C'est aussi le moment pour chacun d'entre nous de faire le bilan de notre parcours communautaire particulier en tant que peuple, en tant qu'Etat en vue de tirer les leçons de nos erreurs du passé. L'histoire de notre pays est riche tant les événements majeurs se sont succedé à un rythme effrené depuis l'Etat Indépendant du Congo du Roi des belges.
Dès la conférence de Berlin, la cession de ce vaste territoire au coeur de l'afrique riche en matières prémières au royaume de belgique suite aux dettes de jeu du roi des belges vis à vis de son propre royaume et l'ascension de ce dernier à la souverainneté internationale en cette date honorable et inoubliable du 30 juin 1960.
Comment sommes-nous arrivés où nous en sommes aujourd'hui ? Comment du reve de la grandeur, du role de détonateur du developpement de tout le continent africain, on se retrouve dernier parmi les derniers et en situation chronique de viols, massacres et guerres ? C'est triste à dire mais c'est plus qu'un gachis s'il faut considérer notre pays sur le plan stratégique.
Nous avons tout pour imposer notre volonté à tout le continent africain. Nous devrions etre l'interlocuteur privilegié de toutes les puissances mais non ! nous ne sommes meme pas important pour regler des dossiers sous-regionaux. Quel n'a pas été le gachis de toutes les opportunités que nous avons eues pour nous créer une place au soleil ?
Un demi-siècle de gaspillage, de résignation, de privation de notre liberté collective. Un demi-siècle des pillages de notre bien communautaire par les multinationales avec le concours de brebis égarées de la république, de spoliation des deniers publics et de course à l'enrichissement sans cause de quelques-uns au détriment de la majorité de la population.
Comme pour ne pas s'arreter en si bon chemin, il y a l'agression de nos voisins orientaux avec l'appui de memes puissances qui ont toujours pillé notre pays et tué nos leaders. Ce jour particulier du 30 juin doit etre un jour pour tout congolais de faire le bilan de notre parcours. De comprendre contre qui nous nous battons. Comment devons-nous nous comporter pour gagner ce combat.
Il en va de notre avenir commun. Il en va de notre survie nationale. Je suis triste par ce que je sais que beaucoup sont morts pour nous léguer un territoire indépendant où chacun devait vivre son reve en homme libre. Beaucoup ont accepté le sacrifice supreme pour que nous soyons ce que nous devrions etre et non ce que nous sommes devenus aujourd'hui.
Le seul moyen d'honorer leurs mémoires et de ne pas rendre leur sacrifice inutile, c'est de s'armer de courage et de vaincre toutes formes d'adversité qui se présentent. De bouter nos envahisseurs dehors. De briser le joug de la servitude de multinationales. De redonner à notre indépendance toute sa splendeur, de la célebrer avec faste mais en hommes libres.
30 juin 2009, que pouvons-nous feter après 49 ans de gachis !
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