Encore une fois de plus Joseph Kabila n'a pas dérogé à la règle et est resté le meme lors de cette conférence de presse. Recitant comme un perroquet son chapelet de bonnes intentions sans dire comment il compte rendre réelles toutes ces innombrables et irréalisables promesses démagoqiques qu'il ne cesse de tenir à la nation depuis janvier 2001 date de son ascension à la tete de nos institutions nationales suite à la mort non encore élucidée de Mzee Laurent-désiré Kabila un certain 16 janvier 2001 dans son bureau de travail au palais de Marbre.
Oubliant que les lois de la république étant impersonnelles devraient par conséquent s'appliquer à tous de la meme manière et ne justifiant pas la rapidité de sa décision d'autoriser l'Armée Rwandaise à venir traquer les FDRL sur notre territoire national et à l'intéreur de nos frontières.
Ce dernier n'a pas justifié en vertu de quel article de la constitution, il s’est octroyé une nouvelle prérogative inexistante et s'est permis d’engager le pays tout seul dans un processus impliquant la présence d’une armée étrangère sur le territoire national, sans consulter ni aviser au préalable le chef du gouvernement, les présidents de l’assemblée nationale et du sénat.Encore plus grave meme pas le chef d’état major des armées qui est celui qui s’occupe de la situation des militaires sur le terrain et pour finir le souverain primaire congolais.
Cette lourde décision ne pouvant pas exclure la concertation préalable des autres institutions démocratiquement établies et légitimes ni l'application rigoureuse de la procédure prévue en la matière dans les lois de la république.Rien dans son allocution n'a justifié sa précipitation.Sa décision unilatérale sans se conformer à la loi est une faute grave qui doit obligatoirement déclencher les sanctions prévues par le législateur c'est à dire ouvrir la procédure de destitution pour haute trahison et péril de la nation.
Ce que Mr Joseph Kabila ne nous a pas dit pendant cette intervention médiatique, c'est pourquoi le gouvernement parallèle qu'il dirige avec Augustin Katumba Mwanke, John Numbi Banza, Raus Chalwe, Kikaya Bin Karubi, Wivine Moleka, Jean-charles Okoto Lolakombe etc. non seulement ne se conforme jamais à la loi qu'il est personnellement censé etre le garant de son respect strict mais plus grave ne la respecte pas non plus comme s'ils étaient eux au-dessus de celle-ci en Rdc.
Maintenant que Mr Kabila a réussi son coup de force institutionnel consistant à faire entrer le loup rwandais officiellement dans la bergerie congolaise, il ne nous a pas dit clairement quand et comment il compte s'y prendre et à quel moment est-ce qu'il va rendre des comptes sur l'éfficacité de son action,laissant juste dire que ces armées rentreront chez elles fin Fevrier au plus tard.
Notre pays peut-il durablement engager l'avenir sur la base des avis aussi fragile et hatif comme s'il suffisait d'un coup de théatre et toujours de memes personnalités non représentatives d'ailleurs pour régler un dossier sensible que vital de TERRE, de notre souverainneté internationale, de l'intangibilité de nos frontières et de l'inviolabilité de notre territoire national.
Une démocratie moderne, juste et efficace est celle qui avance grace à l'action combinée du peuple à la représentation nationale congolaise, d'un éxécutif responsable respectueux de la la séparation des pouvoirs .Et que constatons-nous en Rdc ? Le Rais congolais exerce un pouvoir despotique et sanguinaire qui n'a rien à envier de Robert Mugabe et de Paul Kagame.
Il exerce déjà tous les pouvoirs mais il veut encore plus de pouvoir et fait malheureusement à chaquefois un aveu d'impuissance, d'incompétence devant les prérogatives de celui-ci.
La Rdc a le malheur d'avoir à la tete de ses institutions nationales un président inculte, incompétent et allergique à toute forme d'opposition, au respect tout simplement de la loi.
Le destituer pour cette faute grave commise sera un signal fort de l'attachement du peuple congolais au respect du processus démocratique, à l'indépendance des institutions républicaines et à tous les politicailleurs qui pensent à leurs propres intérets partisans et égoistes au lieu de l'intéret supérieur de la nation congolaise.Et pour tout dire, ramener tout le monde à la démocratie qui exige de la part de ceux qui dirigent, la conscience qu’ils sont sans doute légitimes, mais qu’ils ne peuvent pas décider de tout, quand plus rien n’obéit à leur schéma stratégique de demeurer au pouvoir.
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