéro 3, numéro 4 etc. Dans un pays où il n'y a pas une seule opposition mais plusieurs oppositions, les unes aussi légitimes que les autres. Je ne comprends pas qu'une radio aussi planétaire que la RFI se livre à une aussi grande manipulation des consciences.

Que la RFI mise déjà et supporte Vital Kamerhe en vue des élections prochaines en RDC, c'est son droit le plus légitime. Mais qu'il fasse de ce dernier le chef numéro 2 de l'opposition congolaise au détriment de tous les critères objectifs, c'est un problème. D'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi la RFI s'autorise une telle surenchère et au nom de qui, elle s'attribue le droit de numéroter les leaders de l'opposition congolaise.

En RDC, il y a plusieurs types d'opposition au gouvernement. Il y a la résistance congolaise incarnée par l'APARECO dont le président national Honoré Ngbanda est aussi légitime que d'autres leaders des groupes de pression qu'on appelle communément COMBATTANTS. Il y a l'opposition armée à l'Est de la Rdc incarnée par les différents groupes MAI-MAI. Il y a l'opposition parlementaire dont le MLC de Jean-Pierre Bemba occupe une place non négligeable.

Il y a enfin l'opposition extraparlementaire incarnée par le président élu en 2011 le sphinx Etienne Tshisekedi. Qu'une chaîne aussi réputée que la RFI se livre à une telle manipulation au détriment de toute éthique journalistique est tout simplement répugnant. Pourquoi commence t-elle à numéroter les opposants politiques en RDC dans le but sans doute inavoué de positionner leur poulain par rapport aux autres est tout simplement malhonnête.

La RFI n'en a pas le droit et Vital Kamerhe n'est pas le numéro 2 de l'opposition congolaise en RDC par ce qu'il n'y a jamais eu les assistes de l'opposition congolaise en RDC qui auraient fait de l'un le numéro 1 et des autres le numéro 2, le numéro 3 etc. La tactique rwandaise qui consiste à lancer des ballons d'essai pour enfin mettre tout le monde devant le fait accompli ne marchera plus cette fois-ci car le peuple congolais ne se laissera plus faire.  



Matata Ponyo nommé Premier ministre de Joseph Kabila

La RDC a enfin un Premier Ministre en la personne de Matata Ponyo. Pour ceux qui ne le connaissent pas, le nouveau premier ministre congolais Augustin Matata Ponyo Mapon nommé par Joseph Kabila faisait partie des rescapés du crash d'avion qui coûta la vie à Augustin Katumba Mwanke dit dieu le père. Rien que ce petit détail qui peut paraître anodin dit tout sur ce qu'on peut attendre d'un tel personnage.

L'homme est présenté comme un technocrate. Dans le jargon Kabiliste, cela veut dire qu'il possède un diplôme universitaire que beaucoup de Kabilistes n'ont pas. Etre technocrate en Kabilie, c'est posséder une connaissance technique et intellectuelle que le président lui-même admire puisqu'il s'en trouve depourvu. Mais cela n'est nullement une compétence avérée ou une capacité à défendre les intérêts congolais avec loyauté.

Pour avoir déjà été membre du gouvernement de Joseph Kabila dans le précédent quinquennat et dans le secteur économique, Matata Ponyo est un des responsables de la descente aux enfers de notre pays. Qu'on nous le présente aujourd'hui comme un technocrate juste par ce qu'il n'est pas leader d'un parti politique de la mangeoire nationale me semble excessif. L'homme est un taiseux selon les gens qui le connaissent.

Il semblerait même qu'il entretient de très bonnes relations avec les institutions économiques internationales et c'est ce qui a plaidé pour sa nomination. Cette petite anecdote, à elle seule si elle se confirmait, montre le mépris avec lequel Joseph Kabila traite la vie des millions de congolais et l'avenir de tout un peuple. A ses yeux, ce sont les intérêts des multinationales et l'approbation des institutions internationales qui doivent à tout prix primer.

Un gouvernement est crédible et surtout responsable lorsqu'il répond aux aspirations profondes de ses populations. Le sérieux d'un homme politique se mesure aussi à la clarté de sa démarche. Joseph Kabila s'est auto-proclamé président malgré sa tricherie avérée. Il brigue un nouveau mandat sans programme politique identifié. Il nous a servi un slogan, la révolution de la modernité, à la place d'un programme politique.

Ledit slogan, la révolution de la modernité, dont ni le coût encore moins le financement n'ont jamais été détaillés. Voilà ce que devra défendre devant la représentation nationale le " technocrate " Matata Ponyo Mapon. Je ne suis pas magicien pour lire l'avenir et j'aurai vraiment voulu avoir des raisons de croire au miracle pour que nos populations soient un tout petit peu soulagées.

Mais Joseph Kabila ne me donne aucune possibilité valable de croire aux lendemains meilleurs. L'opacité de ses choix et le flou qui entoure ses décisions ne m'inspirent aucune confiance. Je parie sans crainte mais avec beaucoup d'amertume l'échec de ce nouveau gouvernement. Et pourtant, je garde espoir qu'un jour viendra où le peuple congolais prendra enfin son destin en mains au lieu de subir impassiblement les affres des incompétents de tout poil




lundi 10 mars 2014

Qu'est-ce qui a été dit à la table ronde pour notre indépendance ?

