A 3 jours de la date fatidique des élections presidentielles de 2011,le monde politique congolais se dirige comme des moutons vers le 2eme hold-up electoral de Joseph Kabila. Qui peut nous dire aujourd'hui quelque chose sur le serveur de la CENI? Quel est ce candidat qui a eu acces a la totalité des inscrits sur les listes électorales?
Quel est ce candidat à l'élection presidentielle de 2011 qui connait la localisation des bureaux des votes et qui a réussi à mandater ses témoins partout sur l'ensemble du territoire national ? Déjà, on nous annonce des bureaux ambulants. Le bon sens aurait pu pousser nos chers candidats à s'unir pour barrer la route à Joseph Kabila.
A la place, on assiste a la foire des égos surdimensionnés. Certains candidats à l'élection présidentielle qui pourtant sont incapables de convaincre leur propre famille biologique de la justesse de leurs capacités intellectuelles et humaines voudraient tout de meme diriger la nation.
La RDC se trouve à un moment critique de son histoire. Nous n'avons pas droit à l'erreur. Et le climat politique presage un très mauvais climat post-électoral. Personne ne peut négliger cette donne humaine. Les congolais sont determinés à ne pas se laisser voler sa victoire et Joseph Kabila avec l'aide de la communauté internationale fait tout pour se proclamer président dès le 06 decembre 2011.
Or, tout le monde en RDC est d'accord sur une chose. Et meme Joseph Kabila lui-meme le reconnait qu'il n'a pas rempli le contrat sollicité pour la mandature passée. Mais, il a tout de meme le toupet de revenir demander un autre mandat de 5 ans oubliant qu'il est aux affaires déjà depuis 10 ans sans jamais faire quoi que ce soit d'interessant.
Face aux politiques véreux qui ne lisent pas le signe des temps, qui ne comprennent pas que pour le peuple congolais cette fois-ci soit ça passe, soit ça casse. On n'a pas droit à l'erreur, on ne peut pas se permettre encore de perdre 5 ans pour faire plaisir à l'héritier de Mzée LD Kabila qui s'est revelé champion d'inaction politique et d'immobilisme gouvernemental.
Sinon, les morts se compteront par millions inutilement à cause de la cupidité de quelques inciviques mondialement connus pour leur faiblesse face aux puissances de l'argent. Il y a un fossé aujourd'hui entre les politiques congolais et le peuple que plus rien ne saura combler. Il est encore temps d'éviter un génocide des congolais en gestation en pleine capitale Kinshasa.
vendredi 25 novembre 2011
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