La Chambre de première instance III de la Cour Pénale Internationale(CPI) a fixé la date d’ouverture du procès dans l’affaire Le Procureur contre Jean-Pierre Bemba Gombo au mardi 27 avril 2010 a indiqué la CPI dans un communiqué.Accusé de meurtres, viols et pillages commis par sa milice, le Mouvement de libération du Congo(MLC) en République Centrafricaine entre octobre 2002 et mars 2003, JP Bemba devra cette fois-ci passer devant les juges.
Le procès pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité de l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo Mr Bemba, qui a fui la RDC en avril 2007 après avoir perdu la présidentielle de 2006 face à Joseph Kabila, avait été arrêté en mai 2008 à Bruxelles. Transféré dépuis à La Haye, où siège la CPI, il avait été placé en détention début juillet 2008.
Après avoir obtenu une prémière victoire sur Le Procureur Moreno Ocampo qui consistait à la réqualification des charges à son encontre, JPBG avait obtenu une deuxième victoire peu après consistant en une liberté provisoire qui a été rejetée après un appel du meme Procureur Moreno Ocampo.
Maintenant que la date de son procès est fixée, JP Bemba doit pouvoir se défendre et répondre ainsi des accusations qui ont été portées contre lui. D'un coté, ce n'est que justice dans le cas où l'impunité est devenue insupportable en Rdc mais de l'autre coté, cette sélection des justiciables laisse paraitre un acharnement sur un homme qui ne dit pas son nom de la part de la justice internationale.
Je ne suis pas avocat de JP Bemba qui, tout le monde le sait, n'est pas un enfant de coeur.Mais je ne vois pas en quoi est-il si différent de Ruberwa Azarias, de Joseph Kabila, de Paul Kagame, de James Kabarebe,de Bosco Ntaganda, de John Numbi, de Kalume Numbi et la liste des seigneurs de guerre et criminels contre l'humanité en liberté n'est pas exhaustive.
Le souhait du peuple congolais est que tous ceux qui ont tué des populations innocentes répondent enfin de leurs actes devant une justice internationale compétente.Ceci pour que ce génocide perpetré dans le silence et à l'abri des regards où six millions de nos compatriotes périrent ne soit jamais oublié et que chaque vie congolaise otée inutilement trouve enfin réparation et réconnaissance de notre part.
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