mercredi 25 novembre 2009

Joseph Kabila boucle la boucle en reprenant l'Equateur au MLC

Partout ailleurs et meme dans les plus cyniques de régimes autocratiques, on a toujours laissé un bastion à l'opposition.Mais non, en Rdc rien n'est jamais fait comme partout ailleurs à commencer par le fait d'avoir un président de la république à l'identité douteuse,au parcours scolaire et professionnel énigmatique.

Ce dernier mi-conscient et semi-intellectuel, passant le clair de son temps à jouer aux game boy et à sa grosse cylindrée en lieu et place de diriger ce vaste territoire aux dimensions sous-continentales.Tout ceci illustre bien que nous sommes bel et bien une exception dans tout le sens du terme.

C'est connu que nul ne peut se construire contre sa propre histoire car c'est de la noblesse que de laisser s'exprimer des façons de pensée différentes.Mais ces assertions légendaires n'entrent pas en ligne de mire pour le pouvoir de Joseph Kabila qui a une manie incompréhensible de toute forme d'opposition.

Mais on ne vit pourtant pas qu'uniquement sur le futur comme les zélateurs des fameux 5 chantiers veulent bien nous faire croire.On vit en fonction d'une expérience, laquelle est fondée sur un passé.Il faut donc se souvenir pour pouvoir prévoir.Nous savons déjà connu cette situation qui se dessine avec l'ancien président Mobutu.

Cela permet d'éviter dans l'avenir la répétition d'un certain nombre d'erreurs qui furent souvent dramatiques.Tout le monde a été semble t-il d'accord pour que plus jamais cette situation reprenne sous quelle que forme que ce soit.Thomas Jefferson disait à cet égard:"si vous n’avez jamais enduré la douleur, vous n’aborderez pas les dangers".

Le peuple congolais a plus que souffert des 32 années de dictature Mobutienne pour se payer le luxe de revivre cela en pire sous Joseph Kabila.Point besoin de savoir que quand la roue du chariot sera brisée, beaucoup nous diront par où il fallait passer.Nous savons le choix aujourd'hui de mettre fin à ce pouvoir ignoble.

La conduite des affaires publiques, disait Cicéron, met en œuvre la plus belle fonction de la sagesse, la plus grande leçon de l'expérience, le plus noble office de la vertu et Richard Wurmbrand d'ajouter:"Seuls les êtres intelligents peuvent prendre des décisions conformes aux buts recherchés".

En obtenant par la corruption ce qu'il n'aurait jamais pu obtenir par le droit, la liberté, Joseph Kabila reconforte Nietzsche qui disait déjà:"L'oisiveté pèse aux races laborieuses". Et La Rochefoucauld de renchérir:"Si nous n’avions point de défauts, nous ne prendrions pas autant de plaisir à en remarquer chez les autres".

Joseph Kabila doit savoir qu'en démocratie, la défaite d'un homme est rarement une perte irréparable.La popularité est sympathique, mais elle ne fait pas l'élection.Et doit par conséquent lire Voltaire qui disait:"Je ne suis pas d'accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez le dire".

En reprenant l'Equateur ce qui,en politique est de bonne guerre, mais par la corruption ce qui est assez lamentable et condamnable par la loi, Joseph Kabila nous a reconforté dans l'analyse selon laquelle avec lui, nous ne pourrons pas régler l'irrationnel par la logique et donc nous le ferons partir par tous les moyens possibles.

Aucun commentaire: