L’Alliance des Patriotes pour la refondation du Congo (APARECO) attire l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale sur le double jeu auquel se livre « Joseph KABILA » qui joue au pyromane et au pompier dans la prétendue rébellion qui sévit dans le Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo. L’APARECO détient en effet des preuves sur la duplicité de «KABILA» qui travaille de connivence avec les hautes autorités politiques et militaires de son pays d’origine le Rwanda pour accélérer le processus de balkanisation et d’annexion de la partie Est de la RDC par le Rwanda.
- Primo : L’APARECO a reçu plusieurs témoignages de colère de la part des officiers supérieurs congolais des FARDC au front dans la Kivu, et qui sont outrés par des ordres contradictoires venant du « commandant suprême » via des officiers rwandais du CNDP incorporés dans les FARDC, pour stopper la progression et les offensives militaires chaque fois que les troupes du M23 sont dans des positions difficiles ou sur le point d’être défaites. Ces nombreux actes de trahison ont exacerbés le patriotisme de certains officiers congolais qui ont quitté le front et se sont repliés dans la forêt en guise de protestation contre la hiérarchie militaire des FARDC, et se disposent à combattre le traitre au sommet de l’Etat congolais.
- Secundo L’APARECO a reçu plusieurs rapports détaillés des actions de sabotage par les officiers et experts rwandais du CNDP déversés par « Kabila » au sein des FARDC. Parmi ces nombreux cas de sabotage nous citons celui des hélicoptères de combat. Sur douze hélicoptères que possédaient les FARDC, il n’en reste plus que six, dont 3 à Kinshasa et trois à Goma.Les officiers et « experts » rwandais ayant dépiécés les six autres et emportés des pièces à Kigali dans le but de réduire la capacité de frappe aérienne des FARDC. Et sur les 3 hélicoptères basés à Goma, 2 ont été peints aux couleurs du Rwanda et volent sous le contrôle de l’armée rwandaise. Tous ces faits sont connus des autorités militaires de la MONUSCO basées à Goma et à Kinshasa.
- Tertio: L’APARECO détient des preuves irréfutables d’une mission militaire que «Joseph KABILA» a envoyée en Ukraine. Il a en effet mandaté deux officiers des FARDC, de son entourage pour acheter, au noir comme d’habitude, une importante quantité d’armes sophistiquées et de munitions «pour le compte des FARDC » et pour une valeur de 200 millions de dollars américains. Les deux colonels full, NUMBI NGOY, un Mulubakat du Katanga et bras droit de «Kabila» et MONZIA, un Musakata du Bandundu, tous les deux officiers de la force aérienne des FARDC, se trouvaient encore bloqués en Ukraine il y a quelques jours. Car, à la fin de leur commande, alors qu’ils attendaient la réception de la première cargaison de leurs marchandises, leur contact local, un officier ukrainien, leur annonça un important changement de programme. Cet officier ukrainien, un conseiller militaire, est un ancien général de l’armée de l’URSS. Il parle couramment français et il a combattu au Zaïre aux côtés des rebelles à MOBA comme conseiller dans les années 1985. Il annonça aux deux officiers congolais estomaqués qu’un autre Colonel Tutsi du nom de MANZI WAGIRA, S3 appartenant au M23 a été désigné par « le Président Kabila » pour récupérer cette première cargaison. Et il les informera que le nouvel envoyé spécial a déjà signé le bordereau de livraison dont il leur montra la copie sans la leur remettre. Par les mêmes sources, nous apprenons que plusieurs dizaines de pilotes ukrainiens recrutés par « Joseph Kabila » sont en formation à Kigali sous les ordres personnels du Président rwandais Paul Kagamé.
L’APARECO tient à porter ces faits à la connaissance de l’opinion nationale congolaise pour la prévenir de ne pas tomber dans la campagne de charme et de distraction que «Joseph Kabila» et ses griots déploient à travers les médias pour dénoncer des bouts de lèvres l’implication du Rwanda dans cette prétendue rébellion qui camouffle l’agression de la RDC par les autorités politiques et militaires rwandaises avec leurs complices infiltrés dans les institutions de la RDC. Il n’existe aucun conflit réel entre Kagamé et « Kabila ». Les deux hommes se sont déjà réconciliés au sujet des divergences suite aux maladresses de la « fraude électorale mal organisée par Kabila en novembre 2011». L’action de sabotage que mène « Kabila » au sein des institutions congolaises ne peut être possible et efficace que si les congolais continuent à croire naïvement qu’il se bat pour la RDC.
L’APARECO appelle plutôt le peuple congolais à se dresser contre l’imposture de celui qui se fait appeler frauduleusement « Joseph Kabila ». Il exhorte tous les officiers et militaires congolais autochtones à se joindre aux forces patriotiques congolaises pour se débarrasser définitivement de l’imposteur rwandais au sommet des institutions congolaises en vue d’instaurer un véritable Etat souverain et démocratique, capable de garantir la paix pour tous les peuples de la région des Grands Lacs, et cela dans le respect mutuel des Etats membres.
L’APARECO demande à la communauté internationale, particulièrement à l’ONU dont les forces sont présentes en RDC et disposent de toutes les données réelles du terrain, de ne pas s’arrêter au simple niveau de la dénonciation de l’implication du Rwanda dans les tueries et les barbaries qui se commettent en RDC depuis 1996, mais d’aider le peuple congolais à recouvrir sa souveraineté et son intégrité aujourd’hui foulées aux pieds par ses voisins de l’Est.
Fait à Paris le 1er Août 2012
Paul-Rigobert Akanga-Gbula
Secrétaire Général –adjoint et Porte-Parole
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