La semaine qui vient de s'écouler a été marquée par la deuxième réunion du G-20 après celle de New york consacrée exclusivement à la crise économique mondiale que nous vivons.
Que retenir de cette rencontre inedite ? Tout d'abord la régulation annoncée des "hedge funds" (fonds spéculatifs) , des banques, des agences de notation et la modification des normes comptables.
C'est positif que ces quatre points cruciaux pour les économies mondiales aient enfin fait consensus au sein de la communauté internationale. C'est le début d'un long processus, un processus salvateur pour tous pour sortir de cette crise inouie. Que les économies les plus influentes et émergentes de la planète décident ensemble sur ces points est un signe avant-coureur pour le redressement de la confiance dans le monde de la finance internationale.
En meme temps il y a une absence incomprehensible de nettoyage des banques malgré les demandes formulées par le directeur général du Fonds monétaire international (FMI) Dominique Strauss-Kahn et la publication assortie des sanctions d'une nouvelle liste des paradis fiscaux. Surtout qu' il n'y a pas eu d'argent complémentaire pour la relance des économies mondiales capables de relancer la consommation et l'investissement.
Pendant que les yeux du monde entier étaient rivés sur le G-20 et le 60 ème anniversaire de l'OTAN qui a consacré la nouvelle vision américaine du multilatéralisme dans les résolutions des problèmes du monde, voilà qu'en Rdc les faucons de l'entourage de Joseph Kabila et les membres de l'AMP son alliance au pouvoir continuaient de plus bel à rivaliser d'imagination pour arriver à leur fin sur le renouvellement du Bureau de l'assemblée nationale et ainsi saper encore plus nos institutions républicaines.
Les théories juridiques les plus inimaginables sont énoncées du haut de la tribune de cette assemblée nationale. Loin de la préoccupation des congolais, cette dernière guerre des tranchées où toutes les éminences grises de la majorité au pouvoir en Rdc sont mises en contribution évoque le niveau d'irresponsabilité de l'homme politique congolais.
Déjà certains ne se soucient plus de ce que dit la constitution de la république et le reglement d'ordre intérieur de cette auguste assemblée par ce qu'elle ne va dans le sens de la volonté de leur autorité morale j'ai cité le Rais prime sur tout. D'autres par contre sont obligés de se soumettre aux injonctions de leur groupement politique pour ainsi continuer à bénéficier gracieusement de la manne financière que l'homme à la grande capacité d'écoute deverse dans cette institution pour faire passer ses volontés.
Ainsi l'indépendance du pouvoir législatif par rapport à l'éxécutif n'est plus leur tasse de thé, ni le fond du problème qui a prévalu à cette mise en scène macabre d'une extreme gravité pourtant encore moins les conséquences de cette jurisprudence sur l'avenir de leurs propres enfants, de notre cher et beau pays. Ce qui compte pour eux, c'est l'appat du gain immédiat.
Mais quel type de bureau politique et surtout avec quel type de personnalité, les congolais seront obligés de composer d'ici la fin de la mandature actuelle et pour quel objectif ?
Le Rais congolais a déjà tranché sur le profil de son principal animateur c'est à dire l'assemblée nationale devra avoir un bureau complaisant, irrespectueux des textes reglémentant notre pays.
Son président doit etre un béni oui-oui, politiquement sectaire et totalement devoué à la cause de Joseph Kabila et non de la Rdc. Le décor est donc planté et voilà la démocratie selon Joseph Kabila.
Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincons
mardi 7 avril 2009
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