Beaucoup de congolais et j’en rencontre malheureusement quelques uns à l'étranger sont persuadés que par l’arme du desistement de la chose politique,de l'abandon de notre peuple,du manque de soutien indéfectible à notre cher pays marqueront leur désapprobation. Rien n’est plus illusoire que de croire cela.
L’élection malheureusement, ce n’est pas comme dans un mariage où l’on est d’accord que lorsqu’on a dit OUI.En politique,celui qui ne dit mot consent.Voilà pourquoi,il faut résister à la politique de Joseph Kabila.Voilà pourquoi,il faut toujours manifester notre mécontentement quand il le faut.
Le peuple congolais aujourd'hui est bien placé pour savoir que nos actions au sein de la grande famille de l'opposition et de l'APARECO s’inscrivent dans une démarche globale,cohérente et réfléchie.Ce combat,notre combat,est avant tout celui de la défense de la Nation congolaise et de la restauration de l’autorité de l'Etat.
Nous vivons en effet dans un monde compliqué,une période déformée par les élucubrations libertaire et ethnique de certains membres de la communauté nationale.D'autres par contre dont la loyauté envers la Mère Patrie est douteuse et qui ont des origines énigmatiques doublées d’un esprit libéral s’accommode parfaitement avec le désordre ambiant actuel en Rdc.
Ces gens ont sanctifié une éthnie au detriment de l'unité nationale.Ils ont preferé déifier les égos d'une certaine caste tribale à la place de trouver une paix sociale pour tous.Très logiquement, cette évolution a conduit la société congolaise à subir la prééminence et la dictature des volontés individuelles.
Chacun, simple citoyen, ministre de la république et surtout Joseph Kabila, se croit donc désormais autoriser à substituer sa petite règle personnelle à la norme collective, à la loi, à la morale et même aux convenances.Le risque des dérives dictatoriales est inévitable et la tentation trop forte.
Dans mon esprit, le débat prochain au Parlement sur la révision constitutionnelle doit permettre la mise à plat de tous les problèmes liés à l’exercice du pouvoir en Rdc.Mais aussi à tentation de l’américanisation de notre société dont Joseph Kabila est un promoteur zélé sans pour autant respecter l'équilibre des institutions républicaines nécessaires à cet effet.
Joseph Kabila peu réputé pour la franchise de sa politique et sa loyauté envers la nation congolaise tente une chose que personne n'aurait imaginé qu'il oserait faire. Nombreux sont ceux qui croyaient naivement que le pouvoir de Joseph Kabila avait pour but l’édification de notre pays,la réalité est toute autre et bien cruelle pour eux.
Nous sommes dirigés par des amateurs, de beaux messieurs costumés qui plastronnent mais surtout qui tâtonnent, qui prédisent, disent, redisent et se contredisent, de beaux messieurs propres sur eux qui ne savent pas où ils vont et par conséquent qui ne savent pas où ils nous mènent exactement.
L'AFDL n'a pas pris le pouvoir le 17 mai 1997 pour reviser à sa guise la Constitution selon le bon vouloir de ses dirigeants anciens,actuels ou futurs. Joseph Kabila cherche finalement à faire de l’organisation territoriale congolaise un gigantesque labyrinthe par ce qu'il fait partie de gens qui n’envisagent la Rdc que comme un gâteau et le pouvoir comme la possibilité d’en prendre une part.
Honnetement, nul ne sait où Joseph Kabila nous mène.Il n'y a aucun cap, aucun objectif,aucune perspective. Nul ne saurait dire qui paie quoi,qui agit ou qui contrôle. Les financements croisés sont généralisés alors qu’ils sont une source de gaspillage et d’absence de contrôle véritable.
Joseph Kabila développe une véritable diplomatie parallèle en dehors de tout cadre légal.Les accords qui ont permis les entrées massives des armées rwando-ougandaise sur notre sol n'ont pas été negocié puis signé par les ministres de la république mais bien par John Numbi.
La diplomatie est une fonction régalienne qui devrait relever exclusivement de l’Etat, c’est même un des attributs de la souveraineté.Donc l'agissement de Joseph Kabila sur ce dossier précis est non seulement trop curieux et mal intentioné en plus mais elle est purement et simplement ANTI-CONSTITUTIONNELLE.
La politique du laisser-aller qu'adopte l'AMP conduit notre pays à sa ruine et conduira surement la Nation congolaise à sa dislocation.Le risque est trop grand pour la nation congolaise.Nous ne pouvons pas nous contenter de ne rien faire.Le risque est sans doute trop important, démesuré pour qu'on croise les bras.
Joseph Kabila au pouvoir se borne à un rôle de médiateur laissant aux événements et aux minorités prosélytes le soin de décider de l’avenir de tout un peuple,de toute nation.Nous devons nous lever tous comme un seul homme afin de revendiquer notre droit à la paix,au bonheur,au développement et à la vie.
vendredi 5 mars 2010
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