samedi 31 octobre 2009

L'Apareco dirige enfin le débat politique en Rdc

Longtemps habitués à répondre aux rumeurs à la place de l'information et ce,sans réellement connaitre l'état d'ame du Rais congolais, les congolais découvrent la meilleure manière de combattre Joseph Kabila.

En effet,nul ne peut dire le contraire et point besoin d'etre un expert des questions politiques ou spécialiste de la Rdc pour se rendre compte que l'APARECO et son président national Honoré Ngbanda Nzamboko Atumba dirige désormais le débat politique en Rdc.

Arrivé au pouvoir le 16 janvier 2001 après l'assassinat de Laurent-désiré Kabila, Joseph Kabila demeure jusqu'aujourd'hui énigmatique pour bon nombre des congolais. Il a fallu près de quatre ans pour que la présidence de la Rdc publie,malgré elle,sur le site www.presidentrdc.cd un curriculum vitae truffé d'ailleurs de mensonges signé par Kudura Kasongo Muana Luaba sur ce personnage mystérieux.

Déjà une autre éminence grise du Katanga l'ancien prémier ministre Lunda Bululu publiait un livre annonçant les couleurs sur la biographie de Joseph Kabila où l'on constatait une différence d'une année c'est à dire né en 1971 pour Kudura Kasongo et 1972 pour Lunda Bululu.

Mais là où le bat blesse, c'est lorsqu'on invente une collectivité Hewa Bora qui n'existait pas pour lui trouver un lieu de naissance. Comme c'est toujours le cas dans pareille circonstance et pour créer un mythe, ce n'était pas dans un hopital que le Rais est né mais chez une sage femme.

Or, nul n'ignore que les années 70 demeurent les années d'or pour notre médecine par ce que les gens venaient de toute l'afrique australe et orientale pour se soigner au Zaire. C'est déjà Mr Honoré Ngbanda Nzamboko Atumba ancien conseiller spécial de l'ancien président Mobutu, chargé de la sécurité, qui sonna la charge dans une interview quelques jours seulement après sa prestation de serment.

Colette Braeckman n'écrit pas autre chose sur les origines Tutsies de Joseph Kabila de par sa mère, article paru dans le journal belge le Soir. Durant la mascarade électorale de 2006 organisée par Louis Michel en Rdc, la communauté internationale s'est permis d'interdire à tout le monde de parler des origines et de parcours des candidats qui pourtant postulaient à la magistrature supreme d'un état souverain, d'une nation indépendante qu'est la Rdc.

De janvier 2001 à décembre 2006, aucun débat démocratique n'a été organisé en Rdc.La nation a été dirigée en fonction des désirs et humeurs des seigneurs de guerre.La distribution des postes au sein des institutions de la république comme prime pour services rendus à la nation était le seul leitmotiv.

Il suffisait de tuer le plus grand nombre de populations innocentes pour obtenir un des postes stratégiques de la nation.Ainsi Joseph Kabila est resté président de la république pour avoir tué à Tingi-tingi,livré les FAC à Pweto et surtout pour avoir éliminé Laurent-désiré Kabila.

Zahidi Ngoma pour avoir légitimé l'agression rwandaise d'aout 1998 en prenant sa présidence pendant qu'il n'avait jamais formé un seul soldat de toute sa vie.Ainsi, il s'est rendu coupable des morts survenus pendant l'opération commando menée par James Kabarebe au Bas-congo qui conduisit au sabotage du barrage d'Inga.

Azarias Ruberwa représente les intérets rwandais au sein de nos institutions.Ancien directeur de cabinet de Bizima Kahara et venant du RCD, il a récuperé la défense pour mieux infiltrer ses frères au sein de l'armée nationale.

Résultats à mettre à son actif, on retiendra le brassage au lieu de mixage et l'éviction du regretté Mbuza Mabe lors de la tentative de la prise de Bukavu par Laurent Nkundabatware Mihigo et Jules Mutebusi.

Jean-pierre Bemba pour avoir donné aux ougandais l'accès en province orientale et etre intervenu en république centrafricaine où il n'y avait aucun intéret congolais à défendre.

