samedi 15 août 2009

Lambert Mende Omalanga censure RFI

Qui pouvait croire qu'un jour Lambert Mende Omalanga serait devenu celui qu'il est devenu aujourd'hui ? De l'opposition où il criait sur tous les toits du monde que Mobutu ne respectait pas les droits fondamentaux des citoyens, une fois qu'il a gouté à l'ivresse du commandement Lambert Mende Omalanga s'est transformé en Mobutu mais pire que lui.

Toutes les autres formes d'expression, toutes les libertés mondialement reconnues, toutes les lois internationales sont brusquement devenues obsolètes pour lui. Seul compte à son avis ce que pense son cher président. Lambert Mende Omalanga a la mémoire très courte pour comprendre que l'intéret du gouvernement dans lequel il est membre ou de leur majorité n'est pas à confondre avec l'intéret supérieur de la nation.

Qu'est ce qu'il a à gagner franchement en engageant un combat qu'il sait pourtant très bien qu'il perdra de toute façon. Dans un pays où la famille biologique du Rais et son entourage immédiat confond leur patrimoine personnel avec les caisses de l'Etat, où tout politique potentiel membre de l'AMP est un détourneur des deniers publics probables, je ne le vois pas gagner la guerre médiatique qu'il engage avec la très perfomante RFI.

En tant que professionnel des médias, journaliste de formation. J'ai cherché les médias congolais capables de mener cette lutte et je n'ai trouvé que des coupagistes parmi les pro-Kabila. Alors le bon sens doit pousser son excellence à chercher à trouver un consensus avant de se faire rouler dans la farine avec des révelations scandaleuses sur son Kabila de président qu'il ne parviendra pas à contrer.

Etre zelé lui a peut-etre offert un poste ministériel dans le gouvernement de Mr Kabila mais la raison doit conduire son action publique. On n'est pas grand ministre de la république ou homme d'Etat par ce qu'on a défendu betement son président mais plutot par ce qu'on a défendu les intérets de son pays, qu'on a su porter des réformes importantes pour son pays et les génerations futures.

La censure n'a jamais été un signe d'une démocratie apaisée et responsable. C'est plutot un signe de petitesse d'esprit et d'irresponsabilité politique.

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