La CPI étonne plus d'un observateur par ses manières selectives pour ne pas dire aléatoires et parfois iniques de traiter des dossiers des criminels de guerre et des crimes contre l'humanité particulièrement en Rdcongo. Je me suis toujours demandé quels étaient les critères de sélection pour poursuivre un criminel de guerre.
Est-ce le fait qu'il a été personnellement cité par un temoin oculaire ? Est-ce le fait qu'il serait impliqué dans un massacre ( si c'est le cas pour que la CPI considère un massacre,cela doit concerner combien des civils ?) ou tout simplement par ce qu'il ne se retrouverait ne defendant aucune famille prédatrice multinationale ?
Les cas de Jean-Pierre Bemba Gombo et Thomas Lubanga qui,je le souligne, ne sont pas des enfants de coeur et Joseph Kabila Kabange de son vrai nom Hyppolite Kanambe non plus me laissent perplexe. Comment une juridiction internationale peut-elle se permettre d'arreter des gens sans organiser des vrais procès ?
Le Procureur Luis Moreno Ocampo discredite la Justice Internationale par ses manières insupportables de mener les enquetes d'un coté et par sa proximité avec les puissances politiques de tout bord. On est étonné de savoir aujourd'hui qu'il refuse de donner les noms de ses témoins à la Cour et à la défense des gens qu'il poursuit.
Quels sont ces témoins qui auraient peur de Thomas Lubanga en Hollande ? Qui sont ces gens qui peuvent témoigner en Ituri et pas à la Haye ? C'est dire que Monsieur Moreno se permettrait de mettre des gens en prison sans preuves irréfutables et se donnerait pour mission de servir des pouvoirs en place.
Si nos inquiétudes s'averaient justes alors ce sera un grand coup porter sur la justice internationale. Ce sera un coup très dur porté sur la mémoire des victimes qui auraient sans doute esperé un minimum de réparation. La CPI serait dans ce cas une justice instrumentalisée et aux ordres des puissances occidentales contre les faibles.
jeudi 15 juillet 2010
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