Enfin Abdoulaye Yerodia Ndombasi par ce qu'alors bras droit de Laurent-désiré Kabila, il connaissait tous les massacres des civils lors de l'invasion de 1996 et devait sauvegarder les intérets des privilegiés de l'AFDL.

Pendant ce temps, jamais aucun politique congolais ne s'est soucié de mettre sur la place publique les origines de tous les dirigeants de notre pays de cette période en l'occurence Joseph Kabila, son entourage et meme de certains de ses adversaires.

Et Joseph Kabila dépuis huit ans au pouvoir ne nous a jamais dit ce qu'exigent réellement le Rwanda, le Burundi et l'Ouganda pour la campagne d'invasion de 1996. Les pseudo-libérateurs autoproclamés du 17 mai 1997 ont plus brillé par l'intolérance et la pensée unique que par le débat et la confrontation des idées, des projets.

La situation socio-économico-politique actuelle est plus catastrophique que celle qu'ils ont sensé liberer en 1997.Aucune réforme majeure n'a été menée pendant huit ans d'exercice de pouvoir de Joseph Kabila.Et les congolais sont incapables de citer une seule réalisation à mettre à l'actif de Joseph Kabila.

Les fameux cinq chantiers s'avèrent etre une incantation qu'un programme politique structuré.Habitué à lancer des rumeurs folles pour disqualifier ses adversaires politiques lesquelles rumeurs prenant ainsi place de débat national et de parole évangélique, Joseph Kabila a été pris dans son propre jeu.

Mr Honoré Ngbanda et l'Apareco ont réussi à changer le cours des choses en informant les congolais et la communauté internationale sur tous les enjeux actuels toujours avec des preuves irréfutables jamais démenties par personne.

Tout commença pourtant depuis son ascension au pouvoir en janvier 2001. Mr Honoré Ngbanda déclara que Joseph Kabila s'appelle Kanambe et n'est pas congolais de naissance comme on l'avait annoncé ni fils biologique de Laurent-désiré Kabila et de Sifa Mahanya.

Cette assertion n'a jamais été démentie officiellement par ce que la seule preuve irréfutable serait de procéder à un test ADN entre lui et ses deux prétendus parents Mzée Kabila et Sifa Mahanya.Chose qu'il ne fera jamais par ce qu'il sait qu'il n'est pas celui qu'il prétend etre.

Sur le plan politique et institutionnel, tout ce qui se fait aujourd'hui Honoré Ngbanda l'avait prédit, dit et encore redit plusieurs fois.Et il ne s'est pas arreté en si bon chemin,il l'a écrit pour tout le monde le lise si besoin en était.

Lorsqu'on lit son livre "Crimes organisés en Afrique centrale", on se rend compte de la véracité de ses assertions.On a connu l'épisode de la création de Minembwe avant la mascarade électorale de 2006.On est passé par la proclamation des résultats par Mr Malu-malu et ce qui s'es est suivi.

La révisitation des contrats miniers, qui peut se targuer de nous dire à quoi ce grand bruit a servi aujourd'hui ? Le massacre de Bundu dia Kongo, les entrées massives des armées régulières ougandaise en novembre 2008 dans la province orientale et rwandaise en janvier 2009 au Nord-Kivu.

Sans compter l'arrestation de JP Bemba, l'évinction de Vital Kamerhe au perchoir de l'assemblée nationale et tout récemment le pardon de Mbusa Nyamuisi à la province orientale.Sans oublier le mémoradum des députés du Nord et Sud Kivu qui à mes yeux s'avèrent etre un copier-coller des déclarations de l'Apareco.

N'oublions pas toutes les décisions anticonstitutionnelles prises par l'homme à la grande capacité d'écoute.Tous les observateurs avertis de la politique congolaise sont unanimes et réconnaissent la constance du discours de l'Apareco, de son président nationa Honoré Ngbanda et la véracité de sa démarche.

Joseph Kabila lui-meme sait que le seul danger pour son pouvoir et la seule force capable d'ébranler son aventure en Rdc porte un nom l'Apareco et son président national Honoré Ngbanda Nzamboko Atumba.Il n'y a quà compter le nombre de gens qu'ils paient pour infiltrer ce mouvement national sans résultat.

