lundi 22 août 2011

Que sont devenus les Banyamulenge qui ont attaque le Zaire en 1996 ?

Novembre 1996, le monde entier découvre dans les medias la naissance d'un mouvement insurrectionnel avec à la clé une nouvelle revendication identitaire. Ces gens, on les appelle alors BANYAMULENGE. Leur probleme, ils sont frustrés par ce que le Zaire ne leur accorde pas la nationalite et les droits y afférant.

15 ans après, plus personne ne nous parle d'eux. Plus grave, les puissants médias internationaux qui ont fait leur choux gras sur ce dossier sont aujourd'hui muets. Personne ne nous dit ce qu'est devenue cette problématique qui a tout de même causé plus de 6 millions de morts et 15 ans de guerre et un nombre incalculable des Seigneurs de guerre et enfants soldats.

Malgré tous ces faits d'une extrême gravité, aucune institution internationale, aucun organisme multinational encore moins les médias qui ont vendu cette illusion au monde entier n'explique aux congolais aujourd'hui ce qu'est la réponse officielle des vainqueurs à l’occurrence des rebelles de l'AFDL qui se sont mués en RCD puis PPRD avant de créer le CNDP qui viendra rejoindre l'AMP pour finir par MP à cette problématique.

A cause d'un mensonge, la nation congolaise se retrouve sans carte nationale d'identité pendant plus de deux décennies. Et pourtant, Joseph Kabila dirige depuis plus de onze ans la RDC. Les seuls documents qu'utilisent les congolais sont le passeport pour ceux qui réussissent en avoir et voyager. L'attestation de perte de pièce pour des gens qui n'ont pas perdu leur pièce d'identité.

Et finalement, la carte d'électeur qui fait office de la carte nationale d'identité bien que c'est connu de tous que cette dernière carte est distribuée comme des petits pains à qui veut et sans recensement préalable de la population. Et pourtant, il existe un service compétent au ministère de l'intérieur. C'est un service regroupant les experts de l'identification nationale.

A la tête de la revendication des BANYAMULENGE, on trouvait deux congolais authentiques Mzée LD Kabila et Kisase Ngandu qui se trouvent comme par hasard tous deux six pieds sous terre au moment où je couche ces lignes. Le Chef d'état-major général de l'AFDL puis plus tard celui des Forces Armées Congolaises James Kabarebe est en ce moment Ministre de la défense du gouvernement rwandais après avoir été redevenu Chef d'état-major général de l'armée rwandaise entre 1998 et 2011.

Déogratias Bugera alors secrétaire général de l'AFDL puis Ministre d'Etat sous le gouvernement Kabila père est aujourd'hui réfugié politique en Afrique du sud. Bizima Kahara alors ministre des affaires étrangères du même gouvernement Kabila père vit tranquillement à Kigali après service rendu à la cause TUTSIE.

Hyppolite Kanambe après avoir été commandant Hyppo pendant la rébellion chargé du renseignement militaire puis bombardé général par Mzée LD Kabila est aujourd'hui président de la république sous le pseudonyme de Joseph Kabila après avoir assassiné son père adoptif. Sa majesté le roi du Kivu, Laurent Nkundabatware Mihigo vit paisiblément sa retraite dorée à Kigali.

Bosco Ntaganda pourtant recherché par la justice internationale pour crimes contre l'humanité a été promu par Joseph Kabila général des FARDC et est aujourd'hui une des personnalités militaires influentes en RDC qui aussi paradoxal et curieux que puissent paraître travaille avec la MONUSCO ( Mission Onusienne).

Azarias Ruberwa a été vice-président de la RDC sous le gouvernement 1+4 de Joseph Kabila. A la fin, les uns sont promus aux hautes fonctions de la république sans aucune expérience ni compétence averées tandis que les autres occupent des postes stratégiques et bénéficient de l'impunité la plus totale comme c'est souvent le cas dans un pays conquis.

Voilà, la réalité des revendications des soi-disant BANYAMULENGE et personne ne parle plus de leurs revendications identitaires. Ces gens ont fait de la RDC un état valet du Rwanda. Ils ont réussi à transporter la violence gratuite, la haine ethnique et les crimes les plus odieux qui puissent exister comme le viol des vieillards, des femmes et même des nourrissons qui sont le quotidien rwandais sur notre sol. Voilà, le bilan des BANYAMULENGE en RDC.

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