Adolphe Muzito paie le prix de son avarice, de sa naiveté et de sa traitrise à la nation congolaise. Plus grave, il est tout sauf un homme d'Etat. Il n'a ni dignité ni charisme nécessaire pour comprendre qu'un premier ministre n'est pas n'importe qui dans une république. Sa réponse à la correspondance lui adressée par le directeur du cabinet du chef de l'Etat est d'une inconsistance inadmissible. Son seul leitmotiv dans cette missive étant de préserver son fauteuil de premier ministre.
Depuis la présentation du programme de son gouvernement à l'assemblée nationale, j'ai eu à douter de sa capacité à faire mieux que son predecesseur Antoine Gizenga. Souvenez-vous que pour quelqu'un qui a été ministre de budget dans le gouvernement précedent et ancien inspecteur des finances, son programme ne comportait pratiquement aucune donnée chiffrée, aucune statistique pouvant nous aider à comprendre d'où l'on vient, ce qui a été fait et où l'on devait aller.
Aucun objectif chiffré était présenté pour l'échéance 2011 c'est à dire la fin de la mandature actuelle. Ni aucune évaluation de l'éfficacité de la politique de son chef de la majorité, son autorité morale, l'homme à la grande capacité d'écoute, l'espoir du congo selon Louis Michel. Sa lettre adressée au chef de l'Etat pour des instructions pourtant anticonstitutionnelles démontrent si besoin en était encore son manque total du sens de la direction de la chose publique.
Malgré l'inélegance de Joseph Kabila qui lui donne des instructions officielles par le biais de son directeur de cabinet, il prefère courber l'échine. Ainsi la république n'a plus personne pour exiger à tous sans exception aucune le respect des procédures, des textes régissant la nation. Et c'est pitoyable comme image que nous offre des politiques de deuxième main tel qu'Adolphe Muzito. Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons.
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