Que n'a t-il pas fait ? On a curieusement entendu parler de milice PARECO et aujourd'hui la création d'un APARECO à londres.Comble de ridicule, il a des snipers sur tous les forums sur la Rdc.Ces derniers, prets à aller au feu contre l'Apareco mais jamais contre les véritables tueurs de nos populations.

Les critiques sont unanimes et le peuple congolais a compris que le seul moyen de mettre fin à l'imposture et à la barbarie qui l'accompagne en Rdc,c'est de se réunir au sein de l'Apareco. Un mouvement qui a defini dépuis sa création sa ligne politique, son objectif,son idéal et qui demeure constant dans son discours.

C'est ce qui fait la force de l'Apareco et c'est la raison qui fait qu'il dirige enfin le débat politique en Rdc.

vendredi 30 octobre 2009

Joseph Kabila refuse toujours de livrer son frère Bosco Ntaganda !

Jeudi 29 octobre 2009, le très zelé Lambert Mende Omalanga,ministre de communication et porte-parole du gouvernement de Mr Kabila répondant aux pressions de la communauté internationale sur l'arrestation de Bosco Ntaganda a déclaré que son chef Kabila ne souhaitait pas livrer pour le moment Bosco Ntaganda recherché par la Cour pénal internationale (CPI) pour des crimes de guerre.

Comme dans ses habitudes et tout le monde le sait que l'excessif cotoie toujours l'insignifiant, Mr Lambert Mende Omalanga dont l'arrogance n'a d'égale que le manque de résultats de sa politique a repeté comme un perroquet que la paix passe avant l'arrestation de Bosco Ntaganda.

Je crois que le gouvernement de Mr Kabila vit dans une autre planète que la notre.Sinon comment Pourrait-il déclarer qu'il y a la paix en Rdc ? Et Mende de parler des "chicaneries autour des poursuites à engager sans délai à l'encontre de M. Ntaganda". Il va plus loin en disant qu'arreter Bosco Ntaganda seigneur de guerre de son état et criminel averé sera de nature à infliger au Congo un remède pire que le mal.

Pour le gouvernement de Mr Kabila le choix est clair : la paix apparente à l'Est et la sécurité de son pouvoir à kinshasa passent avant toute chose meme au detriment de six millions de vies congolaises et de balkanisation d'une partie du territoire national. Les pressions internationales notamment celle de l'Union européenne se sont multipliées depuis le début de l'année sans succès.

Le bureau du procureur de la CPI n'a pas été en reste. A plusieurs reprises, il a été demandé au président Kabila et à son gouvernement de livrer Bosco Ntaganda. Ce dernier, rallié à Kinshasa en janvier dernier, le général recherché par la CPI figure dans l'organigramme des forces armées nationales congolaises.

Officiellement ce seigneur de guerre et criminel occupe des fonctions non opérationnelles ce qui est déjà extremement grave mais en plus et en réalité il est le numéro deux du commandement chargé de la traque des FDLR, les rebelles hutus rwandais, dans les provinces du Kivu. D'ailleurs, Bosco Ntaganda a été recensé tout a fait officiellement lors de l'opération d'enregistrement des militaires par l'Eusec, la mission européenne d'appui aux réformes du secteur de la sécurité en RDC.

Une fois enregistrés, les soldats obtiennent une carte biométrique qui leur permet ensuite de toucher leurs soldes. Il y a quelques semaines Bosco est venu se faire identifier au bureau de l'Eusec à Goma discrètement, juste avant la fermeture en fin de journée. Le personnel européen de l'Eusec avait déjà quitté les lieux.

La Monuc continue sans sourciller de voir circuler quotidiennement celui que l'on surnomme " Terminator" dans les rues de Goma. Tout de même embarrassée, la mission onusienne a demandé il y a quelques mois que Bosco ne participe plus aux réunions qu'elle tient régulièrement avec la hiérarchie militaire de la région.

