Joseph Kabila s'est livré à une interview avec Jeffrey Genttleman du journal américain New-york Times parue le 8 avril 2009 au journal kabiliste l'Avenir de l'honorable Pius Muabilu.
Dans cette interview, le président de la Rdc a étalé comme dans ses habitudes son ignorance, son incompétence et son manque de vision pour cette grande nation aux dimensions sous-continentales qu'est la République Démocratique du Congo.
D'entrée de jeu, il commence par s'auto-satisfaire de son propre travail qui lui aurait pris non seulement son temps et son énergie mais aussi ses ressources etc.
Et parlant de sa rélation avec le Rwanda dont il invita pourtant unilatéralement les troupes régulières combattre les rebelles des FDRL sur notre sol sans l'accord d'aucune autre institution républicaine démocratiquement établie, il répond par un grand mot qui serait la confiance.
Il reconnait pourtant que la confiance est un grand mot lorsqu'on parle des peuples, des pays, des nations. Entre les pays et les nations, tout est avant tout question d’intérêts. Quel était notre intéret, à ce moment-là précis et avec toute la précipitation et le flou artistique qui ont entouré ce dossier de l'entrée des troupes régulières des armées ougandaise, sud-soudanaise et surtout rwandaise.
Quels sont nos intérêts ? Selon Joseph Kabila je cite : " c’est d’avoir un voisin épris de paix, qui respecte notre intégrité territoriale, notre indépendance. Et bien sûr avec lequel nous pouvons faire les affaires. Quels sont les intérêts du Rwanda au Congo ? J’aime croire que ce sont les mêmes intérêts. Cependant, s’il y a un agenda caché, et si le Rwanda contrôlait illégalement des concessions minières ou s’il donnait un coup de main à ce qui se passe au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, alors nous serions loin de la confiance. Nous leur accordons le bénéfice du doute. Une fois de plus, probablement pour la dernière fois" .
Joseph Kabila déclare ne pas avoir plus de 7 ou 15 Congolais pour l'épauler à diriger le Congo et de conclure que tous sont des griots flatteurs dans son sillage. Cela n'étonne personne car tout le monde sait qu'il n'y a jamais de mauvaises troupes, il n'y a que de mauvais chef. Donc c'est lui personnellement le fautif car il n'a jamais sanctionné son propre entourage.
Tous les Congolais de l'entourage de Joseph Kabila seraient des personnes non determinées, non convaincues et ce, malgrè leurs diplômes. Ils sont tous incompétents mis à part quelques cinq, six ou sept d'entr'eux selon quels critères, nul ne le saura jamais.
L'estime de soi collective chère aux intellectuels Congolais est perturbée, mise en doute et méconnue par Kabila.
Ce qui m'a le plus surpris, c'est lorsqu'il parle de la mise en place et de l'éxécution de son programme quinquennal, il évoque les occidentaux qui ne l'ont pas donné l'ARGENT pour le mener à bien. C'est ce qui lui a poussé à aller voir les chinois et il ne comprend toujours pas le ressentissement de ces derniers à son égard, c'est tout dire.
Pourquoi les occidentaux devraient-ils financer prioritairement son programme ? La Rdc doit-elle toujours demeurer cette nation à qui on prete ? Pourquoi huit ans après son ascension à la tete de l'éxécutif national, il n'a pas réussi à dévélopper ses propres instruments de production capables de financer ses projets ?
Eh bien, Joseph Kabila a tort de diriger un si vaste pays avec un si pire entourage et il l'avoue lui-meme. C'est irresponsable de sa part que de faire ses projets qui deviennent par ricochet le projet de la république et d'attendre que les autres les financent.
Gouverner c'est prévoir dit-on et Joseph Kabila en imprévoyant légendaire a tort et doit payer pour son imprévoyance et non chercher des bouc-émissaires dans son entourage qu'il choisit pourtant personnellement.
Vivre ou mourir pour la patrie, nous vaincrons
jeudi 9 avril 2009
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