vendredi 5 décembre 2008

Discours de Gilbert Kiakwama Kia Kiziki sur l'amateurisme et le plagiat du Gouvernement de Mr Joseph Kabila en pleine crise multiforme que vit la Rdc

Lorsqu'un pays qui a connu plus de trois décennies de dictature Mobutienne,se voit encore agresser et occuper par la coalition rwando-ougando-burundaise plus d'une décennie déjà puis par des forces occultes à sa survie aux intérets multiples et souvent diamétralement opposés et auquel on impose à la tete de ses institutions,par une mascarade électorale legitimée par la communauté internationale qui l'a organisée et financée,un inculte sorti de nulle part au parcours et au passé mystérieux,aux capacités intellectuelles douteuses et aux compétences non averées,ce qu'il y a indéniablement un complot ourdi derrière les sourires de façade et les déclarations de bonnes intentions contre la nation congolaise par cette meme communauté internationale .

C'est plus qu'un devoir pour moi en tant que patriote de défendre mon pays et ses intérets,de combattre cette mauvaise culture de cautionner l'inadmissible,d'accepter l'inacceptable et de soutenir tous ceux qui comme moi portent une autre vision de l'espoir,du bonheur,de l'amour,de la fraternité et de la solidarité pour notre cher et beau pays .

C'est ce qui motive la publication sur mon blog de l'intervention sur la recevabilite du projet de loi budgetaire 2009 à l'assemblée nationale congolaise,discours tenu par le deputé national Gilbert Kiakwama Kia Kiziki.

Teddy Mfitu


Ci-dessous le texte :

Honorable Président de l’Assemblée nationale,
Honorables Membres du Bureau,
Honorables Députés, chers Collègues,
Excellence Monsieur le Premier Ministre,
Mesdames et Messieurs les Ministres.

« La vraie démocratie ne viendra pas de la prise de pouvoir par quelques-uns, mais du pouvoir que tous auront de s’opposer aux abus de pouvoir. Celui qui voit un problème et qui ne fait rien, fait partie du problème. Tout compromis repose sur des concessions mutuelles, mais il ne saurait y avoir de concessions mutuelles lorsqu’il s’agit de principes fondamentaux. »

Ces quelques mots du Mahatma Ghandi sont le fil rouge de mon intervention d’aujourd’hui. N’eut-été cette citation qu’un de mes fils m’a fait lire ce week-end, je n’aurais pas pris la parole aujourd’hui. C’est que je commence vraiment à en avoir assez.

Pour me préparer à ce débat, il y a quelques semaines, lorsque j’avais encore l’espoir que le Premier ministre et le Gouvernement se prendraient enfin au sérieux et nous prendraient au sérieux, j’avais commencé à relire toutes mes interventions à la tribune en rapport avec le programme des trois gouvernements que nous avons eu à ce jour et des trois projets de budget présentés à cette assemblée.

C’est alors que le découragement m’a saisi. En effet, j’aurais pu reprendre n’importe laquelle de ces inteventions et vous la lire en changeant simplement la date, et personne n’aurait rien remarqué. C’est dire si en deux ans et demi rien n’a changé.

Mais Ghandi est venu à mon secours. « Celui qui voit un problème et qui ne fait rien, fait partie du problème ». Nous sommes la minorité au Parlement. Nous avons toujours voté contre chacun des programmes de gouvernement, et chacun des budgets que l’on nous a présenté. En principe nous ne sommes donc pas partie du problème. Mais si l’on venait à se taire, si l’on cessait de dénoncer, alors nous serions complices. Donc je vais parler. C’est le seul acte positif que je puis poser en tant que membre de l’opposition. Pour le reste la trop célèbre majorité parlementaire fera ce qu’elle fait toujours. Elle votera avec enthousiasme après s’être un peu échauffée à la tribune.

Honorable Président,
Honorables Députés, chers collègues,

Avant d’aller plus loin, j’aimerais prévenir. Mes propos seront durs. Je vous demande de ne pas y voir des attaques personnelles mais plutôt l’expression du ras-le-bol d’un représentant du peuple qui assiste impuissant à l’inaction coupable de ceux-la même qui sont sensé agir pour le peuple. La misère quotidienne dans laquelle vit notre peuple, les cris de détresses de nos frères et sœurs de l’est du pays ne peuvent nous laisser indifférent. Face à tout cela, nous ne pouvons nous permettre d’être tolérants, de donner encore du temps à ce gouvernement qui tâtonne, au risque d’être complice.

Honorable Président de l’Assemblée nationale,
Honorables Membres du Bureau,
Honorables Députés, chers Collègues,
Mesdames et Messieurs les Ministres.

Monsieur le Premier Ministre,

SOYONS SERIEUX !

Je n’ai pas la prétention de rappeler à l’ancien Inspecteur des Finances et Ministre du Budget que vous êtes, l’importance et le rôle du budget de l’Etat. Mais je ne puis m’empêcher de penser que dans ce pays nous ne prenons pas au sérieux l’exercice qui consiste à élaborer, à exécuter et à contrôler le budget. Permettez-moi, Monsieur le Premier Ministre de vous démontrer le peu de sérieux que vous accordez à cet exercice.

Premièrement, vous faites preuve d’une paresse intellectuelle que je trouve amorale et inacceptable pour un chef de gouvernement.

Monsieur le Premier Ministre, vous avez soumis au Parlement plusieurs fascicules dont le Document n° 1 portant « Exposé général du projet du budget de l’Etat pour l’exercice 2009 ». Toute la première section de ce document est le fruit d’un plagiat honteux. Vous avez recopié des textes du Fonds Monétaire International qui sont d’ailleurs disponibles sur Internet.

A l’université, un tel acte vaut l’exclusion de l’étudiant. A titre d’exemple, sur son site Internet, l’Université Libre de Bruxelles met les étudiants en garde contre cette forme de vol intellectuel. Le plagiat, défini par l’ULB comme étant « l'utilisation des écrits d'autrui sans mention d'emprunt", le plagiat donc est considéré par cette institution comme « un vol, un pillage d'idées et de théories appartenant à d'autres : en évitant de mentionner de qui elles émanent, les fraudeurs se les attribuent donc, au détriment de leurs créateurs ».

La section I.1. « Situation économique mondiale en 2008 » (pages 2-3) est une copie éhontée du Résumé analytique de la publication « Perspectives de l’économie mondiale » du FMI (avril 2008). La page 4 est une reproduction de la page 1 du document « Perspectives économiques régionales. Afrique subsaharienne » publié par le FMI en octobre 2008. Les pages 5 à 10 sont textuellement reproduites d’un autre document du FMI publié sur Internet le 6 novembre 2008 et intitulé « Perspectives de l’économie mondiale. Mise à jour des principales projections. »

Honorable Président,
Honorables députés et chers collègues,

Je m’interroge à haute voix sur ce que l’on pense dans le monde d’un gouvernement qui n’a pas la capacité de faire lui-même le point de la situation économique mondiale et de ses répercussions probables sur son économie. En mélangeant les perspectives du FMI d’avril 2008 et celles révisées d’octobre 2008, le Premier ministre est à mon avis coupable de manque de sérieux et de malhonnêteté intellectuelle.

Par ailleurs, j’aimerais bien que Monsieur le Premier ministre nous explique comment il combine le tableau sombre de l’économie mondiale dressé par le FMI début novembre 2008 et le tableau plutôt optimiste du cadre macroéconomique qui est supposé être la base théorique du budget 2009. En effet, alors que le FMI prédit la « première contraction annuelle de l’après-guerre » et revoit à la baisse ses projections de croissance du PIB réel de manière plus prononcée pour les pays émergents et les pays en développement, le gouvernement prévoit un taux de croissance du PIB réel de 9% en 2009. Le Premier ministre n’annonce aucune mesure spéciale concernant le secteur minier qui s’essouffle déjà dans le Katanga, le secteur du diamant, ou encore le secteur du bois qui sont durement touchés.

Monsieur le Premier Ministre,

Le budget est l’instrument d’expression d’une politique. A ce sujet, quelques définitions.

Budget : loi votée par le Parlement qui prévoit et autorise les dépenses et recettes de l’Etat.
Politique économique et sociale : ensemble des interventions de l’Etat dans l’économie et la société.
Le budget est l’un des instruments d’expression de la politique du Gouvernement. Il est l’instrument par excellence.
Le programme de gouvernement présenté par le Premier ministre à l’Assemblée nationale le 30 octobre 2008 présente des pages 71 à 111 les axes stratégiques d’intervention du Gouvernement. Que le Premier ministre nous montre dans son projet de budget le début de matérialisation des travaux de réhabilitation et d’extension du réseau routier et ferroviaire décrits aux pages 80 à 84.

Quant au Déficit de la BCC
Prévisions 2008 : 10 milliards FC ; exécution à fin octobre 2008 : 30,4 milliards ; prévision 2009 : 20 milliards FC. Quand est-ce le Gouvernement va arrêter cette blague ? Le déficit d’exploitation de la BCC, tout le monde le sait, le Gouverneur de la BCC peut le confirmer, dépassera 30 milliards. Combien de temps va-t-on garder une banque centrale dont le capital est, tenez-vous bien, de 60 FC ?

Quant à la Rétrocession aux provinces
Les transferts aux provinces et Entités Territoriales Décentralisées (151 milliards FC) plus les dépenses d’investissement des provinces (194 milliards) et les dépenses de personnel des provinces (196 milliards FC) ne représentent que 20% des recettes nationales, compte non tenu des recettes pétrolières. Quid de la disposition constitutionnelle de la retenue de 40% en faveur des provinces ?

Quant à la Dette publique
A fin octobre 2008, exécution du service de la dette : 25% pour le principal et 21% pour les frais financiers. Le pays a donc des difficultés à rembourser la dette publique tant intérieure qu’extérieure. En l’absence d’un programme avec le FMI en 2009, la situation sera plus difficile. Qu’est ce que le gouvernement a prévu ?

Honorable Président,
Honorables Députés, chers Collègues,

Plus de 52 jours après le discours du Président de la République, plus de 50 jours après la nomination du Premier Ministre, plus de 32 jours après l’investiture de son Gouvernement, toujours rien. Aucun signal fort pour mettre fin à la misère de notre peuple et plus grave encore, rien du tout pour sortir notre pays de la guerre de l’est.

Alors que tout le monde a promis d’agir dans l’urgence, souvenez-vous ; « vu l’urgence, vu la nécessité », alors que les députés ont été appelé à faire preuve de patriotisme en adoptant le programme du gouvernement dans la précipitation, aujourd’hui, nous devons nous rendre à l’évidence : ce gouvernement n’a pas la même notion de l’urgence que le reste du peuple congolais.

Alors que ce gouvernement avais promis de tenir compte de la misère de notre peuple et d’agir en urgence, alors que l’Assemblée Nationale a fait des propositions concrètes pour mettre fin à la guerre de l’est, rien n’est assez fort pour faire agir ce gouvernement. Toutes nos résolutions, toutes nos propositions sur la guerre de l’est, nos suggestions pour soulager la misère du peuple, ce gouvernement n’en a cure. Le Premier Ministre et le gouvernement qu’il dirige prennent leur temps et surtout ils nous font perdre le nôtre. A son actif: deux conseil de Ministres seulement à ce jour avec un seule décision: l’adoption de l’avant projet du Budget. Incroyable.

Plus rien ne pourra nous étonner quant au sens de l’urgence de ce gouvernement. Il lui faut plus de quatre mois pour se mettre d’accord sur un projet de budget, deux conseils de Ministres sur 30 jours pour l’adopter et le comble, le gouvernement a attendu trois jours avant la date butoir pour le déposer au Parlement. Il n’est pas étonnant qu’à ce jour aucun acte réglementaire pouvant permettre à ce gouvernement de fonctionner ne soit encore pris: il n’y a toujours pas d’ordonnance fixant les modalités de fonctionnement entre le gouvernement et le Président de la République, ni de décret fixant les attributions des ministères, ni de décret organisant les cabinets ministériels, ni enfin de décret organisant le cabinet du premier Ministre... A ce niveau de responsabilité, Monsieur le Premier Ministre et plus de 50 jours après votre nomination, il est inacceptable et même irresponsable que tout cela ne soit encore fait. A force de prendre votre temps Monsieur le Premier Ministre notre pays coule et touche le fond.

Monsieur le Premier Ministre, votre gouvernement porte déjà en son sein les germes d’un échec programmé. Sa taille, le saucissonnement des ministères, la création de postes ministériels sans attributions et par-dessus tout, les acteurs qui le composent posent déjà les jalons d’un échec programmé.

Monsieur le Premier Ministre, il y a une vérité que vous devez reconnaître, allouer un budget conséquent à une réforme, à un ministère, à l’investissement est une chose louable, mais avoir des acteurs bien outillés pour mener à bien ces objectifs est un préalable dont on ne peut se passer. C’est à ce niveau que votre équipe pose problème.

Monsieur le Premier Ministre, comment voulez vous réussir le chantier de la réforme des services de sécurité si cette tâche est confiée à une personne (le vice-ministre chargé de l’Intérieur et Sécurité) qui, il y a encore quelques jours occupait les fonctions de garde du corps de votre prédécesseur. Quelle que soit la hauteur du budget alloué à ce ministère, l’échec est déjà programmé. Quel gâchis pour un pays en guerre et qui a besoin des meilleurs de ses enfants pour veiller à sa sécurité. Cette situation, on la retrouve dans toute votre équipe.

La plupart de vos Ministres n’ont pas leur place dans le gouvernement. Certains parce qu’ils sont tout simplement incompétents, mais pour d’autres parce qu’ils ont menti à notre peuple.

Tenez, votre actuel Ministre de la communication avait promis la main sur le cœur que notre pays gagnerait 600 millions de dollars US par an dans l’exploitation pétrolière avec l’Angola. Comme d’habitude, vu l’urgence, vu la nécessité, la majorité parlementaire a fait confiance et a ratifié l’accord, comme in seul homme. Alors Monsieur le Premier Ministre, où sont passé les 600 millions et pourquoi avoir repris dans votre équipe de telles personnes ?

Votre Ministre des Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction avait promis en son temps que le pas-de-porte du contrat chinois serait déjà versé à la signature pour ainsi dire, si ce n’était les manoeuvres d’obstruction de l’Opposition. Qu’en est-il ? Votre Ministre actuel de la défense avait, à l’époque où il était chargé des Transports, promis de réhabiliter l’aéroport de Goma pour éviter des accidents, à ce jour rien n’est fait. Aujourd’hui il a été récompensé et promet de remettre de l’ordre dans notre armée. Devons-nous encore le croire ?

Comment pouvez-vous compter sur l’aide financière de l’extérieur alors que vous-même, comme ministre du budget et votre ministre des finances n’êtes jamais arrivés à atteindre vos objectifs internes ? Quelle est cette potion magique soudaine sur laquelle vous comptez maintenant?

Monsieur le Premier Ministre, l’une de vos priorité était de mettre fin à la guerre. Vous avez promis de rendre audible, à l’extérieur, la voix de la RDC par une diplomatie de poids. Vous avez promis de réformer l’armée… Aujourd’hui fort malheureusement, rien de tout cela n’est fait. Votre diplomatie est encore moins audible que celle de votre prédécesseur. Vous n’avez aucune stratégie dans ce domaine. A voir comment vous vous y prenez avec le Rwanda, il y a de quoi s’inquiéter. Excellence Monsieur le Premier Ministre, avez-vous une maîtrise de ce qui se négocie avec le Rwanda par vos Ministres des Affaires étrangères, de l’agriculture et même le secrétaire exécutif de l’AMP ? Ont-ils mandat pour engager le pays ? Si non, c’est grave, si oui c’est pire.
Comment se fait-il qu’à ce jour aucun de vos ministre ne s’est rendu ni à l’ONU, ni en France, ni en Belgique ? Ce sont là les rares endroits où l’on parle avec sympathie de notre pays. Pire, à l’heure où je vous parle, aucun ambassadeur congolais ne se trouve dans ces deux pays. Est-ce là votre diplomatie de choc ?

Après votre tournée très médiatisée à l’est du pays, vous n’avez à ce jour rien proposé de concret pour trouver une solution. N’y a-t-il que le chef d’Etat major de l’armée qui était fautif? Quid du traitement réservé aux autres officiers ? Pourquoi encore une fois prenez-vous trop de temps alors que l’urgence est là.

Honorable Président de l’Assemblée nationale,
Honorables Membres du Bureau,
Honorables Députés, chers Collègues,
Mesdames et Messieurs les Ministres.

Monsieur le Premier Ministre,

Je ne sais plus quoi dire, je ne sais plus quoi faire. Sans aucun doute ce projet de loi budgétaire sera adopté par la majorité parlementaire, après quelques amendements dont personne au gouvernement ne tiendra compte.
Face à ce triste état de choses, face à tant d’insouciance, je crois qu’il nous faut non pas nous décourager et démissionner, mais plutôt nous concentrer sur l’essentiel. Nous sommes aujourd’hui exactement à mi-mandat. Puisque nous ne pouvons pas espérer que les actuels et futurs gouvernements de la République, et leur majorité au Parlement, nous donneront de bonnes finances, nous devons nous battre pour qu’au moins les élections générales prochaines puissent être organisées partout où ce sera possible sur le territoire national. Vous remarquerez que je fais mon deuil des élections locales !

Honorable Président,
Honorables Députés, chers Collègues,

Le coût global des dernières élections générales était de l’ordre de 600 millions de dollars américains. A l’allure où vont les choses, je ne crois pas que ceux qui les ont financées en 2006 auront encore le cœur de couvrir une telle somme. C’est donc à nous, Congolais, que reviendra ce lourd fardeau. Cela veut dire qu’il nous faudrait provisionner dès aujourd’hui la somme mensuelle de 20 millions de dollars pendant les 30 prochains mois que durera encore cette législature. Dès lors, en conclusion je dirai ceci.

Chers collègues de la majorité parlementaire,

Votez tout ce que vous voulez. Traitez-nous de tous les noms. Mais pouvez-vous au moins vous joindre à nous pour obtenir de votre Premier Ministre et de son gouvernement, ceux d’aujourd’hui et ceux de demain, d’assurer le financement des prochaines élections générales et celui des institutions qui nous permettront de les tenir dans des bonnes conditions. Je pense à la Commission Electorale Nationale Indépendante, au Conseil Supérieur de l’Audiovisuelle et de la Communication, à la Cour Constitutionnelle et autres Juridictions supérieures et enfin au Parlement et à ses Commissions permanentes.

Si vous faites au moins cela, vous aurez méritez de la Nation congolaise.

Pour le reste, sur ce budget, son élaboration, et son exécution par le Gouvernement, inutile de vous dire que je pense qu’il faudrait le rejeter, et pour faire bonne mesure, censurer le gouvernement qui a eu le culot de nous présenter un document aussi mal ficelé après tant de temps. Ils sont au-delà de l’amendement et du conseil.

Monsieur le Premier Ministre, évitez qu’on en vienne à regretter votre prédecesseur et que de ce fait vous deveniez « Ngeye ve ».

Au nom des Chrétiens-Démocrates, je vous remercie.



Gilbert KIAKWAMA kia KIZIKI
Député National CDC (Convention des Démocrates Chrétiens)
Président du Groupe Parlementaire des Chrétiens Démocrates (CD)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

pourquoi pas:)