Pendant que Joseph Kabila s'époumone à faire croire à la face du monde qu'il peut mener une opération d'éradication d'un fléau qu'il porte lui-meme à l'occurence la corruption en faisant des gesticulations inutiles appelées abusivement "Tolérance Zéro" arreter les enfants de la rue qui ne représentent pas une menace pour la nation,

mercredi 21 octobre 2009

L'Angola récidive et récidivera encore si Joseph Kabila reste au pouvoir en Rdc !

Les villages Kata kangu et Mbata Yema, dans le territoire de Tshela situé à plus de 200 Kilomètres à l’ouest de Matadi sont vidés de leurs habitants depuis le samedi 17 octobre dernier. Ces villageois ont fui l’incursion des militaires de l’armée angolaise dans leur contrée, selon un responsable de l’Union des associations paysannes pour le développement endogène et communautaire, Unapadec.

La nouvelle de cette incursion est confirmée par l’administrateur du territoire de Tshela. Les soldats angolais sont entrés dans le village Kata Kangu dans la nuit du 17 octobre en fouillant toutes les habitations, a déclaré ce responsable de l’Unadapec qui a requis l’anonymat. Ces militaires ont affirmé aux villageois qu’ils étaient à la recherche des maquisards du Front de libération de l'enclave de Cabinda, FLEC, un mouvement rebelle angolais.

Comment comprendre que les soldats angolais puissent traverser aussi facilement la frontière ? Qui leur a donné le droit de poursuivre soi-disant leurs rebelles à l'intérieur de notre territoire national ? Pensez-vous que le gouvernement angolais aurait laissé les FARDC traverser la frontière sans réagir de manière disproportionnée ?

Pensez-vous qu'une vingtaine de militaires angolais lourdement armés peuvent agir au-delà de leur frontière sans l'aval de leur état-major géneral ? Et pourquoi n’ayant trouvé aucun élément du FLEC, ces militaires se sont repliés dans la forêt environnant les villages de Kata Kangu et Mbata Yema en territoire congolais et non dans leur pays l'Angola ?

D’après ce responsable de l'Unapadec, ces militaires sont encore installés dans cette forêt. Prises de panique, les populations des villages Kata Kangu et Mbata Yema se sont refugiées dans les forêts comme c'est devenu notre séconde nature c'est à dire etre réfugiés dans notre propre pays et déjà pour certains de nos compatriotes apatrides.

L’administrateur du territoire de Tshela , Charles Ilowa, qui a confirmé l'incursion des troupes angolaises, a indiqué avoir dépêché une équipe dans les forêts où sont refugiés les villageois de Kata Kangu et Mbata Yema pour les tranquilliser. Mais quel est ce congolais qui croira à la parole de Mr Ilowa face à l'imminence de la mort ?

Toutefois, ce dernier ne confirme pas l’information selon laquelle les militaires angolais sont encore dans les forêts du territoire congolais. Un rapport a été envoyé au gouverneur du Bas-Congo pour solliciter un déploiement des éléments des Forces armées de la RDC dans les villages concernés, a ajouté l’administrateur du territoire de Tshela.

La nouvelle de cette incursion tombe au moment où Kinshasa s’apprête à accueillir le 14è sommet ordinaire de la CEEAC, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale. C'est connu de tous que le Président angolais Edouardo dos Santos ne fera pas le déplacement de Kinshasa. Nul bésoin d'etre un devin pour connaitre les motifs de cette absence rémarquable qui interviendra après un moment très délicat entre les 2 nations.

Les 2 peuples voisins congolais et angolais ont encore frais à l’esprit la dernière escalade des expulsions mutuelles des réssortissants de ces deux pays. Près de 20 000 congolais sont retournés sur leur territoire contre près de 16 000 angolais retournés, selon les chiffres officiels livrés de deux cotés.

Joseph Kabila voit des conspirations partout !

Le colonel Floribert Bofate Lihamba, commandant second de la milice privée et incontrolée de Joseph Kabila dénommée abusivement Garde républicaine , ex-GSSP, a été mis aux arrêts à Lubumbashi le 12 octobre dernier avant son transfert le 14 octobre à Kinshasa selon certaines indiscrétions de l'entourage du Rais congolais qui accuse cet officier de mauvaise gestion des finances au sein cette unité des FARDC.