Depuis 13 ans, j'ai entrepris un exercice simple pour la compréhension de notre histoire nationale. J'ai consulté certains parmi les rares acteurs de notre indépendance nationale encore vivants. J'ai cherché à lire les documents officiels à défaut d'avoir eu à ma portée les notes de travail de notre délégation nationale venue discuter avec le pouvoir colonial belge lors de la table ronde, prélude à notre indépendance nationale acquise le 30 juin 1960.

Je me suis donné la peine de consulter les archives coloniales belges à la bibliothèque royale belge. J'ai voulu savoir pourquoi le peuple congolais n'est pas informé de ce qui a été dit de part et d'autre. Je vous avoue qu'il y a un mur que je n'arrive pas à expliquer. Pourquoi tous les politiques congolais qui ont participé à la table n'ont jamais RIEN écrit sur les contreparties congolaises accordées au pouvoir colonial belge pour obtenir l'indépendance ?

C'est inadmissible que notre histoire nationale soit confisquée par un groupe qui a eu le privilège de discuter en notre nom à tous. Je leur rends d'ailleurs hommage par ce qu'ils ont obtenu par leur courage et détermination la liberté pour des générations futures congolaises. C'est aussi pour cela que les générations congolaises actuelles luttent avec bravoure pour sauvegarder cet acquis important de notre histoire. Mais une question demeure et sa réponse n'est toujours pas connue de tous les congolais.

Pourquoi les délégués congolais à la table ronde n'écrivent-ils pas sur ce qui s'était réellement passé à la table ronde ? Pendant que la nation congolaise est dans la tourmente. Et qu'il y a une très grande crise identitaire en RDC depuis novembre 1996. Ces grands hommes d'Etat curieusement se taisent. Pendant que des rebellions ethniques aux revendications identitaires aussi curieuses que provocatrices jaillissent de partout, ces grands détenteurs des secrets de notre nation ne pipent mot.

Et pourtant, les délégués congolais à la table ronde ont une responsabilité particulière. Car c'est avec eux que le pouvoir colonial belge eut à délimiter les frontières et à répertorier toutes les ethnies qui composent ce que nous appelons aujourd'hui la RDC. Personnellement, je n'ai jamais lu à ce jour. Je ne suis jamais tombé sur AUCUN document officiel au niveau des archives royales belges ou ailleurs qui mentionnent l'ethnie MUNYAMULENGE ou BANYAMULENGE.

Si quelqu'un a une information crédible, un livre avec des indications précises, un document officiel où il y aurait une indication capable de me confondre, je suis preneur et avoue écrire publiquement m’être trompé. Jusqu'à preuve du contraire, je maintiens qu'il n'existe pas en ma connaissance actuelle une ethnie en RDC qui s'appellerait MUNYAMULENGE ou BANYAMULENGE.

Finissons-en !

Mine de rien Joseph Kabila a totalisé 13 ans à la tête de nos institutions républicaines le 21 janvier 2014. Ce qui au départ ressemblait à une petite blague s'est transformé à un calvaire inadmissible pour la nation congolaise toute entière. Comment cet homme au passé mystérieux, aux relations sulfureuses, aux incapacités intellectuelles avérées et à la loyauté vis à vis de la nation congolaise douteuse a pu durer si longtemps au sommet de l'état congolais ?

L'honneur de la politique dans le vrai sens du métier est de construire un projet de société qui puisse intéresser le plus grand nombre possible des populations d'un pays. Diriger c'est prévoir dit un adage populaire. Qu'est ce qui fait que le politique congolais ne prévoit jamais rien lorsqu'il s'agit de l'avenir de la nation congolaise, de la pratique du pouvoir ou du renouvellement de la classe politique ?

Tout le monde s'accorde au moins sur une chose. Le passage de Joseph Kabila a la tête de nos institutions est un gâchis que la nation toute entière mettra plusieurs décennies pour s'en remettre. Le comble, ce qu'il y a des gens autour de lui qui montent au créneau pour nous expliquer que le pays va mieux. On dirait que ce petit groupe-là vit sur une autre planète. En tout cas, ils ne semblent pas vivre en RD Congo ces criminels.

 Il arrive un temps où le bilan d'un exercice public mérite d’être présenté et critiqué en toute lucidité. Quel bilan peut se targuer Joseph Kabila après 13 ans à la tête de l'Etat congolais ? La RDC est devenue bonne dernière de toutes les publications, de tous les palmarès publiés ces dix dernières années de tous les organismes indépendants qui évaluent le résultat des politiques publiques menées sur le développement humain.

Avec de tels résultats aussi spectaculaires, osez dire que le pays va mieux relève plus d'une mauvaise foi doublée d'une incapacité à consentir au malheur de son propre peuple que d'un simple soutien politique. Le malheur de notre pays est d'avoir eu à subir tous les événements sans exception aucune de son histoire. Tous les politiques congolais en sont comptables et ceux de la majorité actuelle encore plus.

Alors que 2016 pointe enfin à l'horizon, année qui représente constitutionnellement la fin de deux mandats de Joseph Kabila. Il est grand temps qu'on en finisse une fois pour toute avec cette fâcheuse tendance de l'improvisation permanente des hommes politiques sortis de nulle part qui a déjà causé des dégâts inimaginables à la nation congolaise.

Il est plus qu’impérieux que cette caste au pouvoir assume enfin son bilan désastreux devant Dieu et les hommes. Le pouvoir infâme de Joseph Kabila a causé plus de six millions de morts et hypothéqué l'avenir de toute une nation. Ce boulet-là, la nation congolaise la traînera encore pour bien longtemps. Alors finissons-en au plus vite avant que la situation ne devienne bientôt irréversible pour des pans entiers de nos populations.