Un mois durant, j'ai lu les informations sur notre continent et particulièrement sur notre pays la RDC sans pour autant y intervenir. C'était du à l'exigence de mon éditeur qui voulait absolument que je remette le manuscrit de celui-ci dans le temps imparti. Je ne pouvais faire autrement que de mettre un arret temporel à ce blog. Pendant ce temps, quelques faits graves se sont produits en Rdc et en Afrique sur lesquels je ferai quelques commentaires.
Tout d'abord en Afrique, on retiendra l'élection d'Ali Ben Bongo à la place de son père Omar Bongo Odimba. De son vivant, son père a laissé une phrase devenue depuis celèbre, je le cite: " on n'organise pas les élections pour ensuite les perdre". On comprend alors mieux pourquoi et surtout comment son fils est devenu président à sa succession.
Ce qui est choquant, ce n'est pas seulement le fait que ce soit une fois de plus le meme groupe de gens qui n'ont jamais rien fait par le passé qui gagne toujours en trichant publiquement. Mais c'est le fait que sans aucune transparence, les pays dits " vieilles démocraties" saluent sans vergogne ces élections qui n'en sont pas et félicitent les vainqueurs officiellement.
Ne parlons meme pas du traitement de ce genre de dossier au niveau de la communauté internationale et de la France en particulier. Lorsqu'il s'agit de l'afrique, toute notion de respect des procédures disparait. Ainsi l'Elysée s'est permis de féliciter Ali Ben Bongo avant le verdict de la Cour constitutionnelle gabonaise.
Le contraire aurat étonné lorsqu'on regarde de près le copinage de Mr SARKOZY avec les milieux d'affaires. Souvenez-vous que la plainte déposée contre les 3 chefs d'Etat africains OMAR BONGO, SASSOU NGUESSOU et OBIANG NGUEMA rien que sur leurs patrimoines mobiliers et immobiliers en france reste lettre morte.
Pendant ce temps Mr SARKOZY fait son show médiatique international sur les paradis fiscaux, oubliant que son propre pays la France en est un pour tous les chefs d'Etats détourneurs des deniers publics africains par ce qu'elle permet aux criminels sans foi ni loi de se la couler douce avec l'argent volé aux peuples.
Ainsi une prime est donnée à tous les chefs d'Etats africains pour se faire remplacer par leurs propres fils comme si les républiques africaines étaient toutes redevenues des monarchies. La Jurisprudence aidant, le cas Joseph Kabila fait déjà école. Ne vous étonner pas de voir demain Karim Wade à la tete du Senegal après son père, Seif al-Islam Kadhafi à la tete de la lybie et Gamal Moubarak en égypte.
mercredi 23 septembre 2009
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