D’autres officiers de la Garde républicaine seraient aussi impliqués dans cette affaire de mauvaise gestion des finances. Mais depuis que le colonel Bofate se trouve dans la capitale congolaise, il n’aurait pas encore été présenté devant la justice. Selon un communiqué de l’ONG de la défense des droits de l’homme la Voix des Sans Voix, avant son transfert à Kinshasa, cet officier aurait plutôt été placé en résidence surveillée à Lubumbashi.

Le communiqué de l’ONG rendu public dimanche le 18 octobre indique en plus que le colonel Bofate serait poursuivi pour conspiration contre le regime en place. Finalement Joseph Kabila voit des conspirations partout, soupçonne tout le monde et suspecte tous ceux qui ne pensent pas comme lui et/ou qui ont travaillé pour son prédecesseur qu'on présente à tort comme son père.

Entretemps, la résidence du colonel Bofate à Kinshasa aurait été fouillée par des éléments de la Garde républicaine et une vingtaine d’appareils de communication ainsi que 3 ordinateurs auraient été saisis à l’issue de cette fouille. Le colonel Foribert Bofate est officier de la Garde républicaine depuis l’époque de Mzee Kabila. Et c’est depuis près des six ans que son siège a été placé à Lubumbashi, au Katanga.

Pendant ce temps, Yakutumba, le chef de l’ex-groupe Mai-Mai portant son nom et ses hommes ont effectivement et officiellement intégré l’armée nationale congolaise, les FARDC. Une intégration qui a eu lieu ce mercredi à Baraka, Sud-Kivu, où se trouve son fief. La nouvelle a été annoncée par le porte-parole des opérations Kimia 2, le capitaine Olivier Muhima, et confirmée par Joseph Assanda, le porte-parole de cet ex-groupe armé.

Le colonel Delphin Kahimbi, commandant des opérations Kimia 2 au Sud-Kivu s'est rendu sur le lieu pour la circonstance. Par cette intégration au sein des FARDC, le groupe Yakutumba s’engage de ce fait dans les opérations militaires contre les FDLR.

Cette évolution intervient après une longue période de tergiversations de ce mouvement, tergiversations attribuées, selon Yakutumba lui-même, au non respect, de la part du gouvernement, des engagements pris dans le cadre de l'accord de paix signé à Goma le 23 janvier 2009.

Pour l’ex-chef du groupe Yakutumba, son acte concrétise la matérialisation de cet accord. Toutefois, d'après lui, l’intégration de ce mercrdi au sein des FARDC concerne une centaine d’éléments qui sont avec lui à Baraka.

Ceux-ci vont rejoindre le camp de regroupement dès ce mercredi, cela en plus d’une brigade déjà intégrée les jours passés au camp de regroupement de Wamaza dans le Maniema. Quant à lui-même, il a déclaré pouvoir attendre encore que tous ses éléments se trouvant dans des milieux plus éloignés, comme Kilembwe, le Nord Katanga et Kabambare dans le Maniema, soient tous intégrés.

Et c’est alors qu’il clôturera le processus avec son état-major. C'est à dire ce n'est plus la nation qui décide quand, comment, où et pourquoi quelqu'un doit servir sous le drapeau national mais plutot quelques chefs de milices privées. Et voilà comment Joseph Kabila construit son armée sensée protéger plus de 60 millions d'ames et lutter contre la balkanisation de notre pays. Pitoyable !

jeudi 15 octobre 2009

Vive la république des intouchables !

Encore et toujours sans que personne s'en émeut la soldatesque de Joseph Kabila a massacré au moins une cinquante de réfugiés présentés comme rwandais en marge d'opérations appuyées par les casques bleus de l'Onu contre des rebelles implantés dans l'est de la Rdc, selon le rapport diffusé jeudi par Philip Alston l'enquêteur des Nations unies, rapporteur spécial de l'ONU sur les éxécutions extrajudiciaires.

