lundi 25 mai 2009

Joseph Kabila face à Dominique Straus-Kahn !

Habitué à gouverner avec la manne financière venue d'autres cieux et pour laquelle il ne fournit jamais aucun effort pour la rembourser encore moins pour sortir de la situation pour laquelle il avait demandé de l'aide , Joseph Kabila était aujourd'hui face au directeur général du Fonds Mondial International,un de ses principaux créanciers, le français Dominique Straus-Kahn.

Tout le gouvernement de Joseph Kabila attendait savoir ce qui sortirait de cette audience car habitué à ne rien faire, à rien produire et à tout recevoir de l'étranger. Il s'attendait une fois de plus aux millions faciles qui constituerait ni plus ni moins un pret pour la nation exsangue qu'il devait gaspiller ensuite et dont les génerations futures devaient payer les frais.

La pierre d'achoppement dans les discussions fut par contre les fameux contrats passés avec la république populaire de chine. L'opacité qui entoure toujours ces contrats n'a pas facilité les choses. Les conditions de l'octroi, les clauses de remboursement, surtout le timing global de l'éxécution des travaux et la réalisation très incertaine des projets n'ont pas arrangé les choses.

Plus grave fut le moment fatidique où Dominique Strauss-Kahn voulut savoir l'éxactitude des sommes déjà allouées par la partie chinoise à la Rdc. Aucun officiel congolais ne disposait de cette donnée c'est à dire la somme exacte déjà perçue par la Rdc sur ces fameux contrats. Ni le président de la cour des comptes le professeur Mabi Mulumba, ni le président du sénat Léon Kengo wa Dondo, ni le président de l'assemblée nationale le professeur Evariste Boshab encore moins le premier ministre le PALU Adolphe Muzito.

Dominique Strauss-Kahn n'en croyait pas ses yeux. Lui, le leader de la social-démocratie un des courants le plus influent du Parti socialiste français. Il ne pouvait tout simplement pas prendre le risque de satistaire la gloutonnerie de Joseph Kabila et de ses faucons de l'AMP. Il a trouvé un pays amorphe, à la gestion douteuse et à l'économie digne de l'antiquité. C'est ça la réalité congolaise,c'est ça les huit années de pouvoir de Joseph Kabila. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.

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