jeudi 26 mars 2009

Malgré lui Vital Kamerhe a fini par rendre les armes ce mercredi 25 mars 2009

Joseph Kabila a réussi ce mercredi 25 mars 2009 à assouvir sa soif de l'autoritarisme politique sur son poulain,son fanfaron et son bouffon preferé Vital Kamerhe qui malgré lui a démissionné sans attendre la poursuite de la procédure légale qui pourtant était le motif de sa resistance si on tient compte de son discours inaugural de l'ouverture de la session ordinaire de mars 2009.

Je me suis toujours imposé une ligne de conduite politique et idéologique consistant à ne prendre jamais PERSONNE dans l'arène politique comme étant une PERSONNE PROVIDENTIELLE, je ne dérogerai pas à la règle concernant Vital Kamerhe.

A ce titre, malgré la forme non démocratique utilisée par ses pairs qui a provoqué son éjection de la présidence du bureau de l'assemblée nationale et du fond de son message sur l'entrée massive des troupes étrangères sur notre sol qui pourtant est averé, legal et juridique.

Que nous enseigne cette démission non honorifique, ne suivant aucune procédure légale et surtout cette pratique cynique de Joseph Kabila envers une des personnes zelées de son propre entourage, qui s'est toujours illustré par le verbe facile et le vol combien regrettable du vote du peuple congolais en faisant de lui Joseph Kabila président élu de la Rdc en 2006 ?

La parodie de la démocratie et de la séparation des pouvoirs en Rdc a pris un coup mortel. Nul besoin d'etre juriste pour se rendre compte de la vraie nature du pouvoir de Joseph Kabila.Parler de la dérive dictatoriale de ce pouvoir équivaudrait à penser qu'il a été par le passé démocratique.

Depuis son ascension au pouvoir en janvier 2001, Joseph Kabila a vite fait d'annoncer les couleurs. Des arrestations arbitraires, des assassinats massifs, des repressions sanguinaires, des éxécutions sommaires, des tueries ethniques ciblées et que sais-je encore.

Malgré tout, certains compatriotes mal intentionnés parmi lequels Vital Kamerhe refusaient volontairement de voir la réalité en face. Année 2006 lors de la campagne électorale, c'est l'apogée de sa pratique macabre. Que n'avons-nous pas vu ?

Des chars T55 dans le centre ville de la capitale tirés sur la résidence privée de son rival, des militaires étrangers pour mener des expéditions punitives contre les enfants de la rue et la suite est connue de tous puisque plusieurs rapports onusiens attestent la véracité de mes propos.

Qu'est ce que le peuple congolais peut-il espérer d'un tel président au bilan socio-économique nul, aux crimes odieux innombrables, aux capacités intellectuelles non averées, à la loyauté envers les lois républicaines, aux pratiques démocratiques et à la nationalité congolaise douteuse. RIEN !!!
Vivre ou mourir pour la patrie nous vaincrons

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