Ce nième massacre s'est produit le 27 avril 2009 près de Shalio, un village de la province du Sud-Kivu. Des soldats, pour la plupart d'anciens rébelles tutsis du CNDP de sa majesté le roi du Kivu Laurent Nkundabatware Mihigo intégrés dans les forces armées de la RDC par Joseph Kabila, sont entrés dans un camp qui était largement occupé par des femmes, des enfants et des vieillards et ont mené une tentative délibérée d'en éliminer tous les occupants.

Profitant de la largesse de leur protecteur Mr Joseph Kabila et payés par le contribuable congolais, équipés des tenues officielles congolaises et des matériels militaires mis à leur disposition, ces violeurs en série ont continué leur sale besogne mais cette fois-ci du moins officiellement c'est à dire au vu et au su de tout le monde.

Ce carnage s'est produit en marge de l'offensive lancée en janvier 2009 contre les rébelles rwandais établis dans l'est de l'ex-Zaïre. Cinquante personnes au moins ont été tuées. Une quarantaine de femmes ont été enlevées et violées. Certaines d'entre elles ne sont pas réapparues depuis, ajoute le rapport Alston.

Le rapport devrait intensifier la pression sur la Mission d'observation des Nations unies au Congo (Monuc), déjà sur la sellette pour avoir soutenu les opérations de l'armée congolaise dans l'est du pays en dépit des accusations d'abus et du nombre élevé de civils pris dans ces violences.

Le massacre de Shalio a provoqué un raid de représailles des rebelles des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) contre le village voisin de Busurungi, où 96 civils au moins ont été tués le 10 mai 2009.

Le ministre congolais de l'Information, le zélateur officiel de Mr Kabila, Lambert Mende Omalanga, a déclaré que les autorités gouvernementales étaient au courant de ce massacre mais qu'elles avaient redouté que l'arrestation du responsable présumé de l'attaque, un ancien commandant rébelle tutsi connu sous le nom de colonel Zimulinda, ne provoque de graves violences.

L'arrestation de Zimulinda aurait eu des conséquences pires que les crimes dont il est accusé, a-t-il dit en évoquant une possible fragilisation de l'intégration de plusieurs dizaines d'anciens groupes ou milices rébelles dans les rangs de l'armée congolaise.

Comprenez-vous quelque chose ? Moi non. Je ne peux comprendre cette déclaration inadmissible et irresponsable de la part du porte-parole du gouvernement de la Rdc par ce que je ne vois pas ce qui est pire que le massacre des civiles innocentes couronné d'une promotion et d'une impunité totale.

Depuis le déclenchement de l'offensive, approuvée par le Conseil de sécurité de l'Onu comme un moyen d'en finir avec les causes profondes de l'instabilité dans l'Est, on estime que plus de 1.000 civils ont été tués et que plus de 7.000 femmes et enfants ont été violés. Les violences ont également déplacé 900.000 habitants de la région.

Toute cette situation a un cheval de troie, la personne physique de Joseph Kabila. Toute cette ignomnie était connue d'avance et j'ai eu à le dénoncer ici sur ce blog. Tous les observateurs avertis ont émis des doutes sur le mixage pendant que le brassage,lui, était désavoué par Joseph Kabila et ses plus fidèles faucons Diemu Chikez, Denis Kalume Numbi, John Numbi, Raus Chalwe etc.

Au final, que récoltons-nous aujourd'hui ? Déshonneur comme fruit du mixage militaire. Il n'y a qu'en Rdc où des civils aux passés énigmatiques et à la loyauté douteuse se font récruter dans l'armée nationale tout en imposant leurs propres affectations de service et grades qu'ils doivent occuper. Comme si ce n'était déjà pas suffisant, ils deviennent de facto immunisés à vie, inarretables quels que les crimes qu'ils commettent.

Et c'est le porte-parole du gouvernement qui le dit officiellement. Or la constitution de la Rdc dit clairement que nul n'est au-dessus de la loi. Au nom de quoi le colonel Zimulinda béneficie t-il de l'impunité après avoir commis des crimes odieux sur des civiles innocentes ? Est-il à lui tout seul plus fort et plus important que toute la Rdc pour ne jamais etre arreté ?

C'est un tel gouvernement incapable de mettre aux arrets un colonel integré dans sa propre armée nationale qui lance ensuite la tolérance zéro. Comment s'attaquer aux nations étrangères, aux hommes d'affaires, aux puissantes organisations maffieuses, structurées, équipées et disciplinées si on est incapable d'arreter un simple colonel insignifiant disposant d'une centaine d'hommes sous ses ordres ? Pour ma part, je n'accorde aucun crédit à Mr Kabila.

Un mal nécessaire !

Je reviens vite sur un sujet qui defraie encore la chronique en Rdc et dans deux de nos neuf pays limitrophes qui sont les république d'Angola et du Congo. Les expulsions massives et dégradantes des congolais vivants en Angola et au Congo-Brazzaville ont permis au peuple congolais de se rendre compte d'un système de deux poids, deux mésures de la part du gouvernement irresponsable de Mr Joseph Kabila.

Je condamne avec la dernière énergie cette manière infra-humaine que s'autorisent sans scrupules les militaires angolais lors des expulsions. Ils ont toujours tendance à traiter les congolais comme de mal propre, des apatrides pendant que nous avons un pays classé parmi les plus riches en ressourses minières et sans aucun doute le plus envieux de la planète Terre sur le plan de la diversité et de la potentialité.

De notre connaissance collective, on savait cette pratique reservée aux pays occidentaux. Notez que cette sauvagerie s'est réalisée simultanément entre les angolais et les congolais d'en face. Ce n'est nullement un hasard à mon humble avis. Pour une fois, le gouvernement de Mr Kabila ne s'est pas contenté de laisser-faire comme il en a l'habitude.

Avouez qu'il n'avait vraiment pas le choix vu l'ampleur des expulsions et surtout l'incident qui s'est produit à Moanda. Rappellez-vous que des militaires angolais ont tiré des coups de fusil sur des populations congolaises sur le territoire congolais. Cela parait un fait normal vu ce que les rwandais font à l'Est mais c'est tout simplement inadmissible dans tous les cas.

Je connais très bien la république d'Angola et la république du Congo. J'y ai vécu simulatnément pendant cinq longues années. Je connais les cultures et mentalités de ces 2 peuples. Mon propos s'appuie justement sur la manière dont le gouvernement s'est malgré lui permis d'agir. Aux expulsions massives et dégradantes des angolais, il a opposé une expulsion digne mais ferme en signe de réciprocité et de protestation.

Ma question aux officiels congolais est toute simple : " Pourquoi n'agissent-ils pas de la meme façon à l'Est de la Rdc là où les exactions les plus inadmissibles se commettent sur des populations civiles innocentes et où les crimes odieux les plus indescriptibles sont perpetrés à une échelle inacceptable par des étrangers béneficiant de la protection personnelle de Joseph Kabila et d'une impunité absolue ? "

Je ne me réjouis pas des malheurs de mes frères. Je n'utilise pas non plus cette souffrance pour des raisons politiciennes. J'ai vécu en Angola et au Congo-brazzaville. J'ai encore de la famille dans ces 2 pays au moment où j'écris ce posting. Deux de mes propres grandes soeurs y vivent encore avec toutes leurs familles.

Ma vision n'est pas de protéger quelques personnes de ma famille, de mon entourage. Ce n'est pas l'idée que je me fais de la république. Mon souhait et le but de mon combat, c'est de faire béneficier à tous les congolais la meme protection à l'extérieur et surtout une totale paix à l'intérieur de nos frontières nationales.

Voilà pourquoi ce cas malheureux est un mal nécessaire pour rappeller à Mr Kabila et à son gouvernement le role qui est leur. Ils ont le devoir de protéger les congolais où qu'ils se trouvent en plus d'assurer une totale paix à l'intérieur de nos frontières. Je sais qu'ils ne le feront pas. Par ce que la vie des congolais n'a jamais été sa préoccupation prémière et n'entre pas dans sa mission de la balkanisation de notre pays. Voilà pourquoi il sera incapable de réaliser ce voeu.