J'ai passé toute ma scolarité au collège en RDC et s'il y a une règle que j'ai apprise et pour laquelle je suis le plus fier aujourd'hui, c'est de ne jamais tricher. Dès l'école primaire, les maîtres nous ont appris qu'un élève tricheur est un mauvais élève. Il mérite un zéro pour l'épreuve pour laquelle il a triché. Que ça soit une interrogation ou un examen.
Partout dans le monde et en RDC en particulier, un étudiant qui triche à l'université lors d'un examen et les tricheurs en savent quelque chose. Non seulement que son examen est annulé de facto mais aussi ses notes sont annulées et ramenées à zéro. C'est un principe connu de tous et applicable sans aucun état d’âme par l'ensemble du corps professoral international.
Mais voilà que l’histoire retiendra par cécité et égoïsme, les responsables de la communauté internationale n’ont pas su prendre les mesures qui s’imposent pour invalider le sacre de la triche de Joseph Kabila. Ce type qui veut rempiler à la tête de la RDC a un bilan calamiteux sur les plans politique, économique, social et militaire.
Ce président taciturne qui se fait garder par des armées étrangères et qui fait appel sans cesse aux armées de ses voisins pour mater toute velléité de ses propres populations et cela, au vu et au su de toute la communauté internationale. Dix ans après son ascension à la tête de nos institutions, Joseph Kabila se force de réécrire notre histoire nationale en défiant toutes les lois de la logique, du droit et de la science.
Sa folie est encore plus grande lorsqu’il s’agit non plus seulement de réécrire notre propre Histoire, ce qui est déjà un exploit historique mais bien aussi celle des autres. En effet, Joseph Kabila a réussi ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'avait réussi à faire. C'est à dire liguer toute la nation congolaise contre sa petite personne.
Par son incompétence, il a réussi à mettre tout le monde d'accord au moins sur une chose. Il n'est pas l'homme de la situation. Par sa trahison en faveur du Rwanda, il a réussi à unifier tout le peuple contre le projet de la balkanisation de notre pays. Et pourtant, il se veut démocrate pendant que le peuple lui a signifié maintes fois qu'il n'a jamais voulu de lui mais en bon démocrate, il s'accroche toujours.
Drôle façon de faire vivre la démocratie que d'organiser une élection tout en ne tirant aucune leçon du vote des électeurs et en se proclamant déjà vainqueur par l'entremise de la CENI qui a elle-même organisé la fraude à grande échelle. Et surtout, en se donnant des scores dignes de l'ancienne URSS ou du régime communiste chinois.
mercredi 21 décembre 2011
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