dimanche 8 novembre 2009

Joseph Kabila a réussi à imposer ce que l'Apareco et son président national Honoré Ngbanda avait toujours dénoncé

Human right watch (HRW) a accusé, lundi 2 novembre, des soldats des forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) d'avoir tué délibérément plus de 500 civils dans l'est depuis mars, lors d'une offensive contre des rebelles rwandais et demandé à l'ONU de suspendre son soutien à cette armée.

Dans un communiqué daté de New York, HRW cite notamment deux tueries récentes qui auraient été commises en août par des unités des forces armées de RDC (FARDC).Début août, près de Nyabiondo (Nord-Kivu), où les soldats de l'ONU ont une base, au moins 81 civils ont été tués lors d'une attaque de cinq hameaux dont un seul abritait des combattants rebelles.

Les soldats congolais n'ont fait aucune distinction entre combattants et civils, tirant souvent à bout portant ou massacrant leurs victimes à coups de machettes, affirme HRW.Or de toute notre histoire, à aucun moment cette pratique n'a existé. Mais tout le monde se rappellera j'en suis certain du génocide rwandais de 1994.

Tuer à la machette est une marque déposée des Tutsis rwandais et le monde entier le sait très bien. En incorporant officiellement en janvier 2009 tous les démobilisés de l'Armée Patriotique Rwandais(APR) qui constituaient la base du CNDP de sa majesté le roi du Kivu Laurent Nkundabatware Mihigo au sein des FARDC, Joseph Kabila savait très bien que ces anciens génocidaires impunis reéditeraient leurs exploits.

L'objectif étant double pour lui et son mentor Paul Kagame.D'un coté, Joseph Kabila dédouane Paul Kagame en faisant de la guerre d'agression rwandaise,une rébellion congolaise et de l'autre en maintenant une situation inextricable sur notre territoire donnant ainsi au Rwanda la largesse de traverser notre frontière quand il le veut.

L'ONG cite également une autre tuerie le 15 août, quand des soldats de l'armée congolaise ont massacré un autre groupe de civils dans la même région de Nyabiondo. Des témoins ont expliqué que les soldats revenant d'une attaque manquée contre une milice locale alliée des FDLR menée plus tôt ce jour-là avaient tué délibérément au moins 50 civils qu'ils accusaient de collaborer avec les FDLR et leurs alliés, affirme l'ONG.

Mais à aucun moment HRW cite nommément les miliciens Tutsis venus du CNDP et incorporés par Joseph Kabila au sein de l'armée nationale congolaise et qui mènent les opérations contre les FDRL.Et pourtant,connaissant les réalités éthno-sociologiques de cette partie du territoire congolais, je ne comprend pas pourquoi cette ONG tant crédible et sérieuse omet volontairement de mentionner les auteurs de ces crimes.

Alors que la Monuc appuie, notamment pour la logistique, les FARDC dans leur traque des FDLR, Human rights watch presse la Monuc de suspendre immédiatement son soutien à l'opération militaire, faute de quoi elle court le risque d'être impliquée dans de nouvelles atrocités.

Il est urgent d'envisager d'autres options n'entraînant pas de nouvelles violences contre la population de l'est du Congo pour désarmer les milices FDLR, conclut le communiqué.Ce qui me rejouit dans cette déclaration,c'est le fait qu'elle nous dit implicitement que l'ONU a déjà participé dans des tueries des congolais par le passé et au meme moment prévoit que d'autres se poursuivront tant que les memes gens seront aux commandes de la nation.

Lundi, le secrétaire général adjoint de l'ONU chargé des opérations du maintien de la paix, Alain Leroy, en visite en RDC, a annoncé la suspension de l'appui logistique de la Monuc à des unités des FARDC impliquées dans les meurtres d'au moins 62 civils, entre mai et septembre. Il a notamment cité le cas de la 213e brigade de l'armée congolaise.

C'est une étape importante, mais ce n'est pas assez, il y a d'autres unités impliquées, a jugé Anneke Van Woudenberg, chercheuse à Human rights watch. Nous sommes depuis 8 mois dans cette opération.La Monuc a eu des informations de ces crimes commis par des FARDC.

Alors pourquoi cela a pris 8 mois pour suspendre une brigade. Cela pose beaucoup de questions pour les casques bleus, a-t-elle ajouté.En effet, ça pose réellement problème pour toutes les parties intégrantes à ces opérations hybrides.On ne sait plus qui est qui, qui combat qui et surtout pourquoi avant de chercher à savoir comment.

Au moins sur ce point,nous avons le discours de l'Apareco et de son président national Honoré Ngbanda qui,lui, reste constant et invariable.Selon l'analyse de l'Apareco,Joseph Kabila a pour mission de fragiliser l'armée congolaise dans le but de permettre aux multinationales de piller nos ressources et au Rwanda d'élargir son territoire.

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