Joseph Kabila qui est passé maître dans l'art de la gabegie financière se présente encore aux élections. Dans tous les domaines pourtant de la vie nationale, il a passé le clair de son temps à faire reculer la nation. Ne rien faire est un exploit pour lui. Il s'est caractérisé par une longue période d’inaction, justifiée en permanence par la soi-disant complexité de la situation et parachevée en fin de mandat par les promesses du début de mandat.
Bien que jeune, on trouve chez Joseph Kabila le même conservatisme frénétique en matière de sécurité, de santé, de politique énergétique et sociale. Et pourtant, on en est encore à mettre en œuvre les réformes décidées après la Conférence Nationale Souveraine. Joseph Kabila a t-il oublié qu'il est aux affaires depuis plus de dix ans?
N’a-t-il lu aucun rapport sur la place de la RDC dans le monde sous son mandat? N’a-t-il été informé d’aucun des résultats des programmes expérimentaux? Rien n’est plus tragique que cette manière d’agir. C’est à se demander quel intérêt on peut trouver, humainement, à remplir cette belle mission de présider à la destinée d'un peuple si, on doit absolument rien faire et espérer être réélu.
Faut-il faire de la figuration pour passer son temps à retarder l’application de réformes essentielles, dont l’avenir du pays dépend, que tout le monde approuve depuis longtemps? Est ce seulement pour pouvoir se servir de telles idées pour bâtir un programme pour une campagne présidentielle qui ne connaîtra jamais d'application?
Cela serait absurde, et d’aucune utilité. Les électeurs se souviendront en effet , (je l’espère en tout cas ), que la frénésie de l’inaction ne saurait tenir lieu de bilan, et encore moins de programme. Que cette prochaine élection présidentielle soit vraiment, pour cette façon de faire de la politique, la dernière.
lundi 22 août